L'Écrivain. Danilo Clementoni
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Название: L'Écrivain

Автор: Danilo Clementoni

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Космическая фантастика

Серия:

isbn: 9788835402428

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СКАЧАТЬ sur la Terre ?

      – Retournons au camp d’Élisa et essayons d’utiliser son H^COM pour contacter Nibiru.

      – Et nos compagnons de voyage ? On ne peut pas les laisser là-haut, dit Pétri.

      – Il va falloir qu’on organise une base d’appui sur Terre. On pourrait installer une sorte de camp près de celui de nos amis.

      – Excellente idée. J’avertis le reste de l’équipage ?

      – Oui. Donne-leur les coordonnées du camp de fouilles et demande-leur de s’occuper de l’organisation d’une structure d’urgence. On va descendre les premiers et on s’occupera de contacter les Anciens.

      – Allons-y, dit joyeusement Pétri. Et dire que je m’inquiétais de savoir ce que j’allais faire pour tromper l’ennui de notre voyage de retour.

      Au même instant, à une distance de 500 U. A. environ de notre soleil, précédé par un éclair bleuâtre qui déchira le noir absolu de l’espace, un étrange objet ovoïde sortit du néant. Il se déplaça en ligne droite sur presque cent mille kilomètres à une vitesse inconcevable avant de disparaître à nouveau, englouti par une espèce d’énorme tourbillon argenté aux reflets dorés. Le tout ne dura que quelques secondes, puis, comme si rien ne s’était passé, ce lieu si éloigné et désolé de l’espace insondable retomba dans le calme absolu dans lequel il avait jusqu’alors été plongé.

      Tell-el-Mukayyar – Contact avec Nibiru

      – Oui, Colonel –dit à l’autre bout du fil une voix d’un ton très policé- on nous a signalé, de plusieurs points du globe, une lueur surnaturelle probablement émise par la Lune.

      – Mais la Lune n’émet pas de “ lueurs ”, répliqua Jack, contrarié.

      – Là-dessus, vous avez raison, Monsieur. Je ne peux que vous dire que nos scientifiques sont en train d’analyser les données qui leur sont parvenues pour identifier ceux ou ce qui a pu la provoquer.

      – Bref, vous n’y comprenez rien.

      – Eh bien, je n’aurais pas utilisé ces termes, mais je crois que l’on peut estimer que votre déduction est juste.

      – Mais comment il parle, celui-là, dit Jack à Élisa, qui l’avait rejoint, en couvrant de sa main le micro de son téléphone.

      – D’accord. Merci pour l’information, reprit-il. Je vous remercie de me contacter immédiatement dès que vous aurez d’autres nouvelles.

      – Je n’y manquerai pas, Monsieur. Au revoir et bonne journée.

      Et il coupa la communication.

      – Qu’est-ce qu’ils t’ont dit ? demanda le Professeur.

      – Peuh, on dirait bien qu’il s’est effectivement passé quelque chose là-haut, mais personne n’a encore trouvé d’explication satisfaisante.

      – Je suis de plus en plus sûre qu’il est arrivé quelque chose à nos amis.

      – Allez, ne sois pas comme ça. Ils doivent déjà être loin, maintenant, avec leur fantastique vaisseau.

      – Je l’espère vraiment de tout mon cœur, mais je continue à avoir un mauvais pressentiment.

      – Écoute, et si on prenait l’engin qu’ils nous ont laissé pour essayer de les contacter ? Ça te rassurerait.

      – Ah, je ne sais pas… Ils disaient que nous n’aurions pu nous en servir que quand ils seraient arrivés sur leur planète.  Je ne crois pas que…

      – Va, le chercher, c’est tout, coupa le colonel.

      Se rendant compte qu’il avait peut-être été un peu brusque, il ajouta un charmant :

      – S’il te plaît, suivi d’un sourire éblouissant.

      – D’accord. Dans le pire des cas, ça ne fonctionnera pas, dit Élisa en partant chercher le H^COM portable.

      Elle revint presque aussitôt, et, après avoir un peu arrangé ses longs cheveux, coiffa cette espèce de casque étrange et encombrant.

      – Il avait dit d’appuyer sur ce bouton, dit Jack en indiquant le bouton en question. Et puis le système devait tout faire tout seul.

      – Qu’est-ce qu’on fait, j’appuie ? demanda Élisa, hésitante.

      – Allez, que veux-tu donc qu’il se passe ?

      L'archéologue appuya sur le bouton et, détachant peut-être un peu trop ses mots, dit :

      – Allô ? Il y a quelqu’un ?

      Elle resta à l’écoute, mais ne reçut aucune réponse. Elle attendit encore quelques instants, puis réessaya :

      – Allô… Allô… Pétri, tu es là ? Je n’entends rien.

      Après quelques instants, elle ouvrit les bras et haussa les épaules.

      – Appuie encore une fois sur le bouton, suggéra le colonel.

      Ils essayèrent plusieurs fois la procédure, mais aucun son ne sortait de l’appareil de communication, pas même un malheureux chuintement.

      – Rien à faire. Peut-être qu’il leur est vraiment arrivé quelque chose, murmura Élisa en retirant le H^COM.

      – Ou peut-être qu’ils ne sont pas encore arrivés dans le rayon d’action de cet engin.

      Le colonel n’avait pas terminé sa phrase qu’un bruit étrange provenant de l’extérieur attira leur attention.

      – Jack, regarde, s’écria Élisa stupéfaite en passant la tête par l’ouverture de la tente. Les sphères… elles se réactivent.

      Le cœur battant, ils coururent tous deux à l’extérieur, et à leur plus grande surprise, ils virent la pyramide virtuelle d’un atterrissage qui se formait à nouveau. Leurs amis revenaient.

      – Tu vois qu’ils n’ont pas explosé, dit Jack rassuré.

      – Ils ont peut-être oublié quelque chose.

      – L'important est qu’ils aillent bien. Essayons de garder notre calme. On saura vite ce qui s’est réellement passé.

      La procédure d’atterrissage se déroula normalement, et, en très peu de temps, les imposantes silhouettes des deux extraterrestres apparurent sur la plateforme de descente.

      – Coucou les petits ! hurla Pétri en agitant sa grosse main au-dessus de sa tête.

      – Mais que diable faites-vous encore ici ? demanda Jack, alors que la structure mobile les descendait tous les deux au sol.

      – Vous nous manquiez, répondit Pétri en sautant de cette espèce d’ascenseur avant qu’il ne touche terre, immédiatement suivi par son compagnon d’aventures.

      – On СКАЧАТЬ