Le Poids de l’Honneur . Морган Райс
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Читать онлайн книгу Le Poids de l’Honneur - Морган Райс страница 10

СКАЧАТЬ plantèrent les pieds dans le sol enneigé et commencèrent à marcher. Duncan avança pas à pas jusqu'à ce que, finalement, avec un gémissement, les portes s'ouvrent à moitié.

      On entendit un cri de victoire derrière Duncan, qui se retourna et vit Bramthos et Seavig mener la centaine d'hommes à cheval vers l'avant. Ils se ruèrent tous vers la porte ouverte. Duncan récupéra son épée, la leva haut et chargea. Il mena les hommes par les portes ouvertes et entra dans la capitale, renonçant à toute prudence.

      Des lances et des flèches leur pleuvaient encore dessus et Duncan savait qu'il fallait qu’ils prennent tout de suite le contrôle des parapets, qui étaient aussi équipés de catapultes susceptibles de causer des dommages sans fin à ses hommes d'en dessous. Il leva les yeux vers les remparts en se demandant quelle serait la meilleure façon d'y monter quand, soudain, il entendit un autre cri. Il regarda vers l'avant et vit une grande force de soldats pandésiens se rassembler depuis l'intérieur de la cité et leur foncer dessus.

      Duncan leur fit face avec assurance.

      “HOMMES D'ESCALON ! QUI A VÉCU DANS NOTRE PRÉCIEUSE CAPITALE !?” cria-t-il.

      Les hommes de Duncan crièrent tous et chargèrent derrière lui quand il remonta à cheval et les emmena affronter les soldats.

      Il s'ensuivit un grand affrontement, soldat contre soldat, cheval contre cheval, et Duncan et sa centaine d'hommes attaquèrent la centaine de soldats pandésiens. Duncan sentait que les Pandésiens avaient été pris à l'improviste à l'aube, s'étaient attendus à devoir se battre quand ils avaient repéré Duncan et ses quelques hommes mais ne s'étaient pas attendus à ce qu'il y ait tant de renforts derrière Duncan. Il les voyait écarquiller les yeux à la vue de Bramthos, de Seavig et de tous leurs hommes qui déferlaient par les portes de la cité.

      Duncan leva son épée, bloqua un coup d'épée, poignarda un soldat au ventre, se retourna, frappa un autre soldat à la tête avec son bouclier puis saisit la lance qui pendait de son harnais et la jeta vers un autre. A coups d'épée, il se fraya sans crainte un chemin à travers la foule, tua des hommes de tous côtés pendant que, tout autour de lui, Anvin, Arthfael, Bramthos, Seavig et leurs hommes en faisaient autant. C'est agréable d'être à nouveau dans la capitale, dans ces rues qu'il avait si bien connues auparavant, et c'était encore plus agréable de l'en débarrasser des Pandésiens.

      Bientôt, des dizaines de corps de Pandésiens s'amoncelèrent à leurs pieds, car aucun d'eux ne pouvait arrêter le déferlement de Duncan et de ses hommes, comme si une vague avait inondé la capitale à l'aube. Duncan et ses hommes avaient trop de choses en jeu, étaient venus de trop loin et ces hommes qui gardaient ces rues étaient loin de chez eux, démoralisés, sans cause forte, loin de leurs commandants et non préparés. Après tout, ils n'avaient jamais rencontré de vrais guerriers d'Escalon sur le champ de bataille. Le vent tournait. Les soldats pandésiens qui restaient firent demi-tour et s'enfuirent, abandonnant le combat. Duncan et ses hommes chevauchèrent plus vite, les traquèrent, les tuèrent avec des flèches et des lances jusqu'à ce qu'il n'en reste plus aucun de vivant.

      Le chemin vers la capitale était maintenant dégagé mais des flèches et des lances pleuvaient encore sur Duncan et ses hommes. Duncan se retourna et se concentra à nouveau sur les parapets. Un autre de ses hommes tomba de son cheval, l'épaule transpercée d'une flèche. Il fallait qu'ils conquièrent les parapets, les hauteurs, pas seulement pour arrêter les flèches mais aussi pour aider Kavos; après tout, sur le champ de bataille au-delà des murs, Kavos était encore en infériorité numérique et aurait besoin que Duncan conquière les parapets, avec les catapultes, pour avoir une chance de survivre.

      “LES HAUTEURS !” cria Duncan.

      Les hommes de Duncan poussèrent des cris d'encouragement et le suivirent quand il leur fit signe et bifurqua. Une moitié des hommes le suivit et l'autre moitié suivit Bramthos et Seavig vers l'autre côté de la cour pour faire l'ascension de l'autre côté. Duncan se dirigea vers les marches en pierre qui longeaient les murs latéraux et menaient vers les parapets d'en haut. La dizaine de soldats qui les gardait leva et écarquilla les yeux en voyant venir l'assaut. Duncan se rua sur eux et lui et ses hommes jetèrent des lances, les tuant tous avant qu'ils puissent même lever leur bouclier. Il n'y avait plus de temps à perdre.

      Ils atteignirent les marches. Duncan descendit de cheval et mena la charge vers le haut des marches en file indienne. Il leva les yeux et sursauta en voyant des soldats pandésiens descendre au pas de course pour l'accueillir, la lance levée haut, prêts à tirer; il savait qu'ils auraient l'avantage parce qu'ils couraient vers le bas et, ne voulant pas perdre de temps à se battre en combat rapproché sous une pluie de lances, il réfléchit rapidement.

      “FLECHES !” ordonna Duncan aux hommes qui se trouvaient derrière lui.

      Duncan se baissa rapidement et se plaqua au sol. Un moment plus tard, ses hommes obéirent à son ordre, s'avancèrent et tirèrent. Duncan sentit les flèches lui filer au-dessus de la tête, leva les yeux et regarda avec satisfaction le groupe de soldats qui dévalaient l'étroit escalier en pierre trébucher et tomber du côté des marches, criant alors qu'ils chutaient et atterrissaient dans la cour en pierre loin au-dessous.

      Duncan continua à monter les marches quatre à quatre. Alors que d'autres soldats chargeaient, il en tacla un et le fit passer par dessus le bord. Il se retourna et en frappa un autre avec son bouclier, l'envoyant en l'air lui aussi, puis arriva tout droit avec son épée et en poignarda un autre au menton.

      Cependant, cela laissait Duncan en position de faiblesse sur l'escalier étroit. Un Pandésien lui sauta dessus par derrière et le traîna vers le bord. Duncan se cramponna pour sauver sa vie en s'accrochant à la pierre. Il n'arrivait pas à trouver de prise et allait tomber quand, soudain, l'homme qui était sur lui se ramollit, s'écroula sur son épaule et tomba par-dessus le bord, mort. Duncan vit une épée plantée dans son dos. Il se tourna et vit Arthfael l'aider à se relever.

      Duncan continua à charger, reconnaissant d'avoir ses hommes derrière lui. Il monta niveau après niveau en évitant lances et flèches, en bloquant certaines avec son bouclier, jusqu'au moment où ils atteignirent finalement les parapets. Au sommet se trouvait un large plateau de pierre de peut-être dix mètres de large qui couvrait le dessus des portes et était plein de soldats pandésiens qui, épaule à épaule, étaient tous armés de flèches, de lances, de javelots, et tous occupés à envoyer une pluie d'armes sur les hommes de Kavos qui se trouvaient au-dessous. Quand Duncan arriva avec ses hommes, ils s'arrêtèrent d'attaquer Kavos et se tournèrent pour l'attaquer à lui. Au même moment, Seavig et l'autre contingent d'hommes finirent de monter les marches de l'autre côté de la cour et attaquèrent les soldats depuis l'autre côté. Pris en tenaille, les Pandésiens n'avaient nulle part où se replier.

      Le combat était rapproché, d'homme à homme. De tous côtés, les soldats se battaient ardemment pour chaque centimètre. Les bruits métalliques remplissaient l'air et le combat était sanglant. Duncan leva son bouclier et son épée puis trancha un homme en deux d'un seul coup. Duncan esquivait et évitait des coups. Baissant l'épaule, il poussa par-dessus bord de nombreux hommes, qui firent une chute mortelle en hurlant et s'écrasèrent loin au-dessous. Duncan savait que, parfois, les mains étaient les meilleures armes.

      Il poussa un cri de douleur en recevant un coup au ventre mais, heureusement, il se tortilla et le coup ne fit que l'effleurer. Quand le soldat s'approcha pour l'achever, Duncan, qui n'avait pas de place pour manœuvrer, lui donna un coup de tête qui lui fit lâcher son épée. Ensuite, il lui donna un coup de coude, tendit le bras, le saisit et le lança par-dessus bord.

      Duncan se battait sans relâche. Chaque mètre qu'il gagnait l'était au prix de grands efforts. Le soleil s'élevait plus haut et la sueur lui piquait les yeux. Ses hommes grognaient et poussaient des cris de douleur СКАЧАТЬ