Sa Princesse Vierge. Grace Goodwin
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Название: Sa Princesse Vierge

Автор: Grace Goodwin

Издательство: Bookwire

Жанр: Языкознание

Серия: Programme des Épouses Interstellaires- Les Vierges

isbn: 9783969534977

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СКАЧАТЬ bien transposées par l’unité langagière de la Gardienne Égara.

      — Ils ne vivent pas vraiment dans des cavernes. Sur Terre, c’est comme ça qu’on appelle les hommes trop protecteurs, dominants et autoritaires.

      — Qui ça, on ?

      — Les femmes.

      Cela le fit sourire, et je sus que je voudrais le voir amusé beaucoup plus souvent à l’avenir.

      — Alors ils doivent être d’excellents compagnons, car c’est exactement comme ça que je compte me comporter avec toi. Trop protecteur, autoritaire et certainement dominant.

      Je battis des cils dans sa direction et je souris pour la première fois depuis une éternité.

      — Tu sais ce qui est arrivé aux hommes des cavernes, sur Terre ?

      Il me serra contre lui, nos corps pressés l’un contre l’autre dans une étreinte chaleureuse qui était bien plus qu’un premier contact. J’avais l’impression d’avoir trouvé mon foyer. Quand il pencha la tête et que ses lèvres s’attardèrent dans ma masse de cheveux emmêlés, juste au-dessus de mon oreille, je le sentis sourire.

      — Ils ont gardé leurs compagnes en sécurité et très, très nues pour qu’elles ne passent pas une seule journée sans faire l’expérience d’un plaisir passionné et charnel aux mains de leurs maîtres ?

      — Non.

      Bon sang, est-ce que mon sexe était mouillé et douloureux ? Maintenant ? Dans ce trou à rats, alors que mon compagnon était blessé et plein de sang, couvert de plusieurs jours de sueur et de saletés ? Beurk.

      Il me grogna à l’oreille et me serra davantage, jusqu’à ce que je sente son membre long et dur.

      — C’est ce qui va t’arriver, Danielle, une fois qu’on aura échappé à cet endroit et que tu seras guérie. Je te revendiquerai selon l’ordre sacré des trois. J’apprendrai tous les secrets que ton corps tentera de me cacher. Je te pousserai à me supplier de te faire jouir et à crier mon nom. Je t’embrasserai de la tête aux pieds, compagne. Je te conquerrai. Te ferai mienne.

       Beau parleur.

      — Dès que je serai guérie ? Tu es dans un état lamentable. Moi, je vais bien.

      — Non. Pas du tout. Et dès que nous aurons une baguette ReGen sous la main, tu seras soignée.

      — Et toi ? demandai-je en reculant pour lever les yeux ‒ très haut ‒ vers les siens.

      — Mes blessures ne sont rien comparées aux tiennes. Tu seras soignée en premier.

      Il était sérieux ? Il tenait à peine debout. Il était en sang, à cause de blessures innombrables. Il était glacé. Affamé. Et c’était pour ma cheville qu’il s’inquiétait ?

      — Ma blessure à la cheville date d’il y a plusieurs mois, sur Terre. Ce n’est rien. Elle me fait juste un peu mal parce que j’ai beaucoup marché.

      — Tu seras soignée en priorité. Ce n’est pas négociable, Danielle. Si tu refuses, je te fesserai pour te punir de ta désobéissance, comme je devrais d’ailleurs le faire maintenant, puisque tu m’as défié.

      — Je t’ai sauvé la vie.

      Son regard passa de l’intensité à la sensualité en un instant.

      — Et tu as risqué la tienne.

      — Tu pourrais essayer de te montrer reconnaissant.

      — Je suis content que par un miracle des dieux, tu m’aies trouvé et que tu aies survécu. Tu ne referas plus jamais rien d’aussi imprudent.

      — Merde. Et moi qui croyais que Von et Bryn étaient autoritaires.

      — Le Commandant Von ? Le Chasseur d’Élite ?

      Son ton changea une fois de plus, passant de l’arrogance et l’autorité agaçantes à la curiosité. J’avais du mal à suivre, avec tous ces changements d’humeur. J’avais l’impression d’être un chat en train de courir après le faisceau d’un rayon laser. Saute ici. Non, là. Non...

      — Oui. Von et Bryn sont des Chasseurs d’Élite. Ils sont accouplés à mes amies, Katie et Lexi. Je te l’ai déjà dit. C’est eux que nous devrions appeler. Je leur fais confiance.

      Son visage se détendit et devint presque calme, même si je sentais la tension dans son corps alors qu’il restait attentif au monde environnant, observant, écoutant. Mais je faisais la même chose. Et je n’étais pas à moitié morte. Nous étions bel et bien seuls ici.

      — Tu les connais ? demandai-je.

      — J’ai entendu parler de Von lors de réunions du Conseil. Il y a peu de temps, nous avons confié une mission délicate à Bryn.

      — Oui, sur Rogue 5. C’était un vrai bordel, dis-je en le regardant, les sourcils froncés.

      Mais ma désapprobation n’était rien comparée à sa réaction.

      — C’est une information top secrète, Danielle. Une affaire politique très sensible. Comment connais-tu ces détails ?

      Je levai les yeux au ciel.

      — Katie est la compagne de Bryn, tu te rappelles ? Et elle est l’une de mes seules amies là-bas. Elle a failli se faire revendiquer par ce type, Styx. Ça n’aurait pas été une bonne chose.

      — Nos opérations sur Rogue 5 sont hautement sécurisées. Le fait qu’il y ait eu une brèche dans le protocole est inquiétant. Il a emmené sa compagne avec lui ? Bryn sera tenu pour responsable.

      — Et moi qui croyais que Von était un dur à cuire, marmonnai-je.

      Il était sérieux ? Il était à moitié mort, et il se préoccupait du protocole ?

      — Je croyais que tu avais dit que Von était un homme des cavernes.

      — Oui, enfin, il est du genre impitoyable quand il fait appliquer les règles, ce qui fait de lui un dur à cuire et un homme des cavernes.

      Je reculai d’un pas, mais ma cheville céda. J’agitai les bras pour garder l’équilibre, mais Gage réagit plus vite. Avant même de pouvoir prendre une inspiration, je me retrouvai dans ses bras, à être portée comme un enfant.

      — Repose-moi.

      — Tu es blessée. Il est hors de question que tu marches avant d’être guérie.

      — Tu es ridicule. Repose-moi. J’ai parcouru des kilomètres et des kilomètres pour arriver là, Votre Majesté. Je peux me débrouiller toute seule.

      — Non. Et je ne suis pas une majesté. Je suis un prince. Un descendant des Sept originels.

      Je poussai un soupir et rendis les armes, la tête appuyée conte son épaule, absorbant le plus de chaleur possible.

      — СКАЧАТЬ