Ses Guerriers Cyborg. Grace Goodwin
Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу Ses Guerriers Cyborg - Grace Goodwin страница 5

Название: Ses Guerriers Cyborg

Автор: Grace Goodwin

Издательство: Bookwire

Жанр: Языкознание

Серия: Programme des Épouses Interstellaires- La Colonie

isbn: 9783985227600

isbn:

СКАЧАТЬ —de la part des avocats du procureur et de mon avocate —pour être vaccinée à vie. Tout son être respirait la vérité. La Gardienne Égara.

      Elle représentait tout ce qu'Yvonne Bisset n'était pas. Cheveux brun foncé. Yeux gris. Expression sévère. Ses cheveux tirés en arrière en un chignon strict conféraient un air sévère à ses pommettes. Elle était belle mais dégageait quelque chose de tragique, là où Yvonne Bisset semblait la perfection incarnée.

      La Gardienne Bisset était en formation, du moins c'est ce qu'on m'avait dit avant de me donner les sédatifs. Elle rejoindrait Paris dans un nouveau centre de recrutement pour futures épouses, dans lequel ils enverraient encore plus de criminelles dans l'espace, pour être prise en sandwich entre deux extraterrestres chauds bouillants, jusqu'à ce qu'elles en perdent la raison.

      Et c'est exactement ce qui m'était arrivé. J'avais oublié que j'étais moi, j'étais devenue elle. Quelle qu'elle soit. La veinarde.

      Je ne paniquais jamais, je ne perdais jamais mon calme. Je n'avais pas survécu aussi longtemps contre l'océan impitoyable en tant que surfeuse de niveau mondial en perdant mon calme lorsque les choses se gâtaient.

      Mais ce rêve ? Ces deux femmes avaient gâché ma vie. M'avaient détruite. J'étais gênée et pas très contente de moi.

      —Est-ce qu’une des épouses vous a déjà poursuivis pour harcèlement après que vous les ayez contraintes à des relations sexuelles ? murmura la Gardienne Bisset d’un ton désagréable, la Gardienne Égara haussa ses sourcils bruns illico.

      —Vous a-t-on forcée ?

      Je me remémorais le rêve, le souvenir obsédant de ma chatte bourrée à craquer, la sensation de brûlure dans mon cul avec ce plug anal.

      Et merde. Je n'allais tout de même pas me forcer et lui mentir.

      —Non, mais ils m'ont ordonné de faire des choses.

      — Ce sont des mâles dominants. La plupart des hommes des autres planètes sont forts et exigeants. Le mâle alpha typique. La Gardienne Bisset laissait sous-entendre que cette information me ferait plaisir, comme si les extraterrestres dominateurs et autoritaires étaient mon truc.

      Super génial.

      —Vous n'avez pas répondu à ma question. Était-ce normal ?

      La Gardienne Bisset consulta sa tablette.

      —En fait, je n'ai jamais eu de volontaire qui se soit autant débattue durant les examens. Habituellement, les sujets de test cèdent et le rêve prend le dessus, permet l'accès au subconscient afin de recueillir les données nécessaires pour trouver le partenaire idéal. Mais nous avons dû vous soumettre au protocole secondaire.

      —C'est à dire ?

      Sans parler du fait qu'elle venait de me traiter de sujet de test, comme un vulgaire rat de laboratoire.

      Elle soupira comme si je la saoulais grave. Rien à foutre. Je voulais savoir ce qu'elle entendait par protocole secondaire. Aucun partenaire ne me convenait ? J'étais anormale ? Quoi ?

      2

       Docteur Surnen Syrzon, Service Scientifique, Dispensaire, La Colonie

      L'organisme qui se déplaçait sous le microscope se tordit et s'étira, engloutit totalement la cellule Prillon saine flottant dans le milieu de culture à proximité. Ce truc si minuscule, si fascinant, rendait les guerriers malades. Il ne tuait pas mes patients mais l'infection rendait malade de vigoureux combattants dans la fleur de l'âge. Ma mission consistait à l'identifier, la comprendre et l'éradiquer. Pas seulement pour ici, sur la Colonie, mais pour toute la Coalition. J'y étais presque.

      —Dr Surnen ? Tu es attendu en salle de transport numéro 2.

      Le Capitaine Trax se tenait à l'entrée de mon laboratoire. C'était le second que j'avais choisi—si jamais j'avais la chance d’épouser une femme—c’était un ami fiable. Il était enclin à réagir de façon excessive, son instinct de guerrier rendait chaque affaire pressante. Il avait grandi à bord d’un cuirassé, se battait depuis qu'il était assez grand pour tenir un pistolet laser, prenait des décisions hâtives auxquelles je préférais réfléchir un peu plus longuement.

      J'étais médecin, chercheur. Nous appliquions tous deux le protocole à la lettre— moi, en tant que scientifique, lui, en tant que combattant impitoyable—nous estimions que les règlements garantissaient notre sécurité. Mais les trajets fréquents effectués vers la salle de Transport 2 pour vérifier l'arrivée des fournitures médicales devenaient usants. J'étais occupé et à deux doigts de mettre un point final au traitement qui viendrait à bout de cette maladie et accaparait tout mon temps.

      Je ne quittai pas des yeux la cellule infectieuse qui continuait de dévorer la cellule Prillon désormais affaiblie, ne pris pas la peine de lever la tête pour répondre à Trax. J'ajoutai une goutte de liquide sur la lame et contemplai mon échantillon de sérum en train de tuer la bactérie. Je souris.

      —Envoie un technicien. Je suis occupé.

      Sa profonde expiration fut son unique preuve d'agacement à mon encontre.

      —Surnen, joue pas au con.

      Ainsi que le ton de sa voix. Le choix des mots.

      —Je suis occupé.

      Deux guerriers Prillons reposaient dans des modules ReGen et une demi-douzaine d'autres étaient en quarantaine dans leurs quartiers. Un autre que moi se chargerait de l'inventaire.

      Je m'attendais à ce que Trax s'en aille, fasse ce que j'avais demandé et demande à un des médecins d'inspecter la nouvelle cargaison. Au lieu de cela, il s'avança plus avant dans la pièce.

      —Tu refuses de m'accompagner en Salle de Transport Numéro 2 ?

      —Oui, merde à la fin, aboyai-je. Fous le camp. J'ai déjà huit guerriers hors circuit avec cette putain d'infection, je suis en train de mettre le traitement au point. Je te le répète, je suis occupé. J'ai des choses plus importantes à faire qu'inspecter l'arrivage de la dernière cargaison.

      —Excellent.

      Sa gaieté piqua ma curiosité, je finis par lever les yeux et le regardai par-dessus mon microscope.

      —Ton bonheur fait plaisir à voir. Je lui indiquai la porte d'un signe de tête Et maintenant, file.

      —Dr Surnen de Prillon Prime, tu viens de refuser de te rendre en salle de transport pour accueillir ta nouvelle partenaire, je demande officiellement à ce que les droits et privilèges d'Époux Principal me soient transférés. Ordinateur, veuillez enregistrer les date et heure de ma demande.

      Une voix douce et féminine émanait d'un haut-parleur près de la porte.

      —Confirmé, Capitaine Trax. Votre demande a été traitée et envoyée à Prillon Prime pour examen.

      —Pardon ?

       СКАЧАТЬ