Название: La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel
Автор: William Hanna
Издательство: Tektime S.r.l.s.
Жанр: Современная зарубежная литература
isbn: 9788873045267
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L’affirmation que les tablettes en pierre d’origine sur lesquelles Dieu avait écrit n’avaient pas été en fait placées dans l’Arche était naturellement la cause d’une consternation, parce que le récit de l’Arche était basé sur cette même hypothèse que les érudits judaïques reconnaissaient être suspects. Pour résoudre ce problème, un compromis fut approuvé au Moyen-âge par les théologiens concluant l’existence de deux Arches : une que Béséléel avait construite (Exode 31) et sa réplique contenant les tablettes brisées par Moïse. Il fut néanmoins souligné que c’était l’Arche d’origine de Béséléel qui avait fini dans le Temple de Salomon. Le sort de la réplique contenant les Commandements était devenu un problème que les historiens juifs avaient religieusement évité d’aborder et avaient laissé le travail d’exploration de la fable à une fraternité chrétienne éthiopienne.
L’une des nombreuses idées fausses est que Moïse ait écrit le Pentateuque (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome), alors que les savants savaient qu’ils avaient été écrits par des scribes à Jérusalem à différentes époques, probablement à la fin de la période postexilique – entre la fin de l’exil juif à Babylone en 538 av. J.- C. et le 1er siècle – dans le but de concocter une histoire mythique pour une nation hébraïque basée sur les coutumes, les déclarations et les légendes d’autres nations. Environ 700 ans après la mort de Moïse, le Deutéronome fut écrit d’une manière qui suggérait que les mots étaient sortis directement de la bouche de Moïse. Ce fut également le cas de l’Exode, faisant partie de la création du folklore qui justifierait l’invasion des israélite tirée du récit cananéen en alléguant la volonté de Dieu lorsque Moïse a déclaré soi-disant « lorsque l’Eternel, ton Dieu, te les auras livrées et que tu les auras battues, tu les dévoueras par interdit, tu ne traiteras point d’alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce. » (Deutéronome 7 :2). « Car tu dévoueras ces peuples par interdit, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens, et les Jébusiens, comme l’Eternel, ton Dieu, te l’a ordonné. » (Deutéronome 20 :17) ; « l’Eternel, ton Dieu, marchera lui-même devant toi, il détruira ces nations devant toi, et tu t’en rendras maître. Josué marchera aussi devant toi, comme l’Eternel l’a dit. » (Deutéronome 31 :3) Aujourd’hui au 21ème siècle, le peuple palestinien se trouve encore dépossédé de ses terres, privé de sa culture et ethniquement nettoyé avec une impunité arrogante, conformément aux concoctions artificielles des anciens scribes hébreux.
Le consensus de l’opinion savante est que ces récits provenaient de quatre sources différentes, combinées sur une période de temps pour produire les cinq premiers livres de la bible sous forme de composé. Les sources étaient mentionnées comme J, la source Jahwiste (de la translittération allemande de l’hébreu de YHWH) ; E, la source Elohiste ; P, la source de prêtre ; et D, la source deutéronomiste. Par conséquent, le Pentateuque (que les juifs appellent la Torah) fut composé de documents provenant de six siècles de folklore combinés pour produire un récit imaginable de la création du monde par Dieu et de sa relation aux hommes en général et en particulier avec les juifs.
Une contradiction apparente indélébile existait au sujet du sanctuaire transportable de l’Arche. Les détails de description du Tabernacle de la Congrégation dans le Pentateuque de prêtre (‘P’) sont tout-à-fait différents de la description beaucoup plus simple de l’Elohist (‘E’) disant que « Moïse prit la tente et la dressa hors du camp, à quelque distance ; il l’appela tente d’assignation ; et tous ceux qui consultaient l’Eternel allaient vers la tente d’assignation, qui était hors du camp. » (Exode 33 :7). La description du prêtre décrivant un magnifique Tabernacle situé au milieu du camp avec des préposés et des gardiens lévites est entièrement en contraste avec la description de l’Exode. Cette version du Tabernacle – qui par la suite fut considérée comme celle reproduite dans le Temple de Salomon – avait de lourds murs en planches drapés de peaux épaisses de lin et de chèvre et pourvu d’un autel, de meubles, de tentures, d’anneaux et autres ornements. Un sanctuaire difficile à transporter contrairement à la simplicité de la tente sanctuaire d’Elohim.
Il convient également de noter qu’à la période évangélique du premier siècle, il n’y avait pas encore aucun texte juif disponible mais uniquement une série de textes écrits par différentes personnes, comme le prouve la découverte de parchemins dans la cave de Qumrân située environ à deux kilomètres à l’intérieur des terres de la rive nord-ouest de la mer Morte. Ces parchemins étaient destinés à être utilisés dans les synagogues plutôt que d’être mis à la disposition du grand public. Le premier ensemble de textes composés reconnus comme étant la bible hébraïque n’a existé qu’après la chute de Jérusalem sous les romains en l’an 70 avec la composition de l’Ancien Testament écrit dans un style hébreu utilisant uniquement des consonnes. Une traduction en grecque fut alors réalisée – appelée le Septante (du latin septuaginta : soixante-dix) parce que soixante-douze savants ont été responsables de sa traduction – pour répondre au nombre croissant de juifs hellénistes parlant grec. Au cours du quatrième siècle, St Jérôme avait réalisé une traduction en Latin, appelée la Vulgate, qui fut ensuite utilisée par le christianisme. Malheureusement, une recherche impartiale avait suggéré fortement que la traduction grecque du Septuaginta des récits hébreux – en réalité non mérités d’être appelés la bible – était plutôt une falsification grossière, une tromperie pernicieuse qui a continué à laver le cerveau des foules crédules et à affecter de manière néfaste le destin de l’humanité.
Vers l’an 900, les savants juifs connus sous le nom de Massorètes – pour avoir ajouté la Massorah, une série de notes traditionnelles au texte – ont produit à partir du vieux texte hébreu une nouvelle forme connue sous le nom de Codex Petropolitanus. Donc indépendamment du texte massorétique, la Vulgate latine, la version anglaise et les autres traductions datent toutes de notre ère et ont subi des ajustements de traduction et d’interprétation par des scribes engagés à fournir un récit – même si cela nécessitait à étirer la vérité – qui servirait de conviction religieuse commune pour l’unification d’un peuple désespéré d’établir et de préserver une identité unique face à l’oppression discriminatoire. Il est également important de reconnaître que les références historiques à l’Arche dans le livre de l’Exode et dans la majeure partie de l’Ancien Testament étaient fréquentes et comprenait des récits de son rôle central dans la conquête de Canaan par les israélites, de son pouvoir manifeste à tuer sans prévenir tous ceux qui désobéissaient aux règles et de la furie de son pouvoir déchaîné à provoquer des tumeurs à l’échelle pandémique.
Depuis lors, les historiens et les savants ont conjecturé que l’Arche aurait été emportée et détruite, intentionnellement cachée sous le Mont du Temple, retirée de Jérusalem avant l’invasion babylonienne, emmenée en Ethiopie par le prince éthiopien Ménélik I le fils supposé du roi Salomon et de la reine Saba, relocalisée par les prêtres juifs sous le règne de Manassé ou tout simplement élevée miraculeusement par une intervention divine. Bien que la dernière allusion connue pour l’Arche dans le Temple date de 701 av. J.-C., lorsque le roi assyrien Sennachérib encercla les forces d’Ezéchias à Jérusalem, l’existence et la destruction ou le déplacement du Temple reste toujours un sujet à débattre.
Malgré l’incertitude de l’existence réelle du Puits des âmes – ou même de l’Arche de l’alliance – son emplacement était supposé être au Haram al-Sharif/Mont du Temple en dessous d’une grotte naturelle sous la roche qu’Abraham avait préparé pour sacrifier son fils Isaac selon les juifs et d’où Mahomet est monté au ciel selon les musulmans. En tapant sur le sol de la grotte, un mystérieux СКАЧАТЬ