La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel. William Hanna
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СКАЧАТЬ naissent libres et égaux en dignité et en droits. »

      La déclaration – ratifiée par Israël par une version hébraïque disponible à la page d’accueil du site Web du Knesset – fut fondée sur le droit inaliénable à toute personne à la liberté et à l’égalité « sans distinction aucune, que ce soit la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion politique ou autre, l’origine nationale ou sociale, la propriété, la naissance ou autre ». La proclamation met un accent particulier sur les libertés de pensée, de conscience, de religion, d’expression et surtout sur le droit à une nationalité.

      Malgré cette déclaration juste, l’humanité dénaturée – encore hébétée par la Seconde guerre mondiale et éprouvant des remords de conscience de la persécution des juifs par les nazis en oubliant les millions de non-juifs morts – est restée les bras croisés, alors que des groupes armés de terroristes juifs avaient nettoyé ethniquement plus de 500 villes et villages palestiniens et avaient forcé l’exode (le film hollywoodien brisant le cœur Exodus parlait des juifs et pas des palestiniens) de plus de 750 000 hommes, femmes et enfants non-armés dont le traitement barbare sous les mains d’ Israël était désormais appelé la Nakba (catastrophe).

      Il était peut-être ironique que la première utilisation du terme ‘Nakba’ en référence au déplacement palestinien ait été faite par l’armée israélienne. En juillet 1948, lorsque la population arabe de Tirat Haifa avait refusé de se rendre, les FDI utilisèrent des tracts imprimés en arabe : « Si vous voulez vous apprêter pour la Nakba, pour éviter un désastre et vous sauver d’une catastrophe inévitable, vous devez vous rendre. » Peu de temps après, en août 1948, l’intellectuel syrien Constantin Zureiq a publié un essai intitulé ‘The Meaning of Disaster’ (La signification du désastre) avec l’affirmation que « la défaite des arabes en Palestine n’était pas uniquement un contretemps ou une atrocité temporaire. C’était une Nakba dans le sens large du terme. » Il s’est également adressé aux arabes du Moyen-Orient et les a suppliés de riposter au terrible désastre qui les avait frappé, car il sentait que la Nakba affecterait tout le monde arabe et pas uniquement le peuple palestinien.

      Bien que le peuple palestinien n’ait jamais été responsable de l’Holocauste – ils n’avaient même pas offert de se battre aux côtés des nazis comme le firent les sionistes – l’occident hypocrite dirigé par la Grande-Bretagne était prêt à offrir la Palestine et son peuple comme compensation apaisante à la cause sioniste. Donc, aujourd’hui, après presque près de soixante-dix ans de persécution pernicieuse, persistante et injuste, 7,1 millions de palestiniens déplacés dans le monde subissent le problème de réfugiés le plus prolongé et le plus grand dans l’histoire mondiale.

      Pendant ce temps, tandis que les gouvernements occidentaux et les médias dominants avec leurs doubles standards et leur hypocrisie s’amusaient à être spectateurs pacifique du plan directeur sioniste concocté par Israël pour la création d’un Grand Israël, le peuple palestinien subissait le nettoyage ethnique en devenant réfugié apatride sur son propre territoire et dans les états arabes voisins ; continuait à faire l’objet de blocus aériens, maritimes et terrestres qui empêchaient l’importation d’aliments essentiels, de fournitures médicales et de matériaux de construction ; continuait à être régulièrement arrêté, détenu et/ou violemment interrogé ; continuait à être soumis à des arrestations, à des coups, à la torture et à l’emprisonnement illimité de type-nazie sans inculpation ni procédure pendant plus de dix ans ignorant s’ils seraient libérés un jour en vertu des ordonnances de détention administrative d’Israël ; continuait à voir leurs enfants être systématiquement ciblés et détenus par les militaires et la police qui les soumettent à des violences physiques et des abus verbaux, des humiliations, des restrictions douloureuse, des cagoules, des menaces de mort, des violences physiques et des menaces d’agression sexuelle contre eux ou les membres de leurs familles, et le refus d’accès à la nourriture, l’eau et toilettes ; continuait à être soumis à la restriction de liberté de mouvement en limitant leurs mouvements, en installant des barrières de séparation, des murs, des points de contrôle et des routes construites uniquement pour les israéliens ; continuait à être la cible d’attaques – y compris l’incendie de leurs oliveraies qui sont pour nombreux leur seul moyen de subsistance – de sauvages dérangés des colonies juives illégales ; continuait à voir leurs terres expropriées illégalement ; continuait à voir leurs territoires d’avant 1967 progressivement diminuer à mesure que des colonies juives illégales s’établissaient ; continuait à voir leurs ressources naturelles volées, y compris l’eau si elle n’est pas contaminée ; continuait à devenir des sans-abris après la démolition de leurs propriétés ; continuait à ‘vivre’ sous la menace constante d’assauts militaires barbares ; et continuait à être étonnés du fait que des sociétés soi-disant civilisées, y compris les juifs de la diaspora, puissent être témoins de tout cela en tolérant, approuvant et étant complices de cette inhumanité barbare.

      En outre, pour ajouter à ces douleurs insultantes, de nombreuses victimes palestiniennes de démolitions de leurs maisons par les forces de sécurité israéliennes reçurent l’information des autorités israéliennes de l’occupation qu’ils devaient payer les frais de démolition. Un exemple de ce type est Al-Araqeeb – un ancien village palestinien sur les terres occupées par Israël en 1948 – que les gouvernements successifs israéliens ont refusé de reconnaître. Le village ne fut donc pas relié aux services publics locaux. Il avait subi 92 démolitions et aujourd’hui ses habitants doivent payer deux millions de nouveaux shekels israéliens (environ 460 000 euros/360 000 livres sterling/ 515 000 dollars américains) aux autorités israéliennes comme frais de démolition. Ce montant représente les frais d’une seule démolition. Les palestiniens seront probablement confrontés à des frais supplémentaires pour les démolitions de près de 40 villages palestiniens, tel qu’Al-Araqeeb.

      Avant même d’avoir soudoyé et payé pour sa création en tant qu’état, Israël n’avait aucune intention de coexistence pacifique avec ses voisins, aucune intention d’honorer les résolutions de l’ONU ou de respecter le droit international des droits de l’homme et certainement aucune intention de considérer la solution de deux états. Le premier ministre israélien David Ben-Gurion n’était pas le premier sioniste à croire à l’abolition de la partition et à l’occupation juive de toute la Palestine. Theodor Herzl, le fondateur du sionisme moderne, était d’avis que « nous essayerons de faire passer la population (arabe) démunie de l’autre côté de la frontière en lui procurant de l’emploi dans des pays transit, tout en lui refusant un emploi dans notre pays… le processus d’expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené de manière discrète et circonspecte. » Ce point de vue fut ensuite repris par d’autres sionistes importants.

      « Prenez la déclaration d’indépendance américaine. Elle ne contient aucune mention de limites territoriales. Nous ne sommes pas obligés de fixer les limites de l’état. »

       Moshe Dayan, Jerusalem Post, 08/10/1967.

      « La colonisation de la Terre d’Israël est l’essence du sionisme. Sans la colonisation, nous n’accomplirons pas le sionisme, c’est aussi simple que ça. »

      Yitzhak Shamir, Ma'ariv, 02/21/1997.

      « En termes stratégiques, les colonies (en Judée, Samarie et Gaza) sont sans importance. » « Ce qui les rend importantes, » ajouta-t-il « est qu’elles constituent un obstacle, un obstacle insurmontable à la création d’un état arabe indépendant à l’ouest de la rivière jordanienne. »

      Binyamin Begin, fils du feu Menachem Begin et une voix importante du parti Likud a écrit en 1991. Cité dans Deliberate Deceptions (Les déceptions délibérées) de Paul Findley.

      Sur cette base, les СКАЧАТЬ