Œuvres complètes de lord Byron, Tome 7. George Gordon Byron
Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу Œuvres complètes de lord Byron, Tome 7 - George Gordon Byron страница 18

СКАЧАТЬ ces confidences avec mon frère? Je vais devenir jaloux.

MIRRHA, souriant

      Vous en avez sujet, sire; sur la terre, il n'est pas d'homme plus digne de l'amour d'une femme: – le dévouement d'un soldat! – le respect d'un sujet! – la confiance d'un roi! – l'admiration de tout le monde!

SARDANAPALE

      Oh! je te prie, moins de chaleur. Je ne puis voir ces lèvres charmantes rehausser avec éloquence une gloire qui me rejette dans l'ombre; quoi qu'il en soit, vous avez dit vrai.

MIRRHA

      Maintenant, retirons-nous pour examiner votre blessure. Je vous prie, appuyez-vous sur moi.

SARDANAPALE

      Oui, chère Mirrha; mais ce n'est pas à la douleur que je cède.

(Ils sortent tous.)FIN DU TROISIÈME ACTE

      ACTE IV

SCÈNE PREMIÈRESARDANAPALE endormi sur une couche, et agité comme de rêves pénibles: près de lui, MIRRHAMIRRHA, les yeux attachés sur lui

      J'ai voulu, à la dérobée, le voir reposer, – si l'on peut nommer repos un sommeil aussi convulsif. L'éveillerai-je? non; il paraît se calmer. Oh! dieu de la paix! toi qui règnes sur les paupières fermées, sur les songes agréables, et même sur les léthargies assez profondes pour être encore inexpliquées, apparais ici tel que la mort, ta sœur, – aussi calme, – aussi immobile qu'elle: – car alors tu nous offres l'image du bonheur, comme peut-être nous en avons la réalité dans le royaume silencieux et redouté de ton insensible sœur. Il s'agite encore; – l'empreinte de la peine se répand sur ses traits, semblable à l'ouragan qui, tout d'un coup, vient bouleverser le lac si calme l'instant d'auparavant, à l'ombre de la montagne; ou tel encore que le vent, lorsqu'il roule les feuilles d'automne encore suspendues, pâles et tremblantes, à leurs chers rameaux. Il faut le réveiller; – non, pas encore: qui sait à quoi je l'arracherais? à la peine, sans doute. Mais si je le livre, en le réveillant, à une peine plus vive? La fièvre de cette nuit orageuse, la douleur de sa blessure, toute légère qu'elle est, peuvent justifier mes craintes, et me rendre plus malheureuse de le voir que lui de souffrir. Non: que la nature suive sa marche naturelle; – je veux la seconder, et non lui porter entrave.

SARDANAPALE, s'éveillant

      Non, non: – quand vous multiplieriez les astres, quand vous m'en donneriez l'empire à partager avec vous! je ne voudrais pas à ce prix du trône de l'éternité. – Va-t'en, – fuis, – vieux chasseur des premières brutes! et vous aussi qui couriez à la chasse de vos semblables comme à celle des brutes; disparaissez, mortels sanguinaires, aujourd'hui plus sanguinaires idoles, si vos prêtres ne sont pas menteurs! Fuis! fuis! ombre de mon impitoyable aïeule qui, là, t'enivres de sang, et foules aux pieds le cadavre de l'Inde. – Mais, où suis-je? où sont les fantômes? où? – non, – il n'y a pas de prestiges: je les reconnaîtrais au milieu de tous les morts dont les épaisses phalanges s'élèvent chaque nuit des noirs abîmes pour épouvanter les vivans. Mirrha!

MIRRHA

      Hélas! vous êtes pâle; l'eau inonde votre front, comme la rosée de la nuit. Mon ami, calmez-vous. Vos paroles semblent d'un autre monde, et vous êtes aimé dans celui-ci. Reprenez votre sérénité: tout ira bien.

      Конец ознакомительного фрагмента.

      Текст предоставлен ООО «ЛитРес».

      Прочитайте эту книгу целиком, купив полную легальную версию на ЛитРес.

      Безопасно оплатить книгу можно банковской картой Visa, MasterCard, Maestro, со счета мобильного телефона, с платежного терминала, в салоне МТС или Связной, через PayPal, WebMoney, Яндекс.Деньги, QIWI Кошелек, бонусными картами или другим удобным Вам способом.

      1

      En français.

      2

      Ces mots (pourquoi? je l'ignore) me rappellent ceux de la fameuse dernière adresse de 1830, au roi Charles X. «Sire, entre ceux qui méconnaissent une nation si fidèle, si dévouée, si soumise, et nous, que votre majesté prononce.» – La réponse de Zames est, comme on le voit, très-respectueuse.(N. du Tr.)

      3

      C'est ainsi que, dans les champs illyriens, Othon portait un miroir. – Voyez Juvénal.

/9j/4AAQSkZJRgABAQEASABIAAD/2wBDAAMCAgMCAgMDAwMEAwMEBQgFBQQEBQoHBwYIDAoMDAsKCwsNDhIQDQ4RDgsLEBYQERMUFRUVDA8XGBYUGBIUFRT/2wBDAQMEBAUEBQkFBQkUDQsNFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBQUFBT/wAARCAMeAjoDAREAAhEBAxEB/8QAHQAAAwACAwEBAAAAAAAAAAAAAAECBggDBwkFBP/EAF8QAAEDAgQEAwUDBQgLDAoCAwEAAhEDIQQSMUEFBlFhB3GBCBMikaEUMrEVQrPB0RYjN1JicrLhFyQlNnN0dYKDkvAYJiczNDVDk6LS0/FERVNUVWNkhJTCZaO0RsP/xAAcAQEBAAIDAQEAAAAAAAAAAAAAAQIHBAUGAwj/xABJEQACAQIDBAUIBggEBgMBAQAAARECAwQhMQUGQXESUWFysRM0NYGRocHRFCIyM1KyFRZCU2LC4fAjJIKSJUNUc6LxB0TSY0X/2gAMAwEAAhEDEQA/APnRESAN5OpWiT9dg0Ak2QqSGWwSLW1IQkCY2bjfqoypFRoAAPNCgxmuYBJ6gl1kkZSJAa2OmqEKy/FYTaYhJECg5j8Og10TgOIOaYkgSeoQQDQXgECW9GiJTQJSPITfKIGoyqFgoubpA9bpmVxoJtjcjyQIoQNvXohRNMPIy690ItRkhsy2Z3QrHIiYnvCmYkQHUST2VIBygGwk6BqZjQYAiTAteQhQLfhvfyQAQHXsgBozSAAfxUAyAAAYM7BBBLLggkAz8lSLqYCSCYt3ChQaCWxEH/bVGEDwGZRA6aalNSOENrZBkfRJLBVOGu+KPkmZV2iN7wPldEAcI0IJKEBxsbAWiBZCjAi0CIhGBZgCJER0TUFmAQIifqoURjoI6nRASSCYiw1gKkKbAi4g7RdQoiBm0md4QFZYE2MiPRJEAGGQYEJIgThE5Y2v09ED7BOA1B1tYKgcGB8IP4KAILiPh+HoRuggkXkNAka2VJroMsFoaB6KSI6ig4BlmifonEuUExoRDZ7WQkD0OgcPoVdSiN4MKEHvcA+aalKaRoBPZGVCLoBkaGIhCaCtaQBHzKAAJmxHohCrCRYx0CFJDRpEDuggZaCAICCEGSDeGmEkQSRcaRGkalCBll2mY+VkKEQ4y3T0lUgFpawlwBnqFBGQAEiYBGsNVCGGAXLRA1spJYG4h1gAR5IHDyFfdw7AoB6ajeZQHE5suJjdWTCOw4WuFrS3p0WUGEltnMJBQq1FAIk2I3hADXObYmAe+irGaAn4j116KAZdAiAJsgkUxGs79kEwW14Owi14hSDKRlrSDFj2QQhS300QSTG2S3Uaqk9RYG0EKGSQhLR93N17oTQea0gfP8EgSJrW03ueQTPUwmqgJJORn4rkkg9k0GpQEOjMD23UMuIw3MRAJCAmpmnSfJEHINdmEQZmCYVJMjAgXBH1soUWWLgxO2kJJIFlOU3glUFMIB0HSCVGEJxJIMX3AQCEBwP5v4qk0GT1HooZDGWZkEfigyGSDbLJF7oNRMbf7tvNJCHl3uOxUEAXBtnA9jKupdNROaHki+WNBqkmLUjGVjWsvPWf1KZzJlklAASdYi8q8CFsaCPvT+CxMgDS1siyDQ4y4tm39ayMZKIOoYY6KFAw46mDaN1dBkKXERPr1UyJmMyLEyEAw8AaDzJSCyRoTr2QmhWYgwACZ/OCokYiL69VC5C0Fr+qAD1DRdCMARaxQDLY0mdUKKZEaHf9qACwPylxMjukkic2Nzg4kj5aoWQiLgx2O5QFu3i/nZQyYnhwAEIRnGHDNBbPbosiHIBlixPdYlEYJ7j0QE5nTEx53VgkgDfv3sgKLs1oA9VCkTAET3WRiUHEyABHyUMtQcGlsi3VMyZcBGBpcIAAGaA2drIB5ZJiW9CEKOSBMS3dQCzyBHrKsEkGhtIudck/xjombChSx5u/0Ugsn4WM/i3afxX2k4yRQaXibN6SVDKGyrlh6/nCZULwJkTYHKf4ypBZ5MQbbhIJI4OXWw2hOJc4BoGYSSFAu0q5AEE9RGqFF7z4gCBbskCc8y8sOkm5GoCamURmOADe0qAcwdxF4QBmDyf1pAmRDMPiJttCAoGZuCCoULtGoG9roBDMG/AQLzJ6pzHDIZqRJDhJVgSLLMSfoggRBaZ1QjkrK4SQREwbqSi5jOxM5TMQU7A+0nNDL2ItdXMgg6ADczubhBoMsIMkk2/NULA7NmR6EWTUZIqNxtuRohRNBfIBAPkhFnoNohsXHZJLAAySIJi0QgGSACTMKFJvA+QlUg5iRmue6gHkJdOtt0kQJ2kGYPRA+0cuuCQGnVC5kl0vAkEHbdOBNWEXKoGGl21hvMJIhjAc05SR2ULnoJwyneZvBsg0EXAmOvRWCShgQS0HJHUSoUImxmPKyE7ChDTA0O8aIVEu+DoO0apqR5AQXNBiWjURuroNRl0gE7KFkG/dETG5N1APOJAm+qokTgQTBt5IBh0xfTZBIw2AHWHU/wBSFgU3kEyBBOyEES6BmcCRayEnrEDmBM+oQajyy0Rp5KyWBhhiZA3EmVBDAy5pOsa7oBRBIuQdygEIN7mOipBgEwc1ukKFGAJl09uqDmAh1teoAUAs1xMT2CoAMLHEk36wmo0YD4ToRebICtDoR2ULoKQ+dlSaia4gguIPYIOZRFtZlQovdu/ij5q5EzPyZco0JnqvofGIEbxkc4bWTmTkxkCQd+sIIHle10W7HZTIyzQ27mb6FGEEMdfOJBTPqGT4kl2Y2sNlSTJbBOgv3

1

En français.

2

Ces mots (pourquoi? je l'ignore) me rappellent ceux de la fameuse dernière adresse de 1830, au roi Charles X. «Sire, entre ceux qui méconnaissent une nation si fidèle, si dévouée, si soumise, et nous, que votre majesté СКАЧАТЬ