Zero Maladie. Angelo Barbato
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Название: Zero Maladie

Автор: Angelo Barbato

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Медицина

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isbn: 9788873040477

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СКАЧАТЬ hiérarchique et verticale à une structure de plus en plus distribuée au travers de systèmes économiques de partage. Les soins sont également des services et devront donc évoluer vers l’économie de partage (sharing economy) et les communaux collaboratifs (commons).

      Dans le modèle social présenté par Jeremy Rifkin, les services sanitaires peuvent-ils également remplacer les deux modèles historiques d’organisation de Bismark et Beveridge ?

      Il apparait également pour les services sanitaires que, pour satisfaire la nouvelle demande de santé de manière appropriée, il est nécessaire d’avoir la meilleure économie de système avec le meilleur rapport coût/bénéfice et l’entropie la plus faible possible. Les soins de santé se dirigent vers le développement de l’économie de partage (sharing economy) et le développement des communaux collaboratifs (commons) au sein desquels le rapport entre les institutions, les citoyens et les spécialistes sera révolutionné par un nouveau citoyen-patient de plus en plus actif et conscient de ses droits. Les réseaux numériques intelligents pour la santé (Health Smart grid Digital) seront de plus en plus fréquents.

      Les paradigmes fondamentaux des réseaux numériques intelligents pour la santé, qui servent de base solide pour le nouveau modèle, correspondent à une complémentarité entre les paradigmes d’un Territoire Zéro orienté vers une société du coût marginal zéro, avec Maladie zéro axée sur la lutte contre la maladie qui cherche à tendre idéalement vers zéro maladie.

TERRITOIRE ZÉROZÉRO MALADIE (ZERO DISEASE)
ÉNERGIEÊTRE EN BONNE SANTÉ
COMMUNICATIONRELATION MÉDECIN/PATIENT(Rôle d'Internet dans la médecine préventive et prédictive)
LOGISTIQUESOINS (modèle de gestion de la santé)

      Ces prédictions de Jeremy Rifkin sont applicables non seulement à la production de tous les biens et à tous les services, mais encore plus au service le plus fondamental, celui de la protection de la santé.

      Le paradigme de l’énergie de territoire zéro se trouve réciproque avec le maintien de la santé (être en bonne santé) de maladie zéro.

      Le paradigme de la communication de territoire zéro trouve une correspondance avec l’évolution de la relation médecin/patient grâce au développement d'Internet et au renforcement de la médecine préventive et prédictive de zéro maladie.

      Le paradigme de la logistique de territoire zéro trouve une correspondance avec le modèle organisationnel de gestion de la santé (soins) de zéro maladie.

      Dans le domaine sanitaire, grâce à l’utilisation de plusieurs éléments spécifiques énergétiques (conscience biosphérique), de communication (l’empathie, la responsabilisation et la détermination) et de logistique sanitaire, on verra se développer une « troisième voie » : le communal sanitaire, c’est-à-dire l’économie de partage (sharing economy) et les communaux collaboratifs (communaux).

      Hippocrate, qui est né en 460 av. J.-C. en Grèce et mort en 377 av. J.-C., est considéré comme étant le père de la médecine. Le besoin de soigner les maladies est né avec l’origine même de l’Homme, comme nécessité spontanée du malade de vivre en collectivité sans rester seul devant la maladie. Le « medicus » n’est pas seulement celui qui sert de médiateur entre le patient et la maladie, mais il s’interpose entre la douleur et la mort, jouant souvent au cours des siècles un rôle à la fois magique et sacerdotale. Les premières écoles de médecines se développèrent en Grèce et dans la Grande-Grèce dont faisaient partie la Sicile et la Calabre. A Crotone, dans la région Calabre, l’école de Pythagore (570 av. J.-C. – 495 av. J.-C.)9 était très réputée. Au centre de la conception d’Hippocrate on ne trouvait pas la maladie, mais l’Homme, avec une attention particulière pour l’alimentation et l’environnement, il fut le précurseur de la connaissance des premiers déterminants de maladies liés à l’alimentation et à la salubrité de l’air. Les textes d’Hippocrate (ou supposés comme tels) ont été analysés dans les universités jusqu’en 1700. Ces écrits étaient axés sur la prudence et sur la précaution avant toute intervention, avec une utilisation parcimonieuse des thérapies disponibles, puisqu’à l’époque il n’y avait que très peu de remèdes, la pharmacologie n’étant pas connue et la phytothérapie n’était qu’à ses début et ne s’est développée qu’un siècle plus tard avec Théophraste (371 av. J.-C.), élève d’Aristote (384 av. J.C.) à qui nous devons une évolution considérable des sciences naturelles.

      Hippocrate a offert à la médecine une empreinte globale avec à son centre l’Homme et l’environnement, et devint ainsi le précurseur des théories environnementales modernes les plus évoluées, parmi lesquelles nous retrouvons les théories économiques et écologiques de notre économiste de référence, Jeremy Rifkin, qui nous a inspiré cette description du nouveau paradigme de la médecine avec ce livre que nous défendons : Zéro maladie.

      Hippocrate introduit les premiers concepts de l’éthique médicale et c’est à son école que nous attribuons le serment du médecin :

       Â« Je jure par Apollon, médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivants :

       Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon savoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement.

       Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre.

       Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice.

       Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif.

       Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s'en occupent.

       Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoi que je voie ou entende dans la société pendant, ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas.

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