Directive Principale. Джек Марс
Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу Directive Principale - Джек Марс страница 4

Название: Directive Principale

Автор: Джек Марс

Издательство: Lukeman Literary Management Ltd

Жанр: Триллеры

Серия:

isbn: 9781094312781

isbn:

СКАЧАТЬ regarda le pilote.

      — Il nous reste combien jusqu’à la cible ?

      Bolger secoua la tête.

      — Trop loin.

      — Le lieu de rendez-vous ?

      — Laissez tomber.

      — Pouvons-nous leur échapper ?

      Bolger haussa les épaules.

      — Avec cet appareil ? J’imagine qu’on peut essayer.

      Prenez des mesures d’évitement, faillit dire Smith.

      Cependant, avant qu’il ait pu former les mots, une lumière forte s’alluma brusquement juste devant eux. Dans cette capsule minuscule, l’effet fut aveuglant.

      — Faites demi-tour, dit Smith en se protégeant les yeux. Ces gens-là ne sont pas des amis.

      Le pilote fit brusquement virevolter le Nereus à 360 degrés. Avant qu’il ait pu terminer la manœuvre, une autre lumière aveuglante arriva derrière eux. Ils étaient encerclés, devant et derrière, par des submersibles semblables au leur. Cependant, malgré les similitudes entre ces appareils, Smith connaissait les submersibles ennemis. Ils avaient été conçus et fabriqués dans les années 1960, pendant l’ère des calculatrices de poche.

      Il faillit frapper l’écran qui se trouvait devant lui. Bordel ! En plus, il y avait ce grand objet qui arrivait de plus loin, probablement un sous-marin d’attaque.

      La mission, top secrète, allait être un échec cuisant, mais il y avait pire que ça, vraiment pire. Le pire, c’était Reed Smith lui-même. Il ne fallait en aucun cas qu’on le capture.

      — Davis, qu’est-ce qu’on peut faire ?

      — On peut essayer de s’enfuir, dit Davis, mais, personnellement, je préférerais leur laisser ce tas de ferraille et rester en vie.

      Smith grogna. Il ne voyait rien et il ne pouvait que mourir à l’intérieur de cette bulle ou … il ne voulait pas penser aux autres possibilités.

      Génial. Qui avait eu l’idée de cette mission, déjà ?

      Il tendit la main vers son mollet et ouvrit la fermeture Éclair de son pantalon cargo. Il avait un minuscule Derringer à deux coups scotché à la jambe. C’était son arme de suicide. Il arracha l’adhésif à son mollet, sentant à peine les poils venir avec. Il se mit l’arme à la tête et inspira profondément.

      — Que faites-vous ? demanda Bolger d’une voix soudain inquiète. Vous ne pouvez pas tirer là-dedans. Vous perceriez la coque du submersible. Nous sommes à trois cents mètres sous la surface.

      Il désigna la bulle qui les entourait.

      Smith secoua la tête.

      — Vous ne comprenez pas.

      Soudain, le gamin des forces spéciales arriva derrière lui. En se tortillant comme un serpent épais, il saisit puissamment le poignet à Smith. Comment avait-il pu bouger si vite dans un espace aussi restreint ? Pendant un moment, ils grognèrent et luttèrent, à peine capables de bouger. Le gamin avait l’avant-bras autour de la gorge de Smith. Il frappa la main de Smith contre le tableau de bord.

      — Laissez-la tomber ! cria-t-il. Lâchez l’arme !

      Alors, l’arme disparut. Smith envoya les pieds vers le bas et poussa violemment vers l’arrière en essayant de se débarrasser du gamin.

      — Vous ne savez pas qui je suis.

      — Arrêtez ! cria le pilote. Arrêtez de vous battre ! Vous heurtez les commandes.

      Smith réussit à sortir de son siège mais, maintenant, le gamin était au-dessus de lui. Ce gamin était fort, d’une force étonnante, et il força Reed à s’accroupir entre le siège et le bord du submersible. Il y cala Reed et le poussa pour qu’il se roule en boule. Le gamin était au-dessus de lui, maintenant, et il respirait lourdement. Son haleine, qui sentait le café, soufflait dans l’oreille de Reed Smith.

      — Je peux vous tuer, compris ? dit le gamin. Je peux vous tuer. Si c’est ce qu’il faut faire, je le ferai, mais vous ne pouvez pas tirer là-dedans. On veut vivre, moi et l’autre.

      — J’ai de gros problèmes, dit Reed. S’ils m’interrogent … S’ils me torturent …

      — Je sais, dit le gamin. Je comprends.

      Il s’interrompit. Son souffle arrivait rauque et sec.

      — Voulez-vous que je vous tue ? Je le ferai. À vous d’en décider.

      Reed y réfléchit. L’arme aurait facilité les choses. Il n’aurait pas eu besoin de réfléchir. Un coup de gâchette rapide, puis … l’au-delà. Pourtant, il aimait cette vie. Il ne voulait pas mourir maintenant. Il était possible qu’il y échappe cette fois-ci, qu’ils ne découvrent pas son identité, qu’ils ne le torturent pas.

      Les Russes se contenteraient peut-être de confisquer un submersible de pointe puis d’effectuer un échange de prisonniers sans poser trop de questions. Peut-être.

      Sa respiration commença à se calmer. Déjà, il n’aurait jamais dû venir ici. Oui, il savait pirater les câbles de communication. Oui, il avait de l’expérience en missions sous-marines. Oui, il savait travailler dans la discrétion. Cependant …

      L’intérieur du submersible était encore baigné de cette lumière brillante, aveuglante. Ils venaient d’offrir un sacré spectacle aux Russes.

      Rien que sur ça, les Russes allaient poser quelques questions.

      Pourtant, Reed Smith voulait vivre.

      — OK, dit-il. OK. Ne me tuez pas. Laissez-moi me relever. Je ne ferai rien.

      Le gamin commença à se redresser. Il fallut un moment. Il y avait si peu d’espace dans le submersible qu’ils étaient comme deux hommes assommés en train de mourir piétinés sous les foules de La Mecque. C’était difficile de se dégager.

      Quelques minutes plus tard, Reed Smith était de retour sur son siège. Il avait pris sa décision. Il espérait qu’elle s’avérerait être la bonne.

      — Allumez la radio, dit-il à Bolger. Voyons ce que ces rigolos ont à dire.

      CHAPITRE DEUX

      10 h 15, Heure de l’Est

      La Salle de Crise

      La Maison-Blanche, Washington, DC

      — On dirait que cette mission a été mal conçue, dit un assistant. Ici, le problème est le déni plausible.

      David Barrett, qui mesurait presque un mètre quatre-vingt-dix-huit, regardait fixement l’homme qui se tenait à côté de lui. L’assistant était blond, perdait ses cheveux, était un peu trop gros et portait un costume qui était СКАЧАТЬ