Название: La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel
Автор: William Hanna
Издательство: Tektime S.r.l.s.
Жанр: Современная зарубежная литература
isbn: 9788873045267
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Bien que le Mossad soit relativement modeste comparé à beaucoup d’autres services de renseignement, il avait cependant réussi à élargir son efficacité opérationnelle en dirigeant un réseau d’actifs étrangers et sayanim (aides volontaires) pour participer aux opérations locales de renseignement et d’espionnage. Sayanim sont des activistes étrangers juifs non-officiels recrutés sous la promesse chargée d’émotion qu’en fournissant à Israël et à ses agents une assistance et/ou un soutien lorsque nécessaires en utilisant leurs capacités professionnelles – banquiers, hommes d’affaires, fonctionnaires, dirigeants communautaires, chefs d’entreprise, médecins, journalistes, politiciens, etc. –, ils aideraient à sauver des vies juives. Les Sayanim, qui réunissaient des membres du conseil des députés pour juifs et des plus grands organismes gouvernementaux dans les communautés nationales, n’étaient pas rémunérés pour leurs services accomplis. Leur travail était rempli par dévotion et devoir envers Israël.
Katsas, ou agents de renseignement, supervisaient entre-autre les sayanim dont l’aide pouvait être d’une importance stratégique, tels qu’offrir des hébergements, des soins médicaux, un soutien logistique et financier pour les opérations. Les Sayanim entretenaient des contacts réguliers avec leurs superviseurs katsa à qui ils fournissaient régulièrement des nouvelles et des informations locales, notamment des ragots, des rumeurs, des programmes de radio et télévision, des articles ou reportages dans les journaux et tout ce qui pouvait être utile au Mossad et à ses agents. Les Sayanim rassemblaient également des données techniques et toutes sortes d’autres informations manifestes.
Bien qu’ils soient membres réguliers et supposés honnêtes de leurs communautés, les sayanim menaient néanmoins une double vie en étant étroitement associés au réseau de renseignement du Mossad. Une telle implication – en particulier aux États-Unis, où les questions de loyauté furent soulevées par le fait que de nombreux juifs américains importants possédaient également la citoyenneté israélienne – a conduit que des juifs de la diaspora soient accusés d’avoir une allégeance plus forte pour Israël que pour leurs pays d’origine. Les critiques de cette nature ont été simplement démenties par les juifs comme étant antisémites. Les sources de renseignements avaient estimé que le réseau sayanim mondial comptait plus de 100 000 personnes.
Les actifs par contre, contrairement aux sayanim, n’avaient pas à être juifs et comprenaient les anciens et actuels premiers ministres britanniques, les anciens et les actuels présidents français, les anciens et les actuels parlementaires dans les pays européens et bien sûr de nombreux membres du Congrès américain bicaméral. L’utilisation des actifs – ou des ‘agents d’influence’ non-officieux dans la politique, les médias et autres professions importantes – a permis à Israël d’exercer une influence en son nom pour garantir que ses actions et politiques illégales soient toujours acceptées dans les cercles politiques et rapportées par les médias dans les termes les plus positifs et les plus encourageants possibles. Le succès mondial du Mossad – comme celui d’Israël – était dans une grande mesure dû au fait qu’il était toujours autorisé à s’en tirer avec un type d’activités illégales qui ne seraient pas tolérées aux agences de renseignement des autres pays.
La mission de Pierre à Paris était d’implanter une autre opération israélienne à faux-drapeau qui apparaîtrait inévitablement non seulement antisémite, mais également une attaque terroriste islamique contre les ‘libertés’ chères dont les citoyens occidentaux trompés croient en jouir. A la suite de l’implication de Pierre dans ces opérations, il savait d’expérience que le succès dépendait d’un nombre important de facteurs, y compris la structure de commandement d’individus obscurs et non-identifiés initiant et finançant l’opération, le recrutement d’un ou plusieurs gars simplets à faible QI ou de gars sur lesquels les médias traditionnels se concentraient comme étant les auteurs présumés comme ce fut le cas de Lee Harvey Oswald dans l’assassinat du président John F. Kennedy en novembre 1963, l’utilisation de professionnels hautement qualifiés qui tout en organisant et incitant aux attaques sont restés anonymes et invisibles de sorte que la culpabilité soit attribuée au bouc émissaire, et finalement un contrôle essentiel ou une influence sur les médias dominants dont la conformité à diffuser la désinformation servait à tromper le grand public en lui faisant croire que les simplets à faible QI étaient eux-mêmes responsables et non leurs instigateurs invisibles insaisissables et leurs agents professionnels.
La capacité audacieuse d’Israël à mener de telles opérations en toute impunité était justifiée par le fait que même lorsque ses opérations faux-drapeau échouaient ou étaient divulguées, Israël réussissait à échapper à la rétribution, comme ce fut le cas de l’affaire Lavon : une opération secrète israélienne baptisée Opération Susannah menée en 1954 en Égypte qui avait impliqué le recrutement de juifs égyptiens pour planter des bombes dans des cibles civiles, cinémas, bibliothèques égyptiennes, américaines et britanniques et des centres d’éducation américains. Les attentats devaient être imputés aux Frères musulmans, aux communistes, aux nationalistes et aux mécontents égyptiens en vue de créer un climat d’instabilité violente qui inciterait le gouvernement britannique à garder ses troupes d’occupation dans la région du canal de Suez en Égypte. Comme il s’est avéré que la seule victime de l’opération était l’un d’eux portant une bombe qui s’était déclenchée accidentellement avant de la placer dans un cinéma, le groupe d’agents présumés terroristes fut arrêté, dont deux de ses conspirateurs se suicidèrent et les deux autres furent jugés et exécutés.
Bien que l’opération ait échoué, elle avait néanmoins servi l’objectif d’Israël en déclenchant une série d’événement impliquant les relations de pouvoir au Moyen-Orient, qui eut une répercussion jusqu’à ce jour : le procès public initial et la condamnation de huit juifs égyptiens qui ont mené l’opération sous faux-drapeau, une incursion de représailles militaires d’Israël sur Gaza assassinant 39 égyptiens, un accord d’armement égyptien-soviétique subséquent qui avait mis en colère les dirigeants américains et britanniques renonçant à soutenir financièrement la construction du barrage d’Assouan, la nationalisation énoncée du Canal de Suez par le président égyptien Nasser en représailles au retrait de l’aide, et suivi par l’invasion tripartite ratée en 1956 par Israël, la Grande-Bretagne et la France dans une tentative de renverser Nasser. A la suite de cette invasion ratée, la France a élargi et accéléré sa coopération nucléaire avec Israël, ce qui a finalement permis à l’Etat juif de produire des armes nucléaires malgré l’opposition du président américain John F. Kennedy suivi par son assassinat avec l’implication du Mossad d’Israël.
Plus de dix ans plus tard, le 8 juin 1967, des avions de combat et des torpilleurs maritimes israéliens sans noms attaquèrent l’USS Liberty – un navire de recherche technique naval dans les eaux internationales au nord de la péninsule du Sinaï – tuant 34 membres d’équipage et blessant 170 autres en endommageant gravement le navire - en vue de blâmer les égyptiens pour que les États-Unis entrent en guerre aux côtés d’Israël. L’explication d’Israël, selon laquelle il pensait que le navire était égyptien, fut par la suite démentie à plusieurs reprises par les officiers américains du navire qui étaient certains que l’intention d’Israël était de les faire couler, par un pilote du navire israélien qui avait immédiatement reconnu le navire comme étant américain et d’en avoir informé son quartier général lui ayant demandé d’ignorer le drapeau américain et de poursuivre l’attaque – ce pilote fut arrêté à son retour à la base -, par l’ambassadeur des États-Unis au Liban de l’époque qui avait affirmé que la radio de surveillance de l’ambassade avait entendu les protestations de ce pilote, par un commandant israélien à double nationalité membre du conseil de guerre qui avait affirmé qu’il n’y avait aucun doute que l’USS Liberty était bien un navire américain, par un ancien avocat impliqué dans l’enquête militaire concernant СКАЧАТЬ