Liaisons Interdites. Victory Storm
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Название: Liaisons Interdites

Автор: Victory Storm

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Современные любовные романы

Серия:

isbn: 9788835408321

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СКАЧАТЬ était l’aîné, fils unique et le préféré de son grand‑père : sur son lit de mort, ce dernier l’avait prié de ne pas abandonner la ville et de poursuivre l’activité de l’établissement, pierre angulaire de la famille Orlando. Par amour pour son grand‑père, Lorenzo a accepté et a transformé cet établissement en lieu le plus exclusif et prestigieux de Rockart City.”

      “Ce doit être un type génial.”

      “Oui, et il n’a que vingt-neuf ans. Mais ne t’attends pas à un chevalier dans une brillante armure ; c’est un requin comme tous les Orlando et il ne pardonne pas le moindre écart. Un seul faux‑pas avec lui et on risque de faire une triste fin. Je me souviens d’une bagarre que deux types avaient déclenché l’an dernier, bagarre qui avait entraîné une intervention de la police. Eh bien, depuis ce jour on se demande bien la fin qu’on faite ces deux abrutis. Si la famille Orlando dirige tout le monde et tout ce qui bouge à l’ouest de Rockart City, au Bridge l’unique loi en vigueur est celle de Lorenzo. Tout ce qui gravite autour de lui est archi‑blindé et le rend inaccessible s’il n’y consent pas. La ville était convaincue qu’en renonçant à l’héritage de la famille, il aurait perdu tout pouvoir ; et malgré tout Lorenzo a démontré qu’il s’en sortait très bien tout seul. Il dispose aujourd’hui d’un pouvoir comparable à celui de sa famille, chose d’autant plus remarquable qu’il se l’est construit tout seul.”

      “Bof, le nom de sa famille l’aura aidé.”

      “À présent, oui. Pas au moment où il avait coupé les ponts avec sa famille. La moitié des parents voulait sa tête lorsqu’il les a envoyés balader. Son grand‑père, chef de tous les Orlando, l’aurait protégé mais, après son décès, Lorenzo s’est retrouvé tout seul.”

      “Il doit avoir un sacré courage pour défier aussi ouvertement sa famille”, m’exclamai-je avec une pointe d’envie. Combien aurais‑je voulu être comme lui ou avoir un grand‑père qui me soutînt. Mais mes grands‑parents étaient tous morts ou retournés en Italie.

      Chapitre 3

      GINEVRA

      Malgré la tension, je fus pénétrée de l’atmosphère merveilleuse du Bridge quand je pénétrai dans l’établissement.

      Ce night‑club était très sobre, élégant, raffiné ; les murs étaient tapissés de bleu roi avec des arabesques florales dorées qui reflétaient la chaude lumière issue des lustres en cristal.

      Les tables étaient sombres, opaques, à l’opposé du plancher constitué de marbre noir africain aux veines dorées.

      La musique qu’interprétait la pianiste se répandait harmonieusement en ce lieu, m’incitant à me détendre pour profiter pleinement de cette expérience inoubliable.

      Lucky et Mike nous installèrent à une table entourée de canapés et de fauteuils de style rétro recouverts de cuir noir.

      Le cadre était un peu sombre mais, grâce à l’éclairage et à l’accueil qu’on percevait, il était impossible de se sentir mal à l’aise en ce lieu. Nous étions les bienvenus et traités avec des égards par un personnel affable, prêt à accourir au moindre appel, sans jamais être envahissant ni indiscret.

      “Où mène cet escalier ?”, demandai‑je à Mike qui avait pris place à côté de moi.

      “Je n’ai jamais mis les pieds ici mais on m’a expliqué qu’au premier étage se trouvent des pièces privées et des chambres pour dormir. Il ne s’agit pas d’un hotel mais Lorenzo Orlando a voulu créer une section pour ceux qui auraient besoin de cuver leur vin ou pour d’autres qui seraient venus ici en galante compagnie. Au sous‑sol se trouve une grande salle de réception et un billard. Je ne sais pas ce qui s’y passe mais certains disent que ces locaux seraient liés au crime organisé sous l’égide de la famille Orlando. Enfin au second et dernier étage se trouve vraisemblablement le logement du propriétaire.”

      “De cette façon il ne perd pas ses affaires de vue”, notai‑je avec suspicion.

      “C’est un homme qui aime bien tout contrôler.”

      “Je l’avais bien compris.”

      “Même en ce moment il est présent ici et nous tient tous à l’œil.”

      “Depuis son appartement ?”

      “Non, de cet endroit”, me corrigea‑t‑il, indiquant d’un geste du menton un espace surélevé dans le fond de l’établissement.

      “Ne le regarde pas ! S’il te chope, il lui vient des soupçons et il nous chasse !”, me reprocha Mike. Mais j’étais trop curieuse. Je n’avais jamais rencontré un Orlando de ma vie et j’étais intriguée.

      Je sondai chacun des individus présents à cette table en position privilégiée, à laquelle un petit escalier de six marches permettait d’accéder.

      Il y avait trois hommes et cinq femmes.

      L’homme sur la gauche était concentré sur son portable et ne semblait accorder aucune attention à la conversation que tenait l’individu à sa droite lequel gesticulait en racontant quelque chose de drôle qui faisait rire les femmes présentes.

      Lequel parmi eux pouvait être Lorenzo Orlando, me demandai‑je.

      Celui qui était concentré sur son téléphone portable peut‑être ?

      Je déplaçai le regard sur la droite et mes yeux affrontèrent ceux du troisième homme.

      Profondément gênée de m’être laissée surprendre à le fixer, j’abaissai le regard et me tournai vers mes amis qui étaient en train de commander une Menabrea.

      J’en commandai une également, sans trop savoir à quoi m’attendre. J’étais encore sous le coup de l’émotion provoquée par ces yeux fixés sur moi.

      Incapable de me contrôler et de me concentrer sur la conversation autour de ma table, je dirigeai à nouveau le regard vers cet homme.

      Je sursautai en notant qu’il me fixait toujours.

      J’allais encore détourner le regard mais quelque chose en moi me dicta de tenir bon et ne pas montrer mon embarras.

      De plus je voulais savoir ! C’était donc lui le fameux Lorenzo Orlando ?

      Je soutins son regard que je ne lâchai plus.

      Malgré la lumière tamisée je notai la couleur ambrée de ses yeux. Une couleur pleine, jaune ocre avec des stries cuivrées.

      Je n’avais jamais vu des yeux d’une semblable couleur et j’en étais soufflée.

      Ils avaient quelque chose de magnétique, de fascinant et de catalytique.

       C’est lui Lorenzo Orlando ! J’en suis sûre !

      Je l’admirai, laissant mon regard se promener sur son visage carré, sa peau bronzée et sur la barbe non rasée qui lui couvrait la mâchoire.

      J’étais surprise. Je m’attendais СКАЧАТЬ