Une Vie D'Hôtesse De L'Air. Marina Iuvara
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Название: Une Vie D'Hôtesse De L'Air

Автор: Marina Iuvara

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Современная зарубежная литература

Серия:

isbn: 9788835400684

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СКАЧАТЬ manière inattendue et après un bref entretien initial de présentation, il soutint qu’il ne croyait pas que j’étais cette personne positive, correcte et sociable que j’avais décrite ; je lui répondis que j’en étais désolée, mais que celà ne me préoccupais pas et que son jugement était certainement provoqué par notre connaissance trop rapide

      Je fus invitée à participer à l’épreuve successive.

      En sortant je fis un clin d’oeil à Stefy.

      “ Rien de quoi se préoccuper, sois tranquille ” lui dis-je.

      Stefania entra immédiatement

      Quelques minutes passèrent et je la vis sortir, le visage obscuré.

      “ Au diable, mais pour qui se prend-t-il ce mal élevé? ”

      “ Stefania, raconte- moi, que s’est-il passé ? ”

      “ Je ne sais pas qui il est, mais ce qui est certain c’est que je ne voudrais jamais plus avoir à faire à un type comme ça ! ”

      “ Il a affirmé que mes cheveux sont désordonnés et mes vêtements inadéguats ! ”

      “ Cheveux désordonnés ? Vêtements inadéguats ? ”

      “ Quel mal élevé ! ”

      “ Comment se permet-il ? ”

      “ Il m’a posé des questions déplacées, très privées, et je lui ai répondu que celà ne lui regardait pas ! Ensuite il m’a dit : “ Mais pour qui te prends-tu ? ” Et moi, à ce point là, irritée et furieuse, je lui ai répondu de peser ses paroles ; et puis j’ai claqué la porte ! ”

      C’était la preuve qu’il était en train d’évaluer notre degré de supportation par rapport au stress, avec un travail en contact continu avec le public c’est une qualité indispensable.

      Inutile de dire que Stefania ne fut pas invitée à l’épreuve successive.

      Elle rentra chez elle stupéfaite, en se demandant en quoi elle s’était trompée. Son fiancé fut la seule personne heureuse de cette épreuve négative, et ses interrogations restèrent sans réponse pour toujours.

      Pour moi, au contraire, commença un cours de trois mois où je fus instruite à éteindre des incendies et à comment me comporter en cas d’urgence.

      J’étudiais, en outre, les aspects techniques des différents types d’avion et la composition des équipages, quelques aspects médicaux pour l’habilitation aux tâches des soins d’urgence et après avoir réussi les examens de technique, médecine et anglais auprès de Civilavia ( organisme abilité pour la remise des brevets ), j’étais prête pour monter dans un avion dans la peau que j’avais tant espèré revêtir : celle d’une hôtesse de l’air.

      Durant le cours je rencontrai trois filles qui devinrent mes amies : Eva, Valentina et Ludovica.

      Nous partageâmes durant cette période la même chambre d’hôtel et, après notre engagement, nous décidâmes de louer une maison à Fregene, une localité maritime située près de l’aéroport de Roma Fiumicino, notre base de départ.

      C’est ainsi que notre aventure commença.

      Moi, Eva, Valentina, Ludovica.

       La maison avait deux chambres, chacune avec un grand lit et l’unique salle de bain était très fréquentée : difficile de parvenir à la trouver libre, tout comme le téléphone de la maison.

       Nous avons essayé de nous adapter à cette situation et sommes parvenues à vivre ensemble, non sans de petites mésententes et en essayant de faire quelques compromis ( le plus difficile était celui de décider quand et qui devait laver la vaisselle ).

       Eva avait de très beaux cheveux roux, ondulés et souples qui tombaient sur ses épaules, ses yeux de couleur marron clair apparaissaient verts dans les journées plus ensoleillées, sa corpulence était frêle et mince ; elle provenait de “ Bergamo alta ”, comme elle aimait dire, mais avait une âme de “ vraie napolitaine ”, expansive et chaleureuse ; elle aimait le désordre, avait toujours sur le visage un masque de beauté à essayer, souvent, elle se promenait dans la maison avec celui qu’elle préfèrait, le masque à l’argile ventilée de couleur verte et elle mettait de l’huile d’amande douce pour adoucir ses cheveux.

      Ludovica n’arrêtait pas de parler et ne parvenait jamais à stoper ce fleuve en pleine de paroles qui vous investissaient à peine la bouche ouverte.

      Elle était blonde avec de très belles boucles, des yeux d’un bleu intense et une peau lisse et claire, ses formes étaient moelleuses et harmonieuses ; elle était ordonnée et précise ( l’opposé d’ Eva ), elle portait des tailleurs de marque et protégeait chacun de ses pulls dans du céllophane transparent ; elle cuisinait très bien.

      Elle était originaire de la Sardaigne, était fiancée avec un garçon de son âge qui séjournait souvent chez nous, et obligeait parfois sa compagne de chambre, Eva, à dormir sur le divan du séjour.

      Ludovica était une fanatique de la mise en plis pour ses cheveux.

      Moi, je dormais dans la chambre avec Valentina qui était une fille pleine d’enthousiasme, très sensible, honnête et généreuse.

      Ses cheveux étaient raides et foncés, avec une coupe au carré, les yeux noirs, très profonds et sensuels, sa conformation physique était mince et bien modelée.

      Valentina aimait s’attarder le soir avant d’aller se coucher, mieux encore, en compagnie de son amaro préféré : Montenegro avec des glaçons. Le matin elle traînait dans la salle de bain car ses lentilles de contact la dérangeaient.

      Nous étions très unies.

      “ Aujourd’hui nous sommes invitées à la fête de bienvenue chez des pilotes qui vivent rue Masotta, en face de chez nous ! s’exclama Eva. “

      “ Pourquoi ne pas y aller ? ” dit-elle

      “ Oui ” approuva Valentina.

      “ Je suis curieuse de mieux connaître nos voisins. ”

      Ludovica alla immédiatement se “ plisser ” les cheveux, j’essayais presque tous les vêtements qui étaient dans l’armoire et je me demandais si je serais parvenue à fermer la fermeture éclair sur les hanches de ce fantastique pantalon bleu ; Eva mit sa nouvelle huile parfumée au muguet et Valentina parti la première se maquiller.

      Heureuses, nous fîmes nos premiers pas vers ce petit monde à part, inconnu jusqu’alors : le royaume des

      “ oiseaux ”, différent de ceux des “ passagers ”, comme aiment dire ceux qui travaillent dans les avions.

      Ce que nous remarquâmes immédiatement chez

      “ eux ” fut la connaissance et la fréquentation de lieux que nous avions uniquement rêvé de visiter et l’extrême facilité de les rejoindre, dûe à l’habitude de voyager ; la capacité de s’adapter dans n’importe quel coin du monde vu la connaissance de la population et des territoires, de СКАЧАТЬ