Название: La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel
Автор: William Hanna
Издательство: Tektime S.r.l.s.
Жанр: Современная зарубежная литература
isbn: 9788873045267
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Les découvertes archéologiques s’étaient révélées être cohérentes avec les conclusions de l’école critique des études bibliques selon lesquelles David et Salomon auraient pu être des chefs tribaux du royaume régnant sur des petites zones dont Hébron et Jérusalem, prouvant qu’ils n’étaient pas seulement des royaumes séparés et indépendants mais parfois même des adversaires. Par conséquent, le récit colmaté de la monarchie unifiée est une concoction historique imaginaire écrite au plus tôt à l’époque du Royaume de Judée dont le nom est toujours un mystère. Ce qui était étonnant dans tout cela était le fait qu’un état-nation du peuple juif – y compris le très intelligent Abe Goldman – citait des erreurs bibliques flagrantes comme justification à son appropriation illégale et violente des terres, des biens et des ressources palestiniens.
Tunnels du Mur occidental, Jérusalem-Est, Territoires occupés palestiniens
Yaakov Katzir était un juif ashkénaze de Russie, qui au sens strict du terme n’était pas un sémite. La recherche minutieuse et impartiale avait en effet révélé que le mot ‘sémite’ n’avait aucun rapport avec un groupe religieux ou ethnique particulier mais avec un groupe à langues sémitiques, y compris l’amharique (parlé par les éthiopiens et les érythréens sur les terres anciennes d’Abyssinie), l’arabe (parlé par les arabes et autres pays musulmans étant la langue du Coran), l’araméen (parlé principalement par les chrétiens d’Irak, certains catholiques et chrétiens maronites), l’hébreu (parlé par les israéliens, certains juifs et autres en dehors d’Israël) et le syriaque (parlé par différentes parties de la Syrie et du Moyen-Orient).
Les experts linguistiques soulignent également qu’Abraham, le père des arabes et des juifs, ne parlait pas hébreu, mais l’araméen qui était la langue de la terre. Les juifs authentiquement génétiques venaient d’Espagne, du Portugal, de l’Afrique du nord et du Moyen-Orient et étaient connus sous le nom de ‘Séfarades’, un mot dérivé de l’hébreu ‘Sepharad’ qui se rapporte à l’Espagne. Les juifs séfarades, à cause de leur familiarité avec leur propre histoire et la véritable signification du mot ‘sémite’, ont tendance à éviter le terme ‘antisémitisme’ car il est fondamentalement absurde. Alternativement, les juifs ashkénazes profitant de la loi israélienne du retour – la législation israélienne adoptée le 5 juillet 1950 donnant aux juifs le droit au retour, le droit de vivre en Israël et le droit d’obtenir la citoyenneté israélienne – n’ont aucun lien avec la Palestine tel observé par H. G. Wells dans son Outline of History (Un aperçu de l’histoire) : « Il est très probable que la plus grande partie des ancêtres des juifs n’ait ‘jamais’ vécu en Palestine, ce qui en témoigne la prépondérance de l’affirmation historique sur les faits. »
Même l’hypothèse de longue date que les juifs ashkénazes descendaient des khazars – un royaume multi-ethnique qui comprenait les iraniens, les turcs, les slaves et les circassiens qui se seraient convertis au judaïsme par ordre de leur roi – fut discréditée par des études prouvant une lignée maternelle largement dérivée de l’Europe. Selon de nouvelles preuves provenant d’une étude récente d’ADN mitochondrial – transmis exclusivement de la mère à l’enfant – les juifs ashkénazes descendaient de femmes européennes préhistoriques sans aucun rapport avec les anciennes tribus d’Israël. Cela contredit également l’idée persistante que les juifs européens étaient pour la plupart des descendants de personnes ayant quitté Israël et le Moyen-Orient il y a environ 2000 ans.
Sous le titre de ‘Une brève histoire des termes pour les juifs’ dans l’Almanach juif de 1980, une déclaration a été faite que : « à proprement parler, il est incorrect d’appeler un ancien israélite, un ‘juif’ ou d’appeler un juif contemporain, un israélite ou un hébreu. » Cependant, en 1970, Israël a étendu le droit de retour, d’entrée et de colonisation pour introduire des personnes d’ascendance juive avec leurs épouses en continuant à expulser de force et à persécuter les indigènes palestiniens. Ces derniers n’ont aucun droit de résidents dans les camps de réfugiés qui ne sont plus ou moins que des camps de concentration.
Les réunions de la Fraternité hiramique du Troisième Temple étant organisées au troisième lundi de chaque mois, Yaakov Katzir fut autorisé à visiter les tunnels du Mur Occidental – le plus grand projet archéologique-touristique de la Vieille Ville – le vendredi précédent pour qu’il puisse fournir à ses collègues un rapport sur le progrès des fouilles en cours depuis 1969. La prochaine réunion de la Fraternité était d’une importance particulière, car un invité d’honneur du Conseil sanhédrin serait présent. Le sanhédrin récemment établi – qui était le conseil suprême ou la cour de l’ancien Israël – se composait d’anciens (juges) dont la dernière décision d’engagement à une époque lointaine semblait avoir été prise en 358 avec l’adoption du calendrier hébreu.
Katzir n’était cependant intéressé que par une fouille particulière qui se déroulait dans le plus grand secret. En conséquence, les tunnels du Mur Occidental étant ouverts aux visiteurs du dimanche au jeudi de sept heures du matin à six heures le soir et vendredi jusqu’à midi, certaines tâches de cette fouille secrète et illégale n’étaient possibles qu’après la fermeture du vendredi et durant toute la journée du samedi, le sabbat juif. Katzir arrivait toujours avant l’heure de la fermeture et se mêlait à l’équipe de creuseurs assermentés, qui étaient censés être des employés de la Western Wall Heritage Foundation.
Les travaux sur cette excavation ont été lancés environ un an et demi plus tôt avec la construction d’une trappe à technologie de pointe avec un conduit creusé verticalement pour la rendre invisible. La trappe était située juste en face de la Porte des Marchands de coton – construite en même temps que le marché au XIVème siècle par l’émir Mamelouke Tankiz – et en ligne avec le Dôme du Rocher. Le conduit vertical de neuf pieds était équipé d’une échelle en aluminium menant à une pièce carrée de 20 pieds qui servait de débarras d’où le creusement du tunnel avait été fait. L’évacuation des matériaux excavés et l’entrée des tôles en acier galvanisé, des tuyaux et de seuils de boue pour consolider le toit du tunnel, présentaient un problème. Des stratagèmes et des précautions compliqués devaient être pris pour éviter d’attirer l’attention ou la suspicion.
Le tunnel conduisait vers l’emplacement présumé du Puits des âmes qui, selon la croyance de certains toujours à prouver, contenait l’Arche de l’Alliance mythique contenant les originaux des tablettes des Dix Commandements que Dieu aurait donnés à Moïse sur le mont Sinaï lorsque les anciens israélites erraient dans le désert. Le mot Ark était l’origine du mot moderne Arche et dérivé du mot Arca en latin signifiant une boîte, un coffre ou une caisse. Les objets cachés dans ces conteneurs étaient considérés comme être arcane, et toute chose de profondément mystérieuse était un arcanum comme en alchimie et dans le Tarot (de l’italien Tarocchi). Un entrepôt pour la conservation des documents était une archive, les objets de l’antiquité étant archaïque. Par conséquent, l’excavation et l’étude des objets archaïques étaient appelés archéologie.
Une certaine confusion biblique tournait autour de ces tablettes : par exemple, dans Exode 40 : 20 il est dit qu’ « Il СКАЧАТЬ