The Collected Works of Oscar Wilde: 250+ Titles in One Edition. Оскар Уайльд
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СКАЧАТЬ two children now. You’ll let me be your daughter?

      MRS. ARBUTHNOT. [Looking up.] Would you choose me for a mother?

      HESTER. You of all women I have ever known.

      [They move towards the door leading into garden with their arms round each other’s waists. GERALD goes to table L.C. for his hat. On turning round he sees LORD ILLINGWORTH’S glove lying on the floor, and picks it up.]

      GERALD. Hallo, mother, whose glove is this? You have had a visitor. Who was it?

      MRS. ARBUTHNOT. [Turning round.] Oh! no one. No one in particular. A man of no importance.

      CURTAIN

      Salomé

       (Original version in French)

       Table of Contents

       PERSONNES

       SCÈNE

       Table of Contents

      HÉRODE ANTIPAS, Tétrarque de Judée

       IOKANAAN, le prophète

       LE JEUNE SYRIEN, capitaine de la garde

       TIGELLIN, un jeune Romain

       UN CAPPADOCIEN

       UN NUBIEN

       PREMIER SOLDAT

       SECOND SOLDAT

       LE PAGE D’HÉRODIAS

       DES JUIFS, DES NAZARÉENS, etc. UN ESCLAVE NAAMAN, le bourreau

       HÉRODIAS, femme du Tétrarque

       SALOMÉ, fille d’Hérodias

       LES ESCLAVES DE SALOMÉ

       Table of Contents

      [Une grande terrasse dans le palais d’Hérode donnant sur la salle de festin. Des soldats sont accoudés sur le balcon. A droite il y a un énorme escalier. A gauche, au fond, une ancienne citerne entourée d’un mur de bronze vert. Clair de lune.]

      LE JEUNE SYRIEN. Comme la princesse Salomé est belle ce soir!

      LE PAGE D’HÉRODIAS. Regardez la lune. La lune a l’air très étrange. On dirait une femme qui sort d’un tombeau. Elle ressemble à une femme morte. On dirait qu’elle cherche des morts.

      LE JEUNE SYRIEN. Elle a l’air très étrange. Elle ressemble à une petite princesse qui porte un voile jaune, et a des pieds d’argent. Elle ressemble à une princesse qui a des pieds comme des petites colombes blanches… On dirait qu’elle danse.

      LE PAGE D’HÉRODIAS. Elle est comme une femme morte. Elle va très lentement. [Bruit dans la salle de festin.]

      PREMIER SOLDAT. Quel vacarme! Qui sont ces bêtes fauves qui hurlent?

      SECOND SOLDAT. Les Juifs. Ils sont toujours ainsi. C’est sur leur religion qu’ils discutent.

      PREMIER SOLDAT. Pourquoi discutent-ils sur leur religion?

      SECOND SOLDAT. Je ne sais pas. Ils le font toujours … Ainsi les Pharisiens affirment qu’il y a des anges, et les Sadducéens disent que les anges n’existent pas.

      PREMIER SOLDAT. Je trouve que c’est ridicule de discuter sur de telles choses.

      LE JEUNE SYRIEN. Comme la princesse Salomé est belle ce soir!

      LE PAGE D’HÉRODIAS. Vous la regardez toujours. Vous la regardez trop. Il ne faut pas regarder les gens de cette façon … Il peut arriver un malheur.

      LE JEUNE SYRIEN. Elle est très belle ce soir.

      PREMIER SOLDAT. Le tétrarque a l’air sombre.

      SECOND SOLDAT. Oui, il a l’air sombre.

      PREMIER SOLDAT. Il regarde quelque chose.

      SECOND SOLDAT. Il regarde quelqu’un.

      PREMIER SOLDAT. Qui regardet-il?

      SECOND SOLDAT. Je ne sais pas.

      LE JEUNE SYRIEN. Comme la princesse est pâle! Jamais je ne l’ai vue si pâle. Elle ressemble au reflet d’une rose blanche dans un miroir d’argent

      LE PAGE D’HÉRODIAS. Il ne faut pas la regarder. Vous la regardez trop!

      PREMIER SOLDAT. Hérodias a versé à boire au tétrarque.

      LE CAPPADOCIEN. C’est la reine Hérodias, celle-là qui porte la mitre noire semée de perles et qui a les cheveux poudrées de bleu?

      PREMIER SOLDAT. Oui, c’est Hérodias. C’est la femme du tétrarque.

      SECOND SOLDAT. Le tétrarque aime beaucoup le vin. Il possède des vins de trois espèces. Un qui vient de l’île de Samothrace, qui est pourpre comme le manteau de César.

      LE CAPPADOCIEN. Je n’ai jamais vu César.

      SECOND SOLDAT. Un autre qui vient de la ville de Chypre, qui est jaune comme de l’or.

      LE CAPPADOCIEN. J’aime beaucoup l’or.

      SECOND SOLDAT. Et le troisième qui est un vin sicilien. Ce vin-là est rouge comme le sang.

      LE NUBIEN. Les dieux de mon pays aiment beaucoup le sang. Deux fois par an nous leur sacrifions des jeunes hommes et des vierges: cinquante jeunes hommes et cent vierges. Mais il semble que nous ne leur donnons jamais assez, car ils sont très durs envers nous.

      LE CAPPADOCIEN. Dans mon pays il n’y a pas de dieux à présent, les Romains les ont chassés. Il y en a qui disent qu’ils se sont réfugiés dans les montagnes, mais je ne le crois pas. Moi, j’ai passé trois nuits sur les montagnes les cherchant partout. Je ne les ai pas trouvés. Enfin, je les ai appelés par leurs noms et ils n’ont pas paru. Je pense qu’ils sont morts.

      PREMIER SOLDAT. Les Juifs adorent un Dieu qu’on ne peut pas voir.

      LE CAPPADOCIEN. Je ne peux pas comprendre cela.

      PREMIER SOLDAT. Enfin, ils ne croient qu’aux choses qu’on ne peut pas voir.

      LE CAPPADOCIEN. Cela me semble absolument ridicule.

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