Les liaisons dangereuses. Choderlos de Laclos
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Название: Les liaisons dangereuses

Автор: Choderlos de Laclos

Издательство: Bookwire

Жанр: Языкознание

Серия:

isbn: 4064066073763

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      INTRODUCTION

       Table des matières

      La biographie de Pierre-Ambroise-François Choderlos de Laclos tient en quelques lignes. Né à Amiens en 1741, admis dans l’armée à dix-huit ans, capitaine du génie à trente-sept, il fut attaché à la maison du duc d’Orléans en qualité de secrétaire des commandements. Puis nous le retrouvons successivement secrétaire général de l’Administration des hypothèques, général de brigade commandant l’artillerie de l’armée du Rhin, enfin inspecteur général de l’artillerie de l’armée de Naples. Il mourut à Tarente le 5 novembre 1803.

      La physionomie de ce soldat-écrivain a été souvent esquissée; elle le fut de fort bonne main par M. Ad. Van Bever, dans l’édition luxueuse publiée en 1908.

      La question de l’identification des personnages de son célèbre roman est réglée aussi, ainsi que l’a établi M. Van Bever, par les souvenirs d’Alexandre de Tilly et de Stendhal (Vie de Henry Brulard).

      Les Liaisons dangereuses ont été composées à Grenoble, alors que l’auteur y était officier d’artillerie, et certains personnages de la ville ont pu servir de modèles à l’auteur, mais des personnages ignorés, oubliés, sans relief d’aucune sorte, tandis que les héros et héroïnes de Laclos pourraient être accusés d’un relief trop puissant.

      Allut, dissertant sur Aloysia Sigea de Chorier, «le livre infâme dont l’auteur était avocat au Parlement de Grenoble, le traducteur aussi, et l’éditeur un de messieurs les gens du roi», déclare d’abord que les mœurs de la magistrature et du barreau de Grenoble lui inspirent quelque défiance. Il ajoute qu’un siècle plus tard, on voit l’auteur d’un autre livre impudique choisir ses types de débauche et de perversité dans cette même société, dont les devanciers avaient applaudi à ce déplorable scandale ou contribué, par une tolérance coupable, à l’œuvre de corruption froidement méditée par Chorier.

      Ces lignes sévères, trop sévères, sont comme un écho des implacables appréciations des contemporains de Laclos. Nous voudrions précisément évoquer, par quelques citations, l’atmosphère de l’époque où les Lettres furent publiées. Ce fut, on le sait, comme la bombe de l’anarchiste éclatant dans un milieu tranquille, satisfait de tout son inconscient dévergondage.

      Dès le 15 avril 1782, Grimm se fait l’interprète de l’émotion publique:

      «15 avril 1782.—Depuis plusieurs années, il n’a pas encore paru de roman dont le succès ait été aussi brillant que celui des Liaisons dangereuses, ou Lettres recueillies dans une société, et publiées pour l’instruction de quelques autres, par M. C*** de L***, avec cette épigraphe: J’ai vu les mœurs de mon temps, et j’ai publié ces Lettres. M. C*** de L*** est M. Choderlos de Laclos, officier d’artillerie; il n’était connu jusqu’ici que par quelques pièces fugitives insérées dans l’Almanach des Muses, et plus particulièrement par une certaine Épître à Margot qui manqua lui faire une tracasserie assez sérieuse à cause d’une allusion peu obligeante pour Mme la comtesse Du Barry, dont la faveur, alors au comble, voulait être respectée.

      «On a dit de M. Rétif de La Bretonne qu’il était le Rousseau du ruisseau. On serait tenté de dire que M. de La Clos est le Rétif de la bonne compagnie. Il n’y a point d’ouvrage, en effet, sans en excepter ceux de Crébillon et de tous ses imitateurs, où le désordre des principes et des mœurs de ce qu’on appelle la bonne compagnie et de ce qu’on ne peut guère se dispenser d’appeler ainsi, soit peint avec plus de naturel, de hardiesse et d’esprit: on ne s’étonnera donc point que peu de nouveautés aient été reçues avec autant d’empressement; il faut s’étonner encore moins de tout le mal que les femmes se croient obligées d’en dire; quelque plaisir que leur ait pu faire cette lecture, il n’a pas été exempt de chagrin: comment un homme qui les connaît si bien et qui garde si mal leur secret ne passerait-il pas pour un monstre? Mais, en le détestant, on le craint, on l’admire, СКАЧАТЬ