Sa Princesse Vierge. Grace Goodwin
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Название: Sa Princesse Vierge

Автор: Grace Goodwin

Издательство: Bookwire

Жанр: Языкознание

Серия: Programme des Épouses Interstellaires- Les Vierges

isbn: 9783969534977

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СКАЧАТЬ mais ses cheveux dorés étaient lâchés, le soleil jaunâtre de son monde transformant ses mèches en un halo éthéré. Elle se tourna vers moi et me tendit la main, ses yeux bleus chaleureux et hypnotiques.

      — Gage. Viens. Regarde comme ma maison est jolie.

      Je tendis les bras. Nos mains se touchèrent, et elle me tira pour que je me place à côté d’elle, face à un paysage de montagne, une rivière d’un bleu éclatant déchaînée en contrebas. Le Chasseur en moi fit entrer l’odeur fraîche de la forêt et le parfum féminin de Dani comme si j’étais un homme affamé. Ce qui était le cas.

      — Tu ne devrais pas être ici, Dani.

      — Où est-on ?

      Son sourire était coquin, séduisant, et tout ce que j’avais espéré qu’il soit. Ma compagne était parfaite. Pleine d’impertinence, de vie et de fougue. Tout ce que les femmes de la capitale n’étaient pas.

      — Dans ma tête, compagne. Proches l’un de l’autre. C’est trop dangereux. Quelqu’un veut ma mort, et je ne veux pas te faire prendre de risques.

      Je m’approchai d’elle et posai le pouce sur sa lèvre inférieure pour en caresser la douceur. Je savais que ce n’était pas réel. Je m’en fichais.

      — Partager nos rêves, c’est la seule chose que l’on pourra avoir, ajoutai-je.

      — Je ne suis pas d’accord, mais ce n’est pas le moment d’argumenter. C’est le moment de faire ce que je veux.

      Son regard passa mon corps au peigne fin. De haut en bas. Plus bas. Dans ce rêve, j’avais retrouvé ma santé, mon corps était puissant. Excité.

      — Et tu ne devrais pas être habillé.

      À l’instant où ces mots quittèrent ses lèvres roses et pulpeuses, je me retrouvai nu, et je réalisai mon erreur. Ce n’était pas elle qui était dans ma tête, c’était moi qui étais dans la sienne, et j’étais trop faible pour refuser ce qu’elle me proposait. Un répit. Après deux jours de torture et de douleur dans cette grotte sombre, je n’étais pas prêt à y retourner. Seule la mort m’y attendait. Et ce que je voulais en cet instant, c’était Dani. Ma Compagne Marquée.

      Ses lèvres tracèrent un chemin brûlant de ma poitrine à mon abdomen. Plus bas, jusqu’à ce qu’elle passe les mains autour de mon érection et me sourit. Je remarquai un oreiller moelleux et blanc sous ses genoux, et elle me regarda.

      — C’est mon rêve, beau gosse.

      — Je ne pense pas, dis-je en lui caressant la joue du bout des doigts. C’est clairement mon rêve, pas le tien.

      — Alors, dis-moi ce que tu désires, Gage.

      Pas Seigneur Gage, ou Seigneur des Sept, ou même Seigneur tout cours. Seulement mon nom.

      — Je veux ce qui m’appartient.

      Elle se lécha les lèvres et plaça le pouce au bout de mon sexe alors que de l’autre main, elle caressait mes bourses sensibles.

      — Et qu’est-ce que c’est ?

      Je poussai un soupir face à cette sensation délicieuse.

      — Ta bouche, Dani. La première des trois virginités sacrées à devoir être revendiquée par ton compagnon.

      — Et c’est ce que tu es, Gage ? me demanda-t-elle en me regardant à travers ses cils pâles, l’air hautain, alors que sa position face à mon membre affamé me faisait penser à une tentatrice. Es-tu mon compagnon ? Es-tu vraiment mien ?

      Je l’avais repoussée si longtemps, pour la protéger, mais elle m’avait désobéi. Elle était venue me chercher quand même, malgré mes avertissements et mes refus. Elle devait être proche, assez proche pour pénétrer à nouveau dans ma tête. Je n’avais d’autre choix que de trouver un moyen de survivre, de la trouver. C’était peut-être parce qu’elle me tenait par les bourses, ou à cause de la brûlure de ma marque, mais je ne pouvais plus lui dire non.

      — Oui. Je suis tien, Dani. Et tu es mienne.

      — Il était temps, gros con.

      Avant que je puisse lui reprocher son impolitesse, sa bouche se retrouva autour de mon membre, à me sucer pour me faire entrer dans un paradis chaud et mouillé. Je gémis, la douce succion de ses lèvres m’aspirant en elle. Elle me caressait avec sa langue, m’avalant comme si j’étais sa friandise préférée. Cette vision était addictive. Puissante. Elle me rendait humble.

      Comment pouvais-je aimer une femme que je n’avais jamais rencontrée ? Que je n’avais jamais touchée ? Jamais pris dans mes bras ?

      C’était le pouvoir des Compagnons Marqués, du lien que nous partagions. C’était mon cadeau de la part des dieux, et j’avais désespérément envie d’elle. Mon sexe, mais surtout, mon cœur, avaient envie d’elle.

      Mon orgasme monta très vite, me traversant comme un éclair sans prévenir. Je ne luttai pas, car c’était à présent mon tour de me repaître de la chatte délicieuse de ma compagne. Même en rêve, je pourrais la dominer. La déshabiller et lui faire crier mon nom. Seulement mon nom.

      La soulever dans mes bras fut aisé, tant elle était menue. Tellement plus petite que moi. Il fallait que je me souvienne que la tentatrice qui s’était mise à genoux devant moi était fragile. Je la plaquai contre un tronc d’arbre et l’embrassai comme l’homme en pleine noyade que j’étais, lui enlevant ses vêtements alors qu’elle m’aidait à la mettre à nu dans ce monde sauvage qu’elle avait un jour eu pour foyer. Son amour pour la montagne résonnait dans son esprit, les oiseaux qui chantaient, l’eau qui glougloutait, et les hurlements d’une meute de bêtes sauvages me poussèrent à marquer une pause et à tendre l’oreille. Leur chant était beau et fascinant, tout comme ma compagne.

      — Des loups, dit-elle. Ça s’appelle des loups.

      — Est-ce qu’ils sont beaux ?

      — Très.

      Je la regardai dans les yeux, la pressai contre moi, toute nue.

      — J’ai envie de voir cet endroit. Et tes loups.

      — Alors tu les verras.

      La conviction dans ses yeux me serra le cœur, et je posai mes lèvres sur les siennes pour la conquérir de nouveau. Pour la goûter. Mienne. Elle était mienne.

      — Tu es mienne, Dani. Ta petite chatte est à moi, rien qu’à moi. Je la revendique. Tout de suite. Est-ce que tu te donnes à moi ?

      Elle hocha la tête, et ses longs cheveux lui glissèrent sur les épaules.

      — Oui.

      Je la posai par terre, surpris de trouver une épaisse couverture étalée sous nos pieds. Le tissu était rayé, doux et chaud au toucher malgré l’air frais.

      — Qu’est-ce que c’est ? demandai-je.

      — De la flanelle garnie de plumes. Elle vient de mon lit. C’est mon rêve, tu te rappelles ?

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