Avant Qu’il Ne Languisse. Блейк Пирс
Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу Avant Qu’il Ne Languisse - Блейк Пирс страница 2

Название: Avant Qu’il Ne Languisse

Автор: Блейк Пирс

Издательство: Lukeman Literary Management Ltd

Жанр: Зарубежные детективы

Серия:

isbn: 9781094311197

isbn:

СКАЧАТЬ rel="nofollow" href="#ub253f5ae-2ace-5f33-83c9-e92447a86ba7">CHAPITRE QUATRE

       CHAPITRE CINQ

       CHAPITRE SIX

       CHAPITRE SEPT

       CHAPITRE HUIT

       CHAPITRE NEUF

       CHAPITRE DIX

       CHAPITRE ONZE

       CHAPITRE DOUZE

       CHAPITRE TREIZE

       CHAPITRE QUATORZE

       CHAPITRE QUINZE

       CHAPITRE SEIZE

       CHAPITRE DIX-SEPT

       CHAPITRE DIX-HUIT

       CHAPITRE DIX-NEUF

       CHAPITRE VINGT

       CHAPITRE VINGT-ET-UN

       CHAPITRE VINGT-DEUX

       CHAPITRE VINGT-TROIS

       CHAPITRE VINGT-QUATRE

       CHAPITRE VINGT-CINQ

       CHAPITRE VINGT-SIX

       CHAPITRE VINGT-SEPT

       CHAPITRE VINGT-HUIT

       CHAPITRE VINGT-NEUF

       CHAPITRE TRENTE

       CHAPITRE TRENTE-ET-UN

       CHAPITRE TRENTE-DEUX

       CHAPITRE TRENTE-TROIS

       CHAPITRE TRENTE-QUATRE

       CHAPITRE TRENTE-CINQ

       CHAPITRE TRENTE-SIX

       CHAPITRE TRENTE-SEPT

       CHAPITRE TRENTE-HUIT

       CHAPITRE TRENTE-NEUF

      PROLOGUE

      L’idée d’ouvrir les yeux la terrifiait. Elle les maintenait fermés depuis un moment – combien de temps exactement, elle l’ignorait – car elle avait la certitude qu’il allait la tuer. Il ne l’avait pas fait, et pourtant, elle était toujours incapable de desserrer les paupières. Elle ne voulait pas le voir, ou apprendre ce qu’il lui réservait. Elle espérait que lorsque le moment viendrait, sa mort serait un peu moins douloureuse si elle ne connaissait pas la méthode qu’il utiliserait.

      Mais à chaque minute qui s’écoulait, Claire commençait à se demander si c’était véritablement sa mort qu’il projetait. Une douleur sourde émanait de l’endroit où il l’avait frappée à la tête. Avec une sorte de marteau, estimait-elle. Sa mémoire était trouble, tout comme le souvenir de ce qui était survenu une fois qu’il l’avait assommée.

      Même les yeux fermés, Claire devinait certains détails. À un moment ou un autre, il l’avait installée sur la banquette arrière de sa voiture. Elle distinguait le ronronnement du moteur et le faible brouhaha d’une station de radio locale (WRXS, diffusant seulement de la grunge authentique et originale de la région de Seattle). Une odeur familière lui parvenait, qui n’était pas une odeur de nourriture, mais de quelque chose de naturel.

      Ouvre les yeux, imbécile, pensa-t-elle. Tu sais que tu es dans une voiture et il est au volant. Il ne peut pas décemment te tuer maintenant, n’est-ce pas ?

      Elle se força à ouvrir les yeux. Lorsqu’elle s’exécuta, la voiture prit une petite bosse et commença à ralentir. Elle entendit le couinement discret des freins et le crissement des graviers sous les pneus. « Love, Hate, Love », d’Alice in Chains, passait à la radio. Elle vit l’indicatif WRXS sur l’écran digital de l’autoradio en face d’elle. Elle vit la forme de deux sièges entre elle et l’homme qui l’avait assommée avec le marteau.

      Bien sûr, il y avait aussi le fait qu’elle était ligotée et bâillonnée. Elle était à peu près sûre que que l’objet qui lui obstruait la bouche, dont les sangles lui sciaient les joues, était une sorte de bâillon sexuel, pourvu d’une boule rouge au centre. Quant à ce qui lui entravait les bras, on aurait dit une sorte de sangle en nylon. Elle supposait qu’il avait utilisé les mêmes liens pour lui attacher les jambes au niveau des chevilles.

      Comme s’il avait senti son regard, il se tourna pour lui faire face. Il lui sourit et à cet instant, elle se souvint pourquoi elle avait cédé si facilement. Psychotique ou non, l’homme était outrageusement beau.

      Il reporta son attention sur la route et stationna la voiture. Lorsqu’il émergea du véhicule et ouvrit la portière arrière, il s’exécuta avec une désinvolture parfaite. On aurait dit qu’il faisait de telles choses tous les jours. Il tendit le bras pour l’attraper par les épaules. Lorsqu’il lui effleura brusquement la poitrine de la main droite, elle fut incapable de savoir s’il s’agissait d’un geste intentionnel СКАЧАТЬ