Son Partenaire Particulier. Grace Goodwin
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Название: Son Partenaire Particulier

Автор: Grace Goodwin

Издательство: Bookwire

Жанр: Языкознание

Серия: Programme des Épouses Interstellaires

isbn: 9783985229864

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СКАЧАТЬ M’examiner ? »

      Je demande en écarquillant les yeux. Je sens le rouge me monter aux joues et je bredouille.

      « C’est… pas nécessaire. Comme tu viens de le dire, je suis juste … minuscule. »

      Il s’approche et retire sa main. « Je ne suis pas d’accord. Je prends soin de ce qui m’appartient. »

      Il attend patiemment et soupire.

      « Ta solution sur Terre c’était la prison. Je suis satisfait de ton choix, parmi toutes les partenaires possibles du Traité Interplanétaire, les besoins de ton subconscient s’adaptent à merveille à notre mode de vie. Nous allons répondre à nos besoins mutuels. »

      Il fait une pause et j’enregistre ses paroles. Il va me procurer ce dont j’ai besoin ? Comment est-ce possible, tout ce dont j’ai besoin c’est de rentrer chez moi, témoigner et reprendre ma vie comme avant ?

      Il s’avance et fait courir ses doigts sur ma joue.

      « Ton passé ne compte pas, gara. Tu m’appartiens désormais, tu m’obéiras désormais en tous points. »

      Il baisse d’un ton, il n’y a pas de contestation possible.

      Je fronce les sourcils, mécontente, mais son contact me fait de l’effet.

      Je prends sa main, je n’ai pas le choix. Sa grande main enveloppe ma paume. Elle est chaude, tendre mais je doute qu’il me laisse filer. Je ne pourrais échapper à ces hommes même si je décidais de courir et, même si je réussissais à m’évader, j’ignore où je me trouve. Le seul moyen de retourner sur Terre est d’emprunter le transporteur, ils ne m’amèneront jamais vers un poste de transport avancé et de toute façon, je ne saurais pas comment le faire fonctionner. Je suis bel et bien bloquée ici avec lui. Du moins, jusqu’à ce que je rentre témoigner. Selon le procureur, ça peut durer des mois. Des mois avec cet homme sur cette étrange planète ? Je déglutis difficilement.

      Il m’aide à me lever et je chancèle, la chaîne accrochée à mes seins oscille. Le sol est fin et gris. Il y en a partout, jusque sur les murs. Du sable ? On est dans le désert ? Serait-ce la raison de cette chaleur, de leur peau bronzée ? La marque de mes pieds nus à côté de leurs trois paires de bottes détonne.

      Je lève la main pour faire signe que je m’arrête. Il me tient tandis que je jette ma tête en arrière, pour rencontrer son regard.

      « Qu’est… que vas-tu faire de moi ? »

      Ses yeux sombres me dévisagent, il parcourt mon corps. Je rougis, lui et les autres voient tout.

      « Tu es notre première Terrienne, je dois t’examiner de plus près. »

      Le médecin me toise tout comme Tark auparavant, mais avec lui je me sens … nue et sale. Je connais bien ce regard. Les hommes lubriques ne sont pas l’apanage de la Terre.

      Je me déplace vers Tark, je me sers de lui comme d’un bouclier. L’odeur de sa chemise m’enivre. Nette, franche et légèrement mystérieuse. J’aime bien. Cette odeur serait-elle la clé de notre association ?

      « Je n’ai pas besoin d’être examinée et vous ne me verrez pas de plus près. Je me porte bien, sinon on ne m’aurait pas envoyée ici. Je ne suis pas un cobaye. Je suis une partenaire. »

      Je relève le menton et affermis ma voix, mais je suis à la merci de ces hommes. J’ignore si le terme de partenaire confère un quelconque statut sur Trion, mais je doute qu’un homme permette à un autre d’examiner sa partenaire pour s’amuser.

      Je ne lève pas les yeux mais je peux voir que Tark regarde les deux hommes devant moi.

      « Tu lui permets de te parler de la sorte ? »

      Demande Bron à Tark, en me jetant un regard assassin.

      Tark ferme son poing.

      « Je devrais peut-être te permettre d’examiner ma partenaire pendant que tu bandes ? »

      L’homme se tourne et a la décence de paraître gêné.

      Tark lève sa main pour lui signifier de partir, je ressens, plus que je ne l’entends, un rugissement rauque sortir de sa poitrine.

      « Goran, fais-le sortir. J’examinerai ma partenaire moi-même. »

      Goran acquiesce et éloigne le médecin. Tout en jetant un dernier regard par-dessus son épaule, Bron se laisse guider hors de la tente grâce à un rabat situé sur le mur opposé. Je distingue vaguement la forme d’autres tentes, puis la vue est à niveau occultée.

      Seul avec moi, Tark me regarde de la tête aux pieds, un immense guerrier mourant d’envie de se taper son épouse. Je n’arrive pas à croire que cet homme soit mon partenaire. J’ai toujours rêvé de trouver quelqu’un de spécial, savoir que c’est lui change la donne. Il n’y a pas eu de rendez-vous, pas de cour assidue pour découvrir nos passions communes et notre compatibilité. C’est plutôt énervant. Ajoutez de surcroît que je me retrouve sur une planète au fin fond de la galaxie !

      J’entends du bruit derrières les parois fines : des voix, de drôles de bruits mécaniques, des bruits inhabituels d’animaux. Des chevaux ? Quel genre d’animaux ont-ils sur Trion ?

      « Bron dit vrai. Tu n’as pas à lui parler sur ce ton. »

      J’écarquille les yeux. « Il ne s’est pas comporté comme un médecin. »

      Il réfléchit un moment. « Tu es nouvelle ici, j’en tiendrai compte pour ta punition.

      – Puni— »

      Il lève la main et m’interrompt. « L’impertinence est interdite. »

      Je fronce les sourcils. « C’est lui qui s’est montré impertinent. »

      Tark rejette ses épaules en arrière, on dirait qu’il grandit de deux centimètres. « Qui est impertinent là ? »

      En deux enjambées, il se dirige vers un simple banc, vraisemblablement en bois. Il y a des arbres sur Trion ?

      Il s’assoie et me tend sa main. « Viens. »

      Je regarde ses gros doigts mais ne bouge pas. « Pourquoi faire ? »

      « Je vais te donner ta première leçon sur Trion. »

      Ça parait réaliste puisque je ne suis sur cette planète que depuis cinq minutes environ. Je m’approche de lui. En deux temps trois mouvements, il m’attrape par la taille et me pose sur ses genoux. Je ne suis pas petite mais il m’a soulevée comme si j’étais chétive.

      Mes hanches reposent sur ses cuisses musclées, le haut de mon corps est incliné vers le sol gris, mes seins ballottent. La chaîne qui pend entre eux frotte contre le sol. Mes pieds touchent le sol, j’essaie de prendre appui dessus.

      « Qu’est-ce que tu fabriques ? » Criais-je, le sang me monte à la tête.

      « Laisse-moi me lever ! »

      Tark СКАЧАТЬ