Ses Guerriers Cyborg. Grace Goodwin
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Название: Ses Guerriers Cyborg

Автор: Grace Goodwin

Издательство: Bookwire

Жанр: Языкознание

Серия: Programme des Épouses Interstellaires- La Colonie

isbn: 9783985227600

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СКАЧАТЬ Mikki, La Colonie, Salle de Transport Numéro Deux

      Je me réveillais nue. Pourquoi étais-je nue ? Complètement nue ? Dans quel intérêt ? La blouse d'hôpital que je portais pour passer les tests n'était pas vraiment digne d'un créateur, mais au moins elle me couvrait.

      La Gardienne avait dit que mon partenaire m'attendrait. Eh bien, j'avais dû perdre la mémoire car j'étais apparemment maquée à trois femmes surexcitées. Elles ne ressemblaient pas à des extraterrestres, bien que je ne sois pas vraiment sûre de ce à quoi ressemblaient des femmes extraterrestres, je supposais donc qu'elles étaient originaires de la Terre.

      Elles me serrèrent dans leurs bras alors que je quittais le revêtement inconfortable de la plateforme de transport. Elles se présentèrent si rapidement que j'eus du mal à suivre. J'avais cru comprendre qu'elles s'appelaient Rachel et Lindsey. Crystal ou Christy ? La troisième était … Kristin ? Un truc dans le genre. Au moins, j'aurais des copines. Des copines extrêmement enthousiastes. Bonne nouvelle, parce que l'idée de me faire démonter par les immenses extraterrestres qui me mataient me donnait envie de me rouler en boule, de disparaître sous terre et vomir le peu que j'avais mangé au petit déjeuner pour refaire tout ce trajet dans l'univers jusqu’à la Terre.

      Les hommes extraterrestres étaient tous immenses. Gigantesques, un peu comme dans les films. Comme la Montagne dans Game Of Thrones mais plus beaux et mieux habillés. Un mètre quatre-vingt-dix, un visage viril et des yeux d'une couleur étrange. Leur teint variait de l'or, au brun et au cuivré, comme s'ils étaient faits d'éléments terriens et de métal. Pour être honnête, ils étaient super sexy mais j’ignorais lequel était le mien, et je n'avais aucune possibilité de poser la question puisque les femmes qui m'entouraient parlaient plus vite qu'un groupe de pom-pom girls lors d'un rassemblement.

      —Salut ! Moi c’est Rachel. Mon chéri est gouverneur ici, je travaille dans le médical, n’hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit. Ok ?

      Rachel me serra dans ses bras, bien que je sois nue, c’était bizarre, agréable et, super bizarre. Elle portait une tunique et un pantalon vert foncé qui semblaient extrêmement confortables, des chaussures vertes souples, ses cheveux bruns étaient relevés et torsadés sur sa tête. Elle portait un étrange collier couleur cuivre autour du cou, mais cela ne semblait pas la déranger, ça devait être la mode.

      Rachel semblait sympathique, ses yeux bruns ne contenaient pas la moindre trace de méchanceté. De près, elle était humaine, pas de doute possible. Elles l'étaient toutes. Dieu merci.

      La femme suivante avait des cheveux blonds coupés en brosse et une armure, soldat ou policière. Le pistolet laser sanglé à sa hanche et sa cuisse n’était pas là pour faire joli. Policière ? Militaire ? Elle aussi portait un de ces étranges colliers, le sien était vert foncé. Je ne savais pas encore comment cette planète fonctionnait, mais elle sourit et prit une couverture bleue des mains d'un des grands extraterrestres sexy au bord de la plateforme. Elle m’enveloppa dedans, je la remerciai et tirai sur les bords pour m’y blottir. Rachel était gentille de toute évidence, mais également sensée. Je saurais m’en souvenir.

      —Bienvenue dans la Quatrième Dimension. Je m’appelle Kristin. Je me suis dit que tu voudrais peut-être te couvrir.

      —Mikki. Mikki Tanaka. Et merci, dis-je en tenant la couverture bien fermée.

      —D'où viens-tu ? demanda-t-elle.

      —D'Hawaï.

      —Génial. Kristin haussa les sourcils. Tu fais du surf alors ? Ou tu fais juste du sport pour le plaisir? Ouais, désolée, c’est un peu évident, vu tes muscles.

      Un flic, c’était tout vu. Du genre à vite juger. Évaluation de la menace potentielle, etc. Elle n'avait pas tort, mais je lui avais facilité la tâche puisqu’elle m’avait vue nue.

      —Oui du surf. Deux fois championne du monde, il y a longtemps. J’en fais parce que j'aime ça. Enfin... parce que j'aimais ça.

      —North Shore ? Oahu ? elle écarquillait les yeux.

      —Oui.

      —Y’a de grosses vagues là-bas.

      Pas faux. Je l'aimais de plus en plus.

      —Des vagues du tonnerre.

      —Super. Son visage s’illumina comme si je venais de lui décrire un délicieux gâteau au chocolat. Un mélange de plaisir et d'envie, j’aurais une copine qui carbure à l'adrénaline. Je bossais pour le FBI avant d’atterrir ici. Maintenant, je fais des missions de reconnaissance avec les gars.

      Elle indiqua les hommes dans la pièce d’un signe de tête.

      —Super, répondis-je en retour. Nous venions de partager un moment de connivence avant que la jolie blonde qui se tenait derrière elle nous interrompe. Je l’avais reconnue grâce à des vidéos que j'avais vues avant de décréter que devenir une Épouse Interstellaire serait probablement mieux que passer dix ans derrière les barreaux.

      —Salut. Moi c’est Lindsey.

      Agréable, blonde, sublime, avec cette douceur qui donne envie de raconter tous ses secrets. Pas de collier. La théorie de l'accessoire de mode venait de se faire la malle.

      —Je te reconnais.

      Elle sourit.

      —Avant j'étais blogueuse. Maintenant, je fais des reportages et m'occupe des relations publiques pour les gars d’ici. Nous envoyons des vidéos et des interviews sur Terre pour essayer de faire en sorte que des volontaires s’enrôlent dans le Programme des Épouses.

      —Oui, j'en ai vu quelques-unes. Elles étaient vraiment bien.

      —Merci.

      Elle rougit, c’était touchant. Elle avait l’air trop sympa pour être honnête, mais j'avais l’habitude de travailler dans un laboratoire avec une bande d'intellos qui passaient la plupart de leur temps libre à jouer. Ou traîner avec des révolutionnaires, des hippies qui ne se lavaient pratiquement jamais, des militants écologistes aussi à l'aise pour traquer les animaux sauvages dans les bois qu’assis face à leur mère à table. Les citoyens trop gentils et trop honnêtes n'étaient pas ma tasse de thé.

      Je n'allais pas le lui dire, étant donné que je ne m'étais pas vraiment portée volontaire pour quitter Hawaii, l'océan, ma vie. Avouer que j'étais une criminelle reconnue coupable n'était probablement pas la meilleure façon de lier amitié.

      —Ravie de vous rencontrer. Je m'appelle Mikki.

      Nous échangeâmes des sourires avant que l'un des géants ne s'éclaircisse la gorge. Je dus pencher la tête en arrière pour le regarder. Grand, brun, beau. Expression sérieuse, posture tout aussi imposante. J'avais entendu dire que les extraterrestres vivant sur la Colonie étaient des soldats capturés durant la guerre, des gars qui avaient survécu à leur emprisonnement aux mains de la Ruche, mais possédaient des caractéristiques mécaniques qui avaient été ajoutées à leur corps, comme les cyborgs d'un film de science-fiction. Je n'avais jamais imaginé à quoi ressemblaient ces intégrations. Jusqu'à aujourd'hui. La peau du bras gauche de ce type luisait d'un reflet métallique, à l’endroit où elle sortait de sa manche.

      —Rachel, nous devrions peut-être faire en sorte que ta nouvelle СКАЧАТЬ