Название: La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel
Автор: William Hanna
Издательство: Tektime S.r.l.s.
Жанр: Современная зарубежная литература
isbn: 9788873045267
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Goldman avait créé la Confrérie, une cellule escroc secrète de la franc-maçonnerie pour éviter les sanctions. Bien que les membres maçonniques de cette cellule se consacrent exclusivement à l’accomplissement clandestin de la construction du Troisième Temple – comme décrit dans le Livre d’Ezéchiel – leur dévouement est basé sur des récits bibliques discutables tels expliqués dans le Livre des commandements par Maimonide – un éminent philosophe juif sépharade, astronome et l’un des érudits de la Torah et médecins le plus prolifique et influent – qui contient des détails sur le commandement et des instructions données par Dieu Lui-même au peuple juif le lendemain de Yom Kippour (Le jour des expiations) sur le Mont Sinaï : « Le Créateur a ordonné d’ériger une maison choisie pour Son service, où des offrandes sacrificielles seront amenées continuellement. Des processions et des pèlerinages festifs s’y dérouleront trois fois par an. »
L’ordre de construire le Temple fut reconnu comme l’un des 613 mitzvot (commandements) et une obligation judaïque à remplir. Les grands sages judaïques avaient soutenu que la reconstruction du Saint Temple respectant les dimensions, les caractéristiques et les attributs du Second Temple, était un commandement ferme et précis au peuple d’Israël. Ces commandements bibliques discutables et probablement frauduleux ne constituent cependant pas une justification suffisante pour l’approbation illégale et invariablement brutale et destructive des terres et des propriétés palestiniennes. Il semblerait que chaque fois que les anciens scribes juifs veuillent améliorer ou légitimer la nature et l’histoire du peuple juif et de leurs agissements, ils n’ont aucun scrupule à attribuer faussement la source de leurs revendications auto-grandissantes à Dieu Lui-même.
Il fut affirmé par exemple que Haram al-Sharif/Mont du Temple dans la Vieille ville de Jérusalem était le site le plus sacré du judaïsme, les juifs le désignant comme le Mont du Temple ou le Mont Moriah (Har HaMoriya). Pour les musulmans, c’était le troisième site le plus sacré après La Mecque et Médine et ils l’ont appelé Haram Al-Sharif (La Sanctuaire Noble) et la mosquée sous le nom de ‘Mosquée la plus éloignée’, également connue sous le nom d’Al-Aqsa et ‘Bayt al-Muqaddas’ en arabe. Les musulmans considèrent que l’enceinte d’Al-Aqasa était sacrée parce qu’on leur avait enseigné que la mosquée était la première Qibla – la direction vers laquelle les musulmans se dirigeaient pour la prière – dans l’histoire de l’islam et que c’était l’endroit d’où le prophète Mahomet avait fait son Voyage nocturne d’Isra et Miraj de La Mecque à Jérusalem avant son ascension au paradis. Le récit affirme qu’il avait voyagé sur un cheval ailé jusqu’à la ‘Mosquée la plus éloignée’ où il mena la prière devant d’autres prophètes, tels que Moïse, Abraham et Jésus, impliquant clairement sa prééminence sur tous les autres prophètes abrahamiques. Au paradis, il rencontra, fait rare mais brève, Dieu qui lui avait donné des instructions à transmettre aux fidèles musulmans.
La bible hébraïque et les récits judaïques affirment que l’enceinte d’Al-Aqsa était associé à trois montagnes bibliques dont leurs emplacements, bien qu’indéterminés, étaient d’une importance primordiale : le mont Moriah où l’engagement d’Isaac aurait eu lieu (Genèse 22) ; le mont Zion (2 Samuel 5 :7) où se trouvait la forteresse d’origine de la tribu des jébuséens (une tribu cananéenne) et la ‘Cité de David’ ; et le Mont du Temple où le Troisième Temple devait être érigé sur le même lieu présumé que celui du Premier Temple de Salomon à Jérusalem qui en hébreu était appelé Yerushalayim et Qods/Qadas en arabe.
Le Premier Temple aurait été construit par le roi Salomon – qui avait régné de 967 à 931 av. J.-C. – au cours d’un prétendu ‘Âge d’or’ lorsqu’Israël avait connu son apogée. Salomon était l’homme qui, après avoir demandé et obtenu la sagesse de Dieu (1 Rois 3 :11-12), avait pris le pouvoir en prenant sept cent femmes et trois cents concubines (1 Rois 11 :3). En dépit de sa responsabilité envers un si grand nombre de femmes, Salomon apparemment trouvait encore le temps et l’énergie d’écrire. On pense qu’il fut l’auteur de nombreuses littératures de sagesse caractérisées par des proverbes destinés à enseigner à la fois la divinité et la vertu. En réalité, il n’y a aucune preuve d’un ‘Âge d’or’, aucune preuve que les israélites étaient une grande nation, aucune preuve que de grandes villes avec des structures magnifiques aient existées.
Le personnage de Salomon, ou du dieu Soleil On, était la version israélite du dieu soleil égyptien, Ré d’Héliopolis. Malgré le peu d’écrits sur Salomon, il n’existe aucun document contemporain de son règne. La bible hébraïque affirmait que la construction du Temple de Salomon avait été réalisée avec l’aide du roi Hiram de Tyr (une partie de l’actuel Liban) qui avait fourni des matériaux de qualité, des artisans qualifiés et le légendaire architecte Hiram Abiff. Pour cette bienveillance, Salomon fut obligé de payer au roi Hiram un tribu annuel de 100 000 boisseaux de blé et 110 000 gallons d’huile d’olive pure (1 Rois 5 :11). A ce jour, cependant, aucune preuve archéologique du Temple de Salomon n’a été découverte et la seule référence actuelle prouvant son existence supposée vient de la bible hébraïque. Même les descriptions architecturales de ce Premier Temple manquent d’informations spécifiques et semblent avoir été dressées sur la base de caractéristiques combinées d’autres temples en Egypte, en Mésopotamie et en Phénicie.
L’emplacement actuel de Haram al-Sharif/Mont du Temple et de l’état d’Israël sont donc idéologiquement basés sur des récits de la bible hébraïque, sa traduction frauduleuse en grec se trouvant à la célèbre bibliothèque d’Alexandrie – par 70 scribes juifs engagés par le roi Ptolémée II, le monarque grec d’Égypte de l’époque – qui comprend le transfert des récits bibliques du nord du Yémen et de l’Arabie du sud à l’Égypte et la Palestine. Qades, comme mentionné dans la bible hébraïque, était l’une des 179 montagnes du Yémen – faisant du pays la région la plus montagneuse de la péninsule arabe – 80 kilomètres au sud de la ville moderne de Taïz qui n’a aucun lien avec Jérusalem.
Dans le récit de la sagesse de Salomon offerte par Dieu et de l’âge d’or, la bible raconte la légende de sa sagesse si répandue et que Bilqis la reine de Saba était venue à Jérusalem pour apprendre de ce grand homme (1 Rois 10 :2). Bilqis faisait partie d’une longue lignée de reines matriarcales de Saba qui régnaient sur toute la péninsule du Sinaï et qui avaient connues un véritable ‘âge d’or’ avec de fabuleuses richesses rassemblées de la Route à caravane servant de route principale pour le transport d’encens, de myrrhe, de gomme, d’or, de textiles, d’ivoire et d’épices essentielles pour les cérémonies religieuses et funéraires, ainsi que la préservation des denrées alimentaires. Il est peu probable que Bilqis se soit abaissée à faire ce voyage pour rendre hommage à un autre monarque.
La véracité de ces affirmations doit donc être jugée selon la prétendue exode juive d’Égypte, leur errance dans le désert pendant 40 ans et le lien de ces événements avec la réalité de l’Israël sioniste actuel. Pour commencer, l’idéologie sioniste fondamentale se préoccupe avant tout du mot hébreu historiquement connoté Aliyah (ascension), qui signifie voyager ou migrer vers le haut, où la terre promise d’Israël était censée se trouver. Il ne serait donc pas insensé de conclure, selon les preuves disponibles et les recherches scientifiques récentes, que ces migrateurs juifs n’étaient pas venus d’Égypte – conformément aux concoctions flagrantes de la bible hébraïque – mais de quelque part du sud du Levant, où l’Arabie ancienne et le Yémen se situaient.
En réalisant assidûment la chronique de la géographie de l’Arabie ancienne et du Yémen et en étudiant les historiens arabes classiques des six СКАЧАТЬ