Jim l'indien. Gustave Aimard
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Название: Jim l'indien

Автор: Gustave Aimard

Издательство: Public Domain

Жанр: Зарубежная классика

Серия:

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СКАЧАТЬ de commencer la lecture, il promena un regard inquisiteur autour de lui.

      – Où est Jim ? demanda-t-il.

      – Il est encore sous le portique, répondit Will ; irai-je le chercher ?

      – Certainement ! on a oublié de l’appeler.

      Le jeune homme courut vers le Sioux et l’invita à entrer pour la prière.

      L’autre, sans sourciller, resta immobile et muet ; Will rentra, après un moment d’attente.

      – Il n’est pas disposé, à ce qu’il parait, ce soir dit-il en revenant ; il faudra nous passer de lui.

      Maggie s’était mise au piano, et avait fait entendre un simple prélude à l’unisson ; toute la portion adolescente de la famille se réunit pour l’accompagner. Will avait une belle voix de basse ; Halleck était un charmant ténor ; on entonna l’hymne splendide « sweet hour of Brayers » dont les accents majestueux, après avoir fait vibrer la salle sonore, allèrent se répercuter au loin dans la prairie.

      Le chant terminé, chacun reprit son siège pour entendre la lecture du chapitre ; ensuite, les exercices pieux se terminèrent par une fervente prière que l’on récita à genoux.

      Les jeunes filles allèrent se coucher, sous la conduite de M. Brainerd ; les hommes rallumèrent des cigares et s’installèrent de nouveau sur leurs sièges. Chacun d’eux avait une pensée curieuse et inquiète à satisfaire : Halleck voulait approfondir la question Indienne en se livrant à une étude sur Jim ; L’oncle John et le cousin Will avaient remarqué un changement étrange dans les allures du Sioux, ils désiraient éclaircir leurs inquiétudes en causant avec lui.

      Ils s’acheminèrent donc tout doucement hors du salon et allèrent rejoindre sous le portique leur hôte sauvage. Ce dernier fumait toujours avec la même énergie silencieuse, et sa pipe illuminait vigoureusement son visage, à chaque aspiration qui la rendait périodiquement incandescente. Il garda un mutisme obstiné jusqu’au moment où l’oncle John l’interpella directement.

      – Jim, vous paraissez tout changé ce soir. Pourquoi n’êtes-vous pas venu prendre part à la prière ? Vous ne refusez pas d’adresser vos remerciements au Grand-Esprit qui vous soutient par sa bonté.

      – Moi, lui parler tout le temps. Moi, lui parler quand vous lui parlez.

      – Dans d’autres occasions vous aviez toujours paru joyeux de vous joindre à nous pour ces exercices.

      – Jim n’est pas content : il n’a pas besoin que les femmes s’en aperçoivent.

      – Qu’y a-t-il donc d’extraordinaire ?

      – Les trafiquants Blancs sont des méchants ; ils trompent le Sioux, lui prennent ses provisions, son argent, jusqu’à ses couvertures.

      – Ça a toujours été ainsi.

      – L’Indien est fatigué ; il trouve ça trop mauvais. Il tuera tous les Settlers.

      – Que dites-vous ? s’écria l’oncle John.

      – Il brûlera la cabane de l’Agency ; il tuera hommes, femmes, babys, et prendra leurs scalps.

      – Comment savez-vous cela ?…

      – Il a commencé hier ; ça brûle encore. Le Tomahawk. est rouge.

      – Dieu nous bénisse ! Et, viendront-ils ici, Jim ?

      – Je crois pas, peut-être non. C’est trop loin de l’Agency ; ils ont peur des soldats.

      – Enfin, les avez-vous vus, Jim ?

      – Oui j’ai vu quelques-uns. Ça contrarie Jim. Il y a trop chrétiens qui sont redevenus Indiens pour tuer les Blancs. C’est mauvais, Jim n’aime pas voir ça, il s’est en allé.

      – Fasse le ciel qu’ils ne viennent pas dans cette direction. Si je savais qu’il y eût danger pour l’avenir, nous partirions instantanément.

      – Ne serait-il pas convenable de nous embarquer demain, sur le Steamboat, pour Saint-Paul ? demanda Halleck, singulièrement ému par les inquiétantes révélations de l’Indien.

      – Ah ! répliqua l’oncle John en réfléchissant, si nous quittons la ferme, elle sera pillée par ces larrons à peau rouge, en notre absence. Je n’aimerais pas, à mon âge, perdre ainsi tout ce que j’ai eu tant de peine à amasser.

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