L'Abbé de l'Épée: sa vie, son apostolat, ses travaux, sa lutte et ses succès. Berthier Ferdinand
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СКАЧАТЬ aussi tolérant qu'éclairé, M. l'abbé Bouchot, aumônier de l'institution des sourds-muets d'Orléans.

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Éloge de l'abbé de l'Épée, par Bébian, censeur des études de l'institution des sourds-muets de Paris.

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Chateaubriand a dit quelque part en parlant des sauvages de l'Amérique:

«La conversation devint bientôt générale, c'est-à-dire par quelques mots entrecoupés de ma part et par beaucoup de gestes, langage expressif que ces nations entendent à merveille et que j'avais appris parmi elles.»

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Lettre seconde de l'instituteur des sourds-muets à M. l'abbé *** en 1772 (Institution des sourds-muets par la voie des signes méthodiques).

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Institution des Sourds-Muets, par la voie des signes méthodiques. 1re partie. Page 89.

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La Polygraphie ou écriture universelle, cabalistique, de Trithème. – L'ouvrage de Comenius intitulé: Janua linguarum reserta (1601). – Bécher de Spire (1661). Character pro notitiâ linguarum universale. – John Wilkins, an essay towards a real character and philosophical. – La Pasigraphie, ou écriture universelle, du chevalier de Maimieux. —L'anti-pasigraphie de Vater. —Manuel polyglote de Cambry, d'après le plan de Bécher. —Essai pasigraphique de Zacharie Nather. —Cours de Pasigraphie de Schmid, ouvert en 1807 au lycée de Dilengen.

Ces citations sont extraites de l'Investigateur, journal de l'institut historique. Tome IX, 172e livraison. – Mars 1849.

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Une liste de leurs ouvrages serait ici bien longue. Contentons-nous donc de citer quelques-uns, de ceux qui ont été publiés en français:

Essai sur l'articulation de la voix, par Laurent de Blois, 1831.

– La parole rendue aux sourds-muets, par le même. —Tableau des éléments de la parole artificielle et de la lecture sur les lèvres à l'usage des sourds et demi-sourds de naissance et par accident, par M. Piroux, directeur de l'institution des sourds-muets de Nancy, 1838. —Méthode de phonologie et de labéologie, par le même, idem. —Mécanisme de la parole mis à la portée des sourds de naissance, par M. Vaïsse, professeur de la classe de perfectionnement de l'institution nationale des sourds-muets de Paris. – Brochure de M. Valade-Gabel, ancien directeur de l'institution, nationale des sourds-muets de Bordeaux, 1839, intitulée: Quel rôle l'articulation et la lecture sur les lèvres doivent-elles jouer dans l'enseignement des sourds-muets? – La parole enseignée aux sourds-muets, sans le secours de l'oreille, par J. B. Puybonnieux, professeur et archiviste-bibliothécaire à l'institution nationale des sourds-muets de Paris, 1843. —Mutisme et surdité ou influence de la surdité native sur les facultés physiques, intellectuelles et morales, par le même, 1846.

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Voyez à la note F. un certificat délivré par l'abbé de l'Épée à Mademoiselle Blouïn, certificat publié par M. Piroux, directeur de l'institution des sourds-muets de Nancy dans son intéressant journal mensuel: l'Ami des Sourds-Muets. (2e année, 1839-1840.)

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Né le 11 avril 1715 à Péniche, ville de l'Estramadure portugaise, à 36 kilomètres de Lisbonne. D'autres placent son berceau à Berlango, dans l'Estramadure espagnole. On appelait alors indifféremment, a-t-on remarqué à cet égard, juifs portugais ou nouveaux chrétiens les premiers Israélites venus de la péninsule hispanique et admis légalement en France par les ordonnances de Henri II.

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Jacob Rodrigues Pereire, déjà cité.

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M. Bébian remarquait en 1827, dans son excellent Manuel d'enseignement pratique des sourds-muets, que plusieurs institutions d'Allemagne ne faisaient usage d'aucun alphabet manuel, mais qu'on y traçait en l'air la forme des lettres comme si on les écrivait. Selon cet instituteur éminent, les lettres ainsi tracées sont beaucoup trop fugitives; elles supposent d'ailleurs une grande habitude d'écrire sur le papier et ne peuvent être par conséquent d'aucune utilité pour les premières leçons.

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Voyez à la note G: – 1º ma lettre au directeur de l'institution nationale des sourds-muets de Paris sur la dactylologie de M. Leménager; 2º celle que j'ai adressée à la Commission consultative de cet établissement sur la dactylographie de M. Ch. Wilhorgne.

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Institution des Sourds-Muets, chap. 1, pag. 9-10.

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C'est par ce moyen que le père Vanin avait commencé l'éducation des deux sœurs sourdes-muettes.

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Il a fait paraître un grand nombre de traductions d'ouvrages anglais qui lui étaient commandés par des éditeurs, des lettres sur la dactylologie et un mémoire publié par le Journal de Physique, en 1770. – Il avait, en outre, formé lui-même quelques élèves, parmi lesquels se distinguait une demoiselle de Rennes, dont Le Bouvier Desmortiers cite quelques écrits. – La dactylologie était l'instrument favori de ce sourd-muet très-remarquable, auquel nous sommes redevables, dit-on, de l'adoption de ce mot grec.

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Ce moine anglo-saxon passe pour avoir composé le premier un travail méthodique ayant trait au langage doigté. – Il a pour titre Loquela digitorum, art d'exprimer les nombres par la position des doigts sur les mains ou des mains sur le corps. Il se compose d'un texte très-court et n'ayant guère que l'étendue d'une des pages du Magasin pittoresque (16e année), et de 55 figures. Les 36 premières expriment les nombres avec les doigts seulement et constituent ainsi ce que l'on est convenu d'appeler la dactylonomie; les 19 autres, relatives à la Chiromamie, empruntent leur signification aux diverses positions des mains.

Des savants font remonter de pareils systèmes à une haute antiquité. Ils en citent pour preuves un assez grand nombre de passages des auteurs anciens, sacrés et profanes.

27

Paralipomenn, lib. III, cap 3, tome XVI de la collection de ses œuvres, page 462. —De utilitate ex advertis capiendâ, lib. II, cap. 7, tome II de ses œuvres, pag. 73.

De subtilitate, lib XIV, pag. 425 (édition de Bâle, 1622).

28

Extrait de la vie de saint François de Sales, par Marsollier. Paris, Dufour, 1826. Tome 1er, livre 5e, page 394.

29

J'ai été induit en erreur, comme beaucoup d'autres, quand j'ai écrit autre part qu'il était muet de naissance.

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C'est ce que m'a assuré, du moins, M. Coquebert de Montbret, homme fort instruit, membre sourd-muet de la Société Asiatique, qui, en 1847, a, par son testament, légué non seulement sa fortune, mais sa riche bibliothèque à la ville de Rouen. Voyez la note H où il est parlé de ce legs d'après les Annales de l'éducation des Sourds-Muets et des Aveugles, publiées par M. Edouard Morel, 4e année, 4e volume, 1847.

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J'ai lu dans l'Illustration, 3 novembre 1849, nº 349, vol. XIV, que M. de Carignan, frère aîné du Comte de Soissons, qui était bègue, eut pour percepteur M. de Vaugelas. La grande occupation de ce dernier pendant quatre ans fut de lui enseigner les plus ingénieuses décompositions des mots pour lui en faciliter la prononciation. Le maître étant mort de chagrin de voir ses efforts échouer devant les organes rebelles de l'élève, un Italien nommé Vicenzio Barini prit sa place. Le nouvel instituteur imagina un moyen de lui faire prononcer et assembler quelques lettres on ne sait comment. D'après Armand de Barenta, à qui j'emprunte cette note, il ne paraît pas que M. de Carignan en ait mieux profité.

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Ce traité, dont Locke, Leibnitz, Fontenelle, dans СКАЧАТЬ