Directive Principale. Джек Марс
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Название: Directive Principale

Автор: Джек Марс

Издательство: Lukeman Literary Management Ltd

Жанр: Триллеры

Серия:

isbn: 9781094312781

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СКАЧАТЬ autrement. Ils exprimaient peut-être de la confusion ou peut-être le commencement de …

      La pitié ?

      — Pouvons-nous les laisser là-bas et négocier discrètement leur libération ? Voilà ce que je demande. Même si ça prend du temps, un mois, six mois, il semblerait que les négociations soient une manière d’éviter d’avoir un autre incident.

      — Monsieur, dit le général, je crains que ce soit impossible. L’incident a déjà eu lieu.

      — Ah, dit Barrett.

      Et juste comme ça, il perdit le contrôle. Ce fut silencieux, comme une brindille qui craque, mais il en avait assez. Cet homme venait de le contredire une fois de trop. Savait-il même à qui il parlait ? Barrett pointa un long doigt vers le général.

      — Les carottes sont déjà cuites, c’est ça que vous me dites ? Il faut faire quelque chose ! Vous et vos marionnettes, vous menez un théâtre d’ombres ridicule, vous semez le chaos vous-mêmes et, maintenant, vous voulez que le gouvernement officiel élu par le peuple vous tire d’affaire. Une fois de plus.

      Barrett secoua la tête.

      — J’en ai assez, Général. Comment trouvez-vous cette situation ? Je ne la supporte plus, d’accord ? Moi, je dis qu’il faudrait laisser ces hommes entre les mains des Russes.

      David Barrett parcourut à nouveau les yeux des gens présents dans la salle. À présent, beaucoup de ces gens détournaient le regard, fixaient la table devant eux, regardaient le Général Stark ou des rapports brillants reliés avec des anneaux en plastique. Ils regardaient tout sauf leur Président. C’était comme s’il venait de déposer une crotte particulièrement odorante dans son pantalon. C’était comme s’ils savaient une chose qu’il ne savait pas.

      Stark confirma immédiatement que Barrett avait vu juste.

      — M. le Président, je ne voulais pas en parler, mais vous ne me laissez pas le choix. Un des hommes de cette équipe a eu accès à des renseignements de la nature la plus sensible. Il a entièrement participé à des opérations secrètes sur trois continents pendant plus de dix ans. Il a une connaissance complète des réseaux d’espionnage américains basés en Russie et en Chine, mais aussi au Maroc, en Égypte, au Brésil, en Colombie et en Bolivie. Dans quelques cas, il a établi ces réseaux lui-même.

      Stark s’interrompit. Dans la salle, le silence était absolu.

      — Si les Russes torturent cet homme pendant son interrogatoire, la vie de dizaines de gens, qui fournissent pour la plupart des renseignements importants, sera en jeu. Pire que ça, les informations auxquelles ces gens ont accès deviendront à leur tour transparentes pour nos opposants et cela causera encore plus de morts. Des réseaux étendus, que nous avons mis des années à créer, pourraient disparaître en peu de temps.

      Barrett regarda fixement Stark. Ces gens-là avaient une audace incroyable.

      — Que faisait cet homme sur le terrain, Général ? demanda-t-il d’un ton acerbe.

      — Comme je l’ai indiqué, monsieur, Poseidon Research International a fonctionné pendant des décennies sans éveiller de soupçons évidents. L’homme se cachait aux yeux de tous.

      — Il se cachait … aux yeux de tous, dit lentement Barrett.

      — C’est comme ça qu’on le dit, monsieur. Oui.

      Barrett ne répondit rien. Il se contenta de fixer le général du regard et Stark sembla finalement se rendre compte que ses explications étaient largement insatisfaisantes.

      — Monsieur, une fois de plus avec tout le respect que je vous dois, je n’ai été en rien impliqué dans la planification ou dans l’exécution de cette mission. Je n’ai appris son existence que ce matin. Je ne fais pas partie du Commandement Conjoint des Opérations Spéciales et je ne suis pas non plus employé par la CIA. Toutefois, j’ai une confiance totale en le jugement des hommes et des femmes qui y travaillent …

      Barrett agita les mains au-dessus de la tête, comme pour dire STOP.

      — Que pouvons-nous faire, Général ?

      — Monsieur, nous ne pouvons faire qu’une chose. Nous devons sauver ces hommes aussi vite que nous le pouvons, si possible avant le début des interrogatoires. Nous devons aussi saborder ce submersible et c’est crucial. Mais cet individu … il faut soit le sauver soit l’éliminer. Tant qu’il sera en vie et entre les mains des Russes, nous aurons à craindre l’imminence d’une catastrophe.

      David Barrett attendit longtemps avant de reprendre la parole. Le général voulait sauver les hommes, ce qui suggérait qu’il faudrait lancer une mission secrète. Cependant, s’ils avaient été capturés, c’était à cause d’une violation de sécurité. Suite à une violation de sécurité, fallait-il lancer une autre mission secrète ? On tournait en rond de la pire des façons. Cependant, Barrett ne ressentait pas le besoin de le signaler. Il espérait que même la personne la plus stupide de la salle aurait compris ça.

      Alors, il eut une idée. Il allait y avoir une nouvelle mission et il n’allait pas l’attribuer à la CIA ou au Pentagone. C’était eux qui avaient créé ce problème et il ne leur faisait pas confiance pour le résoudre. Il allait confier la mission à quelqu’un d’autre et ça allait déplaire à certains, mais il était clair qu’ils étaient responsables de leur malheur.

      Il sourit intérieurement. Cette situation était désagréable, mais elle lui fournissait quand même une opportunité. Elle allait lui permettre de récupérer une partie de son pouvoir. Il était temps de mettre hors jeu la CIA et le Pentagone, la NSA, la DIA, toutes ces agences d’espionnage bien établies.

      Savoir ce qu’il allait faire redonna à David Barrett la sensation d’être le chef pour la première fois depuis longtemps.

      — Je suis d’accord, dit-il. Il faut sauver ces hommes aussi rapidement que possible et je sais exactement comment nous allons procéder.

      CHAPITRE TROIS

      10 h 55, Heure de l’Est

      Cimetière National d’Arlington

      Arlington, Virginie

      Dans la tranchée, Luke Stone regardait Robby Martinez. Martinez criait.

      — Ils arrivent de tous les côtés !

      Martinez avait les yeux écarquillés. Il n’avait plus d’armes. Il avait pris un AK-47 à un Taliban et il transperçait de sa baïonnette tous ceux qui franchissaient le mur. Luke le regardait avec horreur. Martinez était une île, un petit bateau qui affrontait une vague de combattants talibans.

      Et il se faisait submerger. Soudain, il disparut sous le tas.

      C’était la nuit. Ils essayaient juste de survivre jusqu’à l’aube, mais le soleil refusait de se lever. Ils n’avaient plus de munitions. Il faisait froid et Luke n’avait plus son tee-shirt. Il l’avait arraché dans la chaleur du combat.

      Des combattants talibans barbus et enturbannés arrivaient en masse par-dessus les murs de sacs de sable du poste avancé. Ils glissaient, СКАЧАТЬ