Sa Princesse Vierge. Grace Goodwin
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Название: Sa Princesse Vierge

Автор: Grace Goodwin

Издательство: Bookwire

Жанр: Языкознание

Серия: Programme des Épouses Interstellaires- Les Vierges

isbn: 9783969534977

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СКАЧАТЬ Tu ne respectes pas les règles, contrairement à Von. Alors tu dois être une facile à cuire.

      Sa main se posa sur mes fesses et entama un massage qui me fit très vite perdre toute combativité. Seigneur, s’il me déshabillait un jour, j’allais avoir des ennuis. Je ferai tout ce qu’il voudrait, où il voudrait.

      — Oui, tu es facile à soulever dans tous les sens.

      — Cette expression n’existe pas.

      — Maintenant, si.

      Il continua son massage, et je ne tentai même pas de retenir un soupir satisfait. Il était en sécurité, n’était pas mourant ‒ pas pour le moment, en tout cas ‒, et ma cheville me faisait effectivement un mal de chien. Mais mon émotion principale, celle qui faisait que j’avais baissé les armes, c’était le soulagement. Nous étions ensemble, à présent. Tout le reste s’arrangerait. Forcément.

      — Sers-toi de cette unité de communication pour appeler Von et nous faire sortir d’ici, s’il te plaît, lui dis-je.

      — Ces Chasseurs sont loin ?

      Je parvins à hausser les épaules.

      — Je ne sais pas. Ils sont sur la Pierre Angulaire. Mais ils ont été très occupés par cette histoire de « trois virginités » depuis qu’ils ont trouvé leurs compagnes. Ils les ont revendiquées, mais ils ne s’arrêtent pas pour autant. Ils ne seront peut-être pas disponibles... tout de suite.

      Je sentis le rouge me monter aux jours alors que je tentais de lui expliquer l’évidence. Il avait dû percevoir quelque chose dans ma voix, car son regard était braqué sur mon visage, et ses yeux étaient pleins d’avidité. De fascination.

      De possessivité.

      J’avais vu cette expression sur le visage des autres Chasseurs quand ils avaient trouvé leurs compagnes. Et j’avais beau avoir l’impression d’être une amoureuse éperdue, romantique et un peu idiote, la voir sur le visage de Gage fit battre mon cœur à cent à l’heure et me fit oublier tout le reste tant je le désirais. J’avais envie qu’il me regarde comme ça quand il serait en mesure de passer à l’action.

      Il réfléchit à ce que j’avais dit. J’étais patiente, lui laissais du temps. Je ne lui en voulais pas. Des gens voulaient sa mort. Vu son boulot, la liste devait être longue. Trop longue. Il ne voulait pas finir dans une grotte à nouveau.

      — Bon, d’accord. On va appeler tes amis. Leur demander de nous aider dès qu’ils arriveront à se décoller de leurs compagnes.

      Il n’y aurait pas de décollage à faire. Lexi et surtout Katie n’étaient pas du genre à jouer les femmes au foyer, mais je ne dis rien. Il apprendrait la vérité lorsqu’ils arriveraient. S’ils venaient nous chercher.

      Il le fallait.

      Je me servis de l’unité de communication pour appeler Katie. Je ne fus pas surprise lorsque Bryn répondit quelques secondes plus tard, en exigeant de savoir où je me trouvais. Je ne leur parlai pas de Gage. Lorsque Bryn m’assura qu’ils étaient en chemin, je raccrochai.

      — Je pense qu’il est plus sûr de ne pas dévoiler ton nom par le système de communication avant qu’ils arrivent.

      Il hocha la tête, son regard chaleureux alors qu’il m’observait.

      — Tu es une femme intéressante, Danielle. Je ferai confiance à tes amis, mais pour l’instant, n’avertis personne d’autre.

      Il leva les yeux pour regarder l’horizon, et je vis le Chasseur en lui pour la première fois. Dur. Froid. Impitoyable.

      — La cérémonie de l’ascension se tient dans quelques jours. Jusque-là, nous devrons nous montrer prudents.

      — Et ensuite ?

      — Ensuite, je passerai cette planète au peigne fin, accompagné de Chasseurs loyaux, jusqu’à ce que le traître subisse le sort qu’il mérite.

      3

       Dani, demeure de Bryn, Feris 5

      Je me trouvais dans la plus grande baignoire que j’avais jamais vue. Sur Terre, on l’aurait prise pour un jacuzzi, mais l’eau n’était pas aussi brûlante. Et cette baignoire se trouvait dans une salle de bains, pas dehors. En fait, elle se trouvait même dans le sol. L’eau était chaude, pleine d’huiles parfumées qui sentaient la nature, et j’avais une vue splendide.

      Gage se trouvait sous la douche, ce que les habitants d’Everis appelaient une cabine de lavage, et était en train de se savonner le torse. Il n’avait pas d’inhibitions, pas la moindre pudeur, car il savait très bien que j’étais en train de le regarder.

      Von et Bryn avaient répondu à notre appel en un temps record. Quand Gage leur avait expliqué ce qui s’était passé, ils avaient admis qu’il valait mieux qu’il reste caché. La personne qui voulait le tuer devait croire qu’elle avait réussi, en tout cas pour l’instant. Jusqu’à ce que nous découvrions qui était impliqué.

      Bryn nous avait prêté sa maison afin que nous récupérions et que nous nous cachions. Comme Gage et lui ne s’étaient jamais rencontrés et n’avaient aucun lien hormis le fait qu’ils avaient des compagnes terriennes, Gage estimait que cette solution était convenable. Nous n’en avions pas beaucoup. En tant que chef des Sept, Gage menait une vie très publique. J’imaginais qu’il devait être comme les célébrités terriennes, que tout le monde était mis au courant dès qu’il était victime du moindre éternuement.

      C’est pour cela que nous avions donné nos coordonnées à Bryn et qu’il était venu nous chercher, accompagné de Von, Lexi et Katie, en navette. C’était le terme qu’il avait employé. Moi ? Je trouvais que ça ressemblait à un petit vaisseau spatial sorti tout droit de Star Trek.

      Me téléporter tout droit depuis la Terre était une chose ; j’étais endormie. Mais ça ? J’avais été éveillée, et émerveillée. D’accord, je venais de trouver mon Compagnon Marqué, l’avais sauvé d’une mort certaine, et là je me trouvais dans un vaisseau spatial ! Je survolais Everis ! Cela m’avait fait réaliser que, comme dans le Magicien d’Oz, nous n’étions plus au Kansas.

      Et lorsque Bryn avait tendu à Gage un bâton bleu luisant qui guérissait apparemment toutes sortes de blessures quand il était agité, j’avais fait une overdose de technologies. Mais quand Gage s’était accroupi devant moi et l’avait passée au-dessus de ma cheville, et que ma douleur s’était réduite, puis avait disparu, j’avais été émerveillée. Et agacée. Il avait été torturé et laissé pour mort, et il voulait soigner ma cheville ? Quel imbécile ! J’avais fini par le convaincre que j’allais bien, et il avait enfin utilisé la baguette sur lui. Avec toutes ses entailles, ses bleus et son sang séché, il était difficile de déterminer s’il était guéri, mais son visage s’était détendu, et les plis d’amertume autour de ses lèvres s’étaient lissés.

      Et à présent que nous étions installés dans la maison de Bryn ‒ une demeure étonnamment spacieuse ‒, СКАЧАТЬ