La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel. William Hanna
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СКАЧАТЬ était d’assurer un approvisionnement vital de munitions par Israël, munitions indispensables pour la suppression continue de la majorité noire sud-africaine. A un moment donné, Israël avait même accepté de vendre des armes nucléaires à l’Afrique du sud, mais l’accord échoua en raison des coûts prohibant. En plus de négocier un accord d’approvisionnement en munitions en utilisant Israël comme intermédiaire pour acheter des armes des autres pays qui étaient hors des limites de l’Afrique du sud, Goldman avait également contribué à arranger l’expédition par avion de produits agricoles sud-africains en Israël, où ils étaient reconditionnés et réexportés comme étant d’origine israélienne. Ces produits israéliens finissaient alors par se retrouver sur les rayons des grands supermarchés européens en violation aux lois d’embargos.

      Le service de Goldman à la nation afrikaner fut finalement reconnu en 1983 lorsqu’il fut le seul non-afrikaner à devenir membre honoré de la société secrète Afrikaner Broederbond (Confrérie), fondée après la deuxième guerre anglo-boer de 1899 lorsque la dépression, après une grave sécheresse et de mauvaises récoltes forçant de nombreux afrikaners à travailler dans les villes et les mines comme travailleurs marginaux – une situation qui avait servi à accentuer les tensions raciales entre les afrikaners et les britanniques plutôt qu’entre les blancs et les noirs. L’anglicisation forcée de la culture afrikaner et le débat de se joindre ou non aux côtés des britanniques dans la première guerre mondiale étaient également l’origine de débats et de divisions au sein du peuple afrikaner. C’est donc au cours de cette période de doute et de désillusion que l’Afrikaner Broederbond fut créé en 1918 pour œuvrer à l’unification du peuple afrikaner et provoquer la victoire électorale éventuelle du Parti national afrikaner en 1948.

      Bien que Goldman fut impressionné par la façon dont les destins de beaucoup pouvaient être déterminés en secret par la volonté de quelques-uns – parce qu’ils étaient invisibles, inconnus et ignorés – il réalisa néanmoins que la domination de la minorité blanche disparaitrait bientôt. Il lui était évident que le royaume afrikaner était voué à l’échec et que les juifs s’en tireraient en Palestine. Les afrikaners ne pourraient jamais espérer continuer de s’en tirer en Afrique du sud. Les afrikaners, contrairement aux juifs, n’avaient pas été victimes d’un Holocauste. Les souffrances des afrikaners – 26 000 (10% de la population afrikaner) sont morts dans les camps de concentration au cours de la guerre de Boer – n’étaient pas comparables à celles de l’Holocauste qui avait réuni les nombreuses compassions internationales tolérant des violations continues des droits de l’homme contre une population autochtone. Les afrikaners, contrairement aux israéliens, n’avaient pas l’avantage d’avoir le soutien des vetos américains à l’Assemblée des Nations Unies. Les afrikaners ne disposaient pas d’un réseau mondial de lobbyistes bien financés, en mesure d’acheter l’influence politique, de contrôler les reportages médiatiques et de réprimer l’opinion publique négative. Les afrikaners n’avaient pas d’agents occidentaux politiciens qui influençaient et souillaient le processus démocratique en leur faveur pour soutenir perfidement une prétendue prétention judaïque biblique à la « terre promise ».

      En février 1987, Goldman avait commencé à prendre ses dispositions pour profiter de la loi israélienne du retour : un principe fondamental de l’idéologie sioniste qui accordait à chaque juif du monde – y compris ceux dont les ancêtres n’ont jamais été ou n’ont jamais eu de lien avec Israël – le droit de s’installer sur une terre de laquelle les palestiniens autochtones avaient été terrorisés et expulsés de force par les forces paramilitaires sionistes. Par conséquent, près de sept millions de réfugiés palestiniens sans ce ‘droit de retour’ et considérés apatrides furent privés de tous les droits de l’homme fondamentaux que les gouvernements occidentaux contrôlés par les sionistes prétendaient constamment et impunément se battre pour. En juillet 1988, Goldman et sa famille retournèrent en Israël et devinrent des citoyens israéliens. Ils avaient tout simplement déménagé d’un état d’apartheid à un autre état d’apartheid, dont les politiques beaucoup plus barbares avaient été pieusement conditionnées et vendues au monde comme le seul principe de démocratie au Moyen-Orient, et ont convaincu les nations occidentales dont certaines avaient été un jour des maîtres coloniaux.

      Peu de temps après s’être installé à Jérusalem-Ouest et avoir créé son propre cabinet juridique – suite à sa brève expérience de la société en Afrique du sud – Goldman s’était joint à la Ville Sainte maçonnique anglophone. La franc-maçonnerie et le judaïsme avaient longtemps partagé une fixation du Temple de Salomon avec la tradition maçonnique alléguant que le légendaire Hiram Abiff (appelé Hiram dans la Bible), architecte et maître artificier, était un personnage allégorique avec un rôle proéminent dans une pièce secrètement jouée pendant les cérémonies d’initiation au Troisième degré de la franc-maçonnerie.

      « Le roi Salomon fit venir de Tyr Hiram, fils d’une veuve de la tribu de Nephthali, et d’un père Tyrien, qui travaillait sur l’airain. Hiram était rempli de sagesse, d’intelligence, et des savoir pour faire toutes sortes d’ouvrages d’airain. Il arriva auprès du roi Salomon, et il exécuta tous ses ouvrages… »

      Rois I 7 :13-14

      Dans le drame maçonnique, Abiff fut assassiné lors d’une visite au Temple par trois confrères artisans mécontents et envieux à qui Abiff avait refusé d’élever au rang de Maître en leur donnant le mot de passe du Maître Maçon. La restauration subséquente d’Abiff fut conforme à l’histoire séculaire basée sur la légende de l’ancien dieu égyptien, Osiris, qui après avoir été assassiné par son frère ambitieux et jaloux, fut ressuscité par sa femme, Isis, qui après diverses aventures dangereuses avait donné alors par ‘naissance virginale’ à un fils Horus qui par la suite devait venger le meurtre de son père. Par conséquent, le concept de ‘naissance virginale’ était devenu un élément essentiel pour la création d’être divins et Isis elle-même devint la personnification de cette grande capacité féminine à concevoir et à donner naissance à une vie nouvelle. Des dessins et des sculptures représentant Isis allaitant son enfant sont devenus le modèle de la Vierge chrétienne et de l’enfant, et de nombreuses qualités attribuées à l’origine à Isis furent transférées à la Mère du Christ. Afin de supplanter les divinités païennes populaires, les prêtres de l’église chrétienne devaient s’assurer que leurs propres idoles chrétiennes fabriquées par l’homme aient des caractéristiques similaires à celles des divinités païennes dans l’intention de les remplacer.

      Cette trinité d’Osiris, Isis et Horus – qui en dépit d’être une fiction de l’imagination créatrice humaine – est également devenue le prototype obligatoire d’autres dieux créés par l’homme. La représentation d’un homme éminent ou d’une divinité faisant partie d’une trinité, périssant d’abord en tant que victime d’une mauvaise action pour ressusciter avec une plus grande gloire, était devenue un sujet courant représenté dans les traditions et les rituels cultes, les organisations secrètes fraternelles et les diverses religions y compris la trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

      Il n’est donc pas surprenant qu’après avoir pris sa retraite de son cabinet d’avocat en 2004, Goldman ait gardé contact avec les représentants du gouvernement, dont beaucoup étaient des confidents et conseillers politiques. En raison de son influence en Afrique du sud, de son appartenance maçonnique et de son dévouement au rêve d’un troisième temple du judaïsme, Goldman fut le cofondateur de la Confrérie Hiramique du Troisième Temple, dont les membres étaient obligés de prononcer les vœux solennels de travailler sans relâche pour la réalisation d’un rêve basé sur un passé peu convaincant.

      Silwan, Jérusalem-Est occupée

      Le sol du salon était couvert de vieux tapis. Une vieille armoire en bois à plusieurs tiroirs était placée contre l’un СКАЧАТЬ