Nous en sommes venus à croire. Anonyme
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Название: Nous en sommes venus à croire

Автор: Anonyme

Издательство: Ingram

Жанр: Здоровье

Серия:

isbn: 9781934149522

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СКАЧАТЬ grâce de m’avoir permis de réfléchir avant d’agir ou de réagir. Mes relations avec Dieu se sont améliorées, tout comme celles d’un enfant avec son père humain. J’apprécie davantage Sa bonté et Sa sagesse.

      Nashville, Tennessee

      « COMMENT PRIES-TU? »

      Lorsque je buvais, j’ai souvent demandé à Dieu de m’aider, mais j’en venais invariablement à Lui lancer tous les blasphèmes auxquels je pouvais penser et à Lui dire: « Si Tu es tout-puissant, pourquoi m’as-Tu laissé m’enivrer encore une fois et aboutir dans cette misère épouvantable? »

      Un jour, alors que j’étais assis sur le bord de mon lit, me sentant terriblement seul et m’apprêtant à glisser une cartouche dans mon fusil, je me suis écrié: « S’il y a un Dieu, qu’Il me donne le courage de presser la gâchette! »

      Une voix douce et claire m’a répondu: « Débarrasse-toi de cette cartouche ». J’ai ouvert la porte et je l’ai jetée dehors.

      Dans le moment de calme qui a suivi, je suis tombé à genoux et j’ai de nouveau entendu la même voix: « Appelle les Alcooliques anonymes. »

      J’en étais sidéré. J’ai regardé autour, me demandant d’où venait cette voix et j’ai crié: « Mon Dieu! » J’ai bondi et j’ai couru au téléphone. Comme je saisissais l’appareil, j’ai laissé tomber le récepteur. Je me suis assis par terre et d’une main tremblante, j’ai composé le « 0 » et j’ai crié à la standardiste d’appeler les AA.

      « Je vous communique les renseignements », me dit-elle.

      « Je tremble trop pour composer le moindre numéro. Va au diable! »

      Je ne peux expliquer pourquoi je n’ai pas raccroché. Je restais là, assis sur le plancher, le récepteur collé à l’oreille. Finalement j’ai entendu: « Bonjour! Ici les Alcooliques anonymes. Puis-je vous aider? »

      Après quatre mois d’abstinence chez les AA, nous avons recommencé, ma femme et moi, à vivre ensemble. J’avais toujours dit que c’était sa faute si je buvais trop; ses récriminations continuelles et ces braillards d’enfants pouvaient pousser n’importe qui à boire. Mais après trois mois de vie commune, j’ai vu à quel point c’était une femme et une mère merveilleuse. Pour la première fois, j’ai compris la différence entre aimer vraiment et exploiter quelqu’un.

      Puis, c’est arrivé. J’avais toujours eu peur d’aimer. Pour moi, aimer, c’était perdre. Je croyais que Dieu avait choisi ce moyen pour me punir de tout le mal que j’avais fait. Ma femme est tombée très malade et transportée d’urgence à l’hôpital. Le médecin m’a finalement avoué qu’elle avait le cancer. Elle ne supportera peut-être pas l’intervention chirurgicale, a-t-il dit, et si elle la supportait, ce ne serait qu’une question d’heures avant qu’elle ne meure.

      J’ai fait volte-face et j’ai traversé le corridor en courant. Je ne pensais qu’à me procurer une bouteille d’alcool. Je savais que c’est exactement ce que je ferais si je franchissais les portes de l’hôpital. Mais une Puissance plus forte que la mienne m’a arrêté et je me suis écrié: « Pour l’amour de Dieu, garde, appelez les AA pour moi! »

      Je me suis précipité vers la salle de toilette des hommes et je suis resté là à pleurer, demandant à Dieu de prendre ma vie plutôt que celle de ma femme. Une fois de plus, la peur m’a envahi et rempli d’apitoiement, je me suis demandé: « Est-ce la récompense que je reçois pour essayer de pratiquer ces maudites étapes? »

      J’ai levé les yeux et j’ai vu plein d’hommes qui me regardaient. Il m’a semblé qu’ils me tendaient tous la main en même temps et me donnaient leurs noms me disant: « Nous sommes des AA. »

      « Pleure tout ton soûl, me dit l’un d’eux. Tu te sentiras mieux. Nous comprenons. »

      Je leur ai demandé: « Pourquoi Dieu me traite-il ainsi? J’ai tellement essayé et voilà que ma pauvre femme... »

      Un des hommes m’a interrompu pour dire: « Comment pries- tu? » Je lui ai répondu que j’avais demandé à Dieu de me prendre à la place de ma femme. Il a alors répliqué: Pourquoi ne demandes-tu pas à Dieu de te donner la force et le courage d’accepter Sa volonté. Dis: « Mon Dieu, que ta volonté soit faite et non la mienne. »

      Pour la première fois de ma vie, j’ai prié pour que sa volonté soit faite. En revoyant mon passé, j’ai découvert que j’avais toujours demandé à Dieu d’organiser les choses à ma manière.

      J’étais assis dans le couloir avec des membres des AA lorsque deux chirurgiens sont arrivés. L’un des deux m’a demandé: « Peut-on vous parler en privé? »

      Je me suis entendu répondre: « Peu importe ce que vous avez à me dire, dites-le devant eux, ce sont mes proches. »

      Alors, le premier médecin a dit: « Nous avons fait tout ce que nous pouvons pour elle. Elle est encore vivante, mais c’est tout ce que nous pouvons dire ».

      Un des membres des AA a mis son bras autour de moi et m’a dit: « Pourquoi ne la remets-tu pas entre les mains du plus grand Chirurgien? Demande-lui le courage d’accepter. » Nous nous sommes tous tenus par la main et nous avons récité la Prière de la Sérénité.

      J’ignore combien de temps s’est écoulé. La première chose que j’ai entendue était la voix d’une infirmière. Elle m’a dit d’une voix douce: « Vous pouvez voir votre femme maintenant, mais seulement quelques minutes. »

      Me hâtant vers la chambre, j’ai remercié Dieu de m’accorder la chance de pouvoir dire à ma femme combien je l’aimais et combien je regrettais mon passé. Je m’attendais à voir une femmemourante. À ma grande surprise, elle arborait un large sourire et des larmes de joie inondaient sa figure. Elle a essayé de me tendre les bras et d’une voix faible, elle m’a dit: « Tu ne m’as pas laissée seule pour aller t’enivrer. »

      Il y a maintenant trois ans et quatre mois de cela. Nous sommes encore ensemble aujourd’hui. Elle fréquente le mouvement des Al-Anon et moi, les AA. Nous vivons tous les deux dans le présent, un jour à la fois.

      Dieu a exaucé mes prières grâce à l’intervention des AA.

      Huntington Beach, Californie

      DIEU M’A TROUVÉ!

      Je crois que Dieu m’a trouvé plus que je l’ai trouvé. Comme lorsqu’un enfant tente ses premiers pas; il tombe et tombe encore et encore, mais il vaut mieux ne pas essayer de l’aider jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il ne peut pas marcher seul. Alors, il vous tend la main. J’en étais rendu au point où je n’avais plus d’alternative. C’était le désespoir presque total. Alors, et seulement alors, avec simplicité et honnêteté, j’ai demandé à Dieu de m’aider. J’ai senti Sa présence immédiatement, comme je la ressens en ce moment.

      Nashville, Tennessee

      UNE PETITE CARTE BLANCHE

      Lorsque je suis arrivée chez les AA, j’étais une athée avouée, agnostique à temps partiel et réactionnaire à plein temps – en guerre avec tout, tous, et en particulier avec Dieu. (Je suppose que cela provenait des efforts que je faisais pour m’accrocher au Dieu de mon enfance.) J’étais la femme la plus désorientée, la plus confuse et СКАЧАТЬ