Sa Princesse Vierge. Grace Goodwin
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Название: Sa Princesse Vierge

Автор: Grace Goodwin

Издательство: Bookwire

Жанр: Языкознание

Серия: Programme des Épouses Interstellaires- Les Vierges

isbn: 9783969534977

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СКАЧАТЬ se fit sombre et grave.

      — Tu sais bien que non.

      — Alors où es-tu ?

      J’aurais dû m’abstenir de poser la question. Je savais que la réponse me rendrait furieux, me donnerait l’impression d’être impuissant. Si nous partagions un rêve, cela signifiait qu’elle ne se trouvait pas sur la Pierre Angulaire. Elle était proche.

      — Je suis en sécurité. C’est tout ce que tu as besoin de savoir.

      Ses mots me rassurèrent, et mon regard revint se poser sur ses formes, sur sa silhouette fine et sa poitrine menue. Elle n’était pas voluptueuse, mais mince. Forte. Superbe. L’odeur de son centre mouillé s’élevait depuis son corps, me faisant saliver. Je lui passai une main sur les seins. Sur la taille. Les hanches. Plus bas.

      — Gage.

      Elle se cambra sur le sol alors que je posais ma bouche sur son clitoris, que j’aspirais son essence afin de ne jamais oublier sa saveur. Son odeur. Je glissai précautionneusement un doigt dans son vagin serré et poussai un gémissement alors que son corps se contractait dessus comme un poing.

      — Mienne, soufflai-je contre sa chair sensible.

      — Oui.

      Je lui écartai les petites lèvres et savourai cette vision, la goûtant et la suçant, caressant son clitoris sensible avec ma langue alors que j’allais et venais avec mon doigt dans sa chaleur mouillée, frottant contre les parois internes de son sexe tout en la poussant de plus en plus vers le précipice.

      Elle enfouit les doigts dans mes cheveux et poussa un cri qui résonna dans le canyon sous nos pieds alors qu’elle jouissait, son vagin resserré sur mon doigt comme pour le traire, en manque de mon érection.

      J’étais dur, même si je venais de lui jouir dans la gorge. J’étais excité, mon membre si lourd que j’avais l’impression d’y avoir suspendu des poids. J’avais envie d’elle. Besoin d’elle.

      Ses cheveux étaient étalés autour de sa tête comme un halo. Ses lèvres étaient pleines et rougies par mes baisers. Sa peau pâle était rose, ses yeux brillaient de passion, de désir et d’un plaisir sans bornes. Elle ressemblait à une déesse. Ma déesse.

      — J’ai envie de toi, Dani. Envie d’être en toi. De te baiser. De te faire mienne.

      Avec un sourire, elle écarta les jambes, exposant son sexe rose et mouillé. Elle avait beau être vierge, elle était d’un naturel passionné et ne s’en cachait pas.

      — Oui, dit-elle en s’appuyant sur ses pieds pour lever les hanches dans une invitation impatiente.

      Mais elle poussa un cri de douleur et se tint la cheville.

      — Eh merde.

      Je la pris dans mes bras et la berçai, en inspectant chaque centimètre de son corps.

      — Tu es blessée ? C’est moi qui t’ai fait mal ?

      — Non. C’est seulement une vieille blessure... Merde. Ce n’était pas censé arriver. Je suis en train de me réveiller. Je suis désolée. C’est trop douloureux.

      — Quoi ? Dani ?

      La montagne s’évanouit. Dani disparut, et je me réveillai, enchaîné. En sang. Mourant. Glacé. Laissé pour mort dans une grotte de montagne si lointaine que personne n’arriverait à me retrouver à temps. Mon sexe était dur comme du bois, mais mon cœur était brisé, le goût imaginaire de Dani s’attardant sur ma langue.

      2

       Dani, Planète Everis, localisation exacte inconnue

      Il était là. Après des heures de marches suivant mon réveil, après mon corps en manque suite à notre rêve passionné, je l’avais enfin trouvé. J’avais suivi mon instinct de descendante de Chasseur, mon cœur de Compagne Marquée à la recherche de sa moitié d’âme. Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine. Je vis la chaîne rouillée fixée au mur, qui serpentait sur le sol et sous son corps. À des années-lumière de la Terre, j’avais trouvé l’homme qui me correspondait parfaitement. La Gardienne Égara et le Test l’avaient su. Je le savais. J’étais en sueur à cause de mon trek, mais dans la grotte, je frissonnais.

      Ce trou à rat. Dans lequel on l’avait laissé souffrir. Mourir.

      Personne ne l’aurait trouvé. Jamais. Seulement moi, seulement sa Compagne Marquée, à cause de notre lien. La marque sur ma paume se mit à brûler, et je poussai un sifflement. Un gémissement s’éleva de sa silhouette blessée, et je sus qu’il ressentait la même chose. Qu’il ressentait ma présence.

      Je parcourus la distance qui nous séparait, et j’ouvris l’énorme verrou de la cage en métal rouillé qui le maintenait prisonnier. Je jetai le lourd morceau de métal le plus loin possible et ouvris la porte, avant de me laisser tomber à genoux devant lui. Ma cheville protesta, mais je n’y prêtai pas attention. Je survivrais, mais Gage ? Je ne connaissais pas la gravité de ses blessures.

      Il était assis sur le sol dur, adossé à la pierre nue derrière lui. Des chaînes pendaient au-dessus de sa tête en dehors de la cage, hors de portée, les liens de métal sombre accrochés aux menottes qu’il avait aux poignets. Il dormait, ou il était inconscient. Je l’ignorais. Son corps et ses bras étaient tous mous, ses mains posées sur ses genoux. Son visage, Seigneur, son magnifique visage était plein d’ecchymoses, ses lèvres tuméfiées, ses cheveux trempés de sang qui lui coulait sur la tempe. Je tendis la main et la lui posai sur l’épaule. Il était froid, son torse nu couvert de sang et de brûlures, sa peau glacée. On lui avait laissé son pantalon, mais ses pieds étaient nus. Une veste épaisse était posée par terre, hors de sa portée. Elle ressemblait à celle portée par les Chasseurs sur la Pierre Angulaire, sauf qu’elle était sale.

      — Gage.

      Quand il ne répondit pas, je le secouai.

      — Gage !

      Je savais qu’il était vivant, grâce à ma marque, et à sa réaction face à notre proximité.

      — Dani ?

      — Je suis là. Allez, réveille-toi.

      Je le sentis se crisper, car il venait peut-être de réaliser qu’il ne rêvait pas, que j’étais vraiment devant lui, à l’encourager à bouger.

      — Dani ? demanda-t-il encore, cette fois avec des yeux écarquillés, conscient de ce qui se passait.

      Il poussa un grognement, les dents serrées. Son pantalon noir était en lambeaux, le tissu visiblement imprégné de sang en plusieurs endroits. Je regardai son torse plus attentivement, ses muscles couverts d’entailles, de brûlures et de sang. Il semblait avoir vécu un enfer, mais j’ignorais si ses blessures étaient uniquement superficielles, ou s’il souffrait également d’hémorragies internes. Des côtes cassées ? Un rein perforé ? Il était dans un sale état, et le voir blessé faisait hurler toutes mes cellules.

      Il СКАЧАТЬ