La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel. William Hanna
Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel - William Hanna страница 6

СКАЧАТЬ cet été fut devenue un fait évident en Europe et dans d’autres parties du monde, l’occupation d’Israël dans l’esprit collectif américain était implacablement maintenue par les politiciens américains et les incantations hypnotiques des médias que « Israël avait le droit de se défendre ». La déshumanisation à long-terme et le massacre des palestiniens ne se sont pas uniquement produits en Palestine, mais également ailleurs dans les camps de réfugiés – tels qu’à Sabra et Chatila au Liban où en 1982 le massacre infâme de milliers de personnes fut facilité par Israël. Ceci était devenu une caractéristique courante de la politique brutale d’Israël pour coloniser la Palestine et déplacer son peuple indigène.

      C’était après Sabra et Chatila qu’Israël fut forcée d’intensifier son offensive de légitime défense contre la publicité négative grâce aux médias américains contrôlés par les juifs dépeignant Israël comme un ‘David’ courageux se défendant contre un palestinien ‘Goliath’. Ces représentations ont été tambourinées dans la psyché américaine où elles ont pris racines et ont fleuri. Conrad pensait que le soutien indéfectible d’Israël par le gouvernement américain avec les milliards de dollars des contribuables – sans parler des veto américains continuels et hypocrites aux résolutions de l’ONU condamnant Israël – n’aurait pas été possible sans l’accord institutionnalisé du peuple américain lui-même.

      L’assentiment de Conrad que le nettoyage éthique des palestiniens par Israël était une politique calculée et continue l’avait incité à passer dix jours à Jérusalem fin septembre pour explorer les possibilités de filmer un documentaire qu’il avait décidé d’intituler La Terre Promise et la prophétie du temple d’Ezéchiel. Depuis son retour de Jérusalem, il avait passé le plus clair de son temps à rassembler autant d’informations possibles sur les faits historiques actuels, plutôt que sur les perceptions de propagande propagées par un système éducatif pro-israélien dysfonctionnel et des médias dominant tendancieux.

      C’est en faisant ses recherches qu’il était tombé sur une référence sur la dynastie bancaire de Rothschild qui l’avait poussée par curiosité à approfondir et à apprendre plus sur le rôle central de cette famille, non seulement à inciter aux Guerres Mondiales, mais également à influencer le cours des événements qui affectaient encore les vies de millions de personnes dans un monde où la moitié de la richesse mondiale appartenait uniquement à un pour cent de la population ; où la richesse de ce un pour cent était de près de 120 trillions de dollars - soit près de 70 dix fois la richesse totale de la moitié de la population mondiale la plus pauvre - ; où la richesse de 85 personnes des plus riches du monde dépassait celle de la moitié de la population mondiale ; où sept personnes sur dix vivaient dans des pays aux inégalités économiques qui n’ont cessé d’augmenter au cours des 30 dernières années ; et où la minorité fortunée et très riche avait acheté le pouvoir politique qui servait à leurs propres intérêts et qui était âpre au gain plutôt qu’aux besoins urgents de la minorité beaucoup moins chanceuse.

      Les recherches de Conrad ont révélé que tout avait commencé en 1743 lorsqu’un fils, Mayer Amschel Bauer, était né à Francfort de Moses Amschel Bauer – un usurier et propriétaire d’une compagnie de comptabilité – un juif Ashkénaze. Les juifs ashkénazes descendaient des communautés juives médiévales des rives du Rhin de l’Alsace au sud de la Rhénanie dans le nord. Ashkénaze était le nom hébreu médiéval de cette région allemande et par conséquent donna le nom de juifs ashkénazis ou ashkénazes littéralement signifiant ‘les juifs allemands’. Nombreux de ces juifs avaient émigré, surtout vers l’Est, pour établir des communautés en Europe de l’Est, y compris en Biélorussie, en Hongrie, en Lituanie, en Pologne, en Russie, en Ukraine et ailleurs entre les 11ème et 19ème siècles. Ils emmenèrent avec eux une langue germanique influencée par le yiddish écrit en lettres hébraïques qui, à l’époque médiévale était devenue la langue véhiculaire des juifs ashkénazes. Bien qu’au 11ème siècle, les juifs ashkénazes ne représentaient que 3% de la population mondiale juive, cette proportion a atteint un sommet de 92% en 1931 et représente maintenant environ 80% des juifs dans le monde.

      A l’époque de la période obscure du Moyen-Âge – lorsque la Bible était considérée comme étant la principale source de connaissance et l’arbitre suprême en matière d’importance – l’opposition obstinée de l’église chrétienne à l’usure reposait alors plus sur les idées bibliques et morales que sur les considérations commerciales saines. Cette opposition avait également été maintes fois renforcée par des restrictions légales, dans la mesure où en 325 le Conseil de Nicée avait interdit la profession de clercs. A l’époque de Charlemagne (800-814), l’église avait étendu l’interdiction pour inclure les laïques en déclarant que « l’usure était une transaction où il fallait rendre plus qu’on en recevait ». Des siècles plus tard, le Conseil de Vienne de 1311 au sud de la France – dont la fonction principale était de retirer le soutien papal de l’Ordre des templiers sous l’instigation de Philip IV de France qui était redevable aux Templiers – avait déclaré que toute personne qui oserait affirmer qu’il n’y avait pas de péché à pratiquer l’usure serait punie comme hérétique.

      Par la suite, en 1139, le Pape Innocent II convoqua le deuxième Conseil du Latran où l’usurpation fut dénoncée comme une forme de vol exigeant la restitution de ceux qui la pratiquaient, de sorte que durant deux siècles les combines de dissimulation de l’usurpation furent fermement condamnées. En dépit de toutes ces déclarations, une échappatoire existait, fournie par la double mesure de la Bible sur l’usurpation qui permettait commodément aux juifs de prêter de l’argent aux non-juifs. En conséquence, pendant les longues années du Moyen-Âge, l’église et les autorités civiles avaient autorisés les juifs à pratiquer l’usure. De nombreuses familles royales, qui avaient besoin de prêts substantiels pour financer leurs modes de vie et les guerres, avaient toléré les usuriers juifs sur leurs domaines de sorte que les juifs européens – qui avaient été exclus de la plupart des professions et interdits de posséder des terres – furent convaincus que le prêt d’argent était une profession lucrative, quoique parfois risquée. Le prêt d’argent était devenu une vocation juive inhérente.

      Dans l’Ancien Testament, Dieu aurait dit aux juifs : « S’il prête à intérêt et tire une usure, ce fils-là vivrait ! Il ne vivra pas ; il a commis toutes ces abominations ; qu’il meure ! que son sang retombe sur lui ! » (Ézéchiel 18:13), et « Tu n’exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour argent, ni pour vivres, ni pour rien de ce qui se prête à intérêt. Tu pourras tirer un intérêt de l’étranger, mais tu n’en tireras point de ton frère, afin que l’Eternel, ton Dieu, te bénisse dans tout ce que tu entreprendras au pays dont tu vas entrer en possession. » (Deutéronome 23:19 -20).

      Alors que les juifs avaient été légalement autorisés à prêter de l’argent aux chrétiens dans le besoin, les chrétiens eux-mêmes étaient hostiles à l’idée que les juifs gagnent de l’argent grâce aux malheurs des chrétiens, grâce à une activité proscrite bibliquement avec la menace d’une damnation éternelle pour les chrétiens, qui à juste titre jugeaient les usuriers juifs avec mépris ce qui avait nourri progressivement les racines de l’antisémitisme. Ce mépris et cette opposition à l’usure juive étaient souvent violents. Des juifs étaient massacrés dans des attaques lancées par des membres de la noblesse endettés, en annulant leurs dettes suite à de violentes attaques contre les communautés juives pour détruire leurs registres comptables.

      Bien que ce traitement ait pu être injuste aux usuriers, ces derniers étaient également utilisés comme boucs émissaires, responsables d’une grande partie des problèmes économiques pendant plusieurs siècles. Ils étaient ridiculisés par les philosophes et condamnés à l’enfer par les autorités religieuses, ils étaient soumis à la confiscation de biens pour compenser leurs ‘victimes’, ils étaient piégés, humiliés, emprisonnés et massacrés, et également calomniés par les économistes, les СКАЧАТЬ