Contes et légendes. 1re Partie. Guerber Hélène Adeline
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Название: Contes et légendes. 1re Partie

Автор: Guerber Hélène Adeline

Издательство: Public Domain

Жанр: Культурология

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СКАЧАТЬ à manger.

      Pendant qu'elle donnait cet ordre, un joli pigeon blanc vint se poser sur un arbre, tout près de la fenêtre de la cuisine, et poussa un petit cri plaintif. La négresse vit le pigeon, le montra au chef, et dit: "Chef, prenez votre grand couteau, coupez la tête à ce pigeon, et faites-le rôtir pour mon souper."

      Le cuisinier prit son grand couteau, alla dans le jardin, et tua le pauvre petit pigeon blanc. Trois gouttes de sang tombèrent à terre, et le chef porta le pigeon à la cuisine pour le rôtir pour le souper de la négresse, sa nouvelle maîtresse.

      Le prince avait quitté son père, et il s'était retiré dans sa chambre pour pleurer la belle princesse. Il était près de la fenêtre; il vit le cuisinier tuer le pigeon blanc, et il remarqua les trois gouttes de sang qui tombèrent à terre.

      Quelques minutes après que le cuisinier fut parti, le prince remarqua trois petites plantes qui sortaient de terre à la place où les trois gouttes de sang du pigeon étaient tombées. Ces trois petites plantes poussaient avec une rapidité extraordinaire, et en quelques minutes le prince vit avec surprise trois arbres, tout couverts de fleurs.

      Quelques minutes après les fleurs avaient disparu, et le prince remarqua trois fruits verts. En un instant les fruits étaient mûrs, et le prince vit avec surprise que ces fruits étaient trois citrons. Il descendit dans le jardin, cueillit les trois citrons, remonta dans sa chambre, remplit la coupe d'or d'eau fraîche, et prit le couteau d'argent.

      Le pauvre prince coupa le premier citron, en tremblant; la première princesse parut, et demanda à boire, mais le prince dit: "Oh non, charmante princesse, ce n'est pas vous que je veux pour femme." Il coupa le second citron, la seconde princesse parut, et il lui refusa aussi à boire. Mais quand il coupa le troisième citron et que la troisième princesse parut, il lui donna à boire avec empressement, et elle resta avec lui, et il l'embrassa avec joie.

      La jolie princesse raconta toutes ses aventures au prince, et il dit que la négresse serait punie. Mais le prince était si heureux de revoir sa chère princesse qu'il dansa de joie. Le roi, entendant le bruit dans la chambre du prince, arriva en colère, ouvrit la porte, et dit: "Mon fils, vous êtes décidément fou! Pourquoi dansez-vous maintenant?"

      "Oh mon père," répondit le prince, "je danse de joie, parce que j'ai retrouvé la chère princesse, la plus jolie femme du monde!" et le prince présenta la princesse à son père, qui la regarda avec admiration, et dit: "Mon fils, vous avez raison, cette princesse est belle comme le jour, blanche comme la neige, et je suis sûr qu'elle est aussi bonne et intelligente qu'un ange!"

      Alors le roi demanda au prince comment il avait retrouvé la princesse, où elle avait disparu, et quand il eut entendu toute l'histoire, il dit: "La négresse est une très méchante femme. Elle mérite une punition très sévère."

      Alors le roi prit un grand voile, le jeta sur la tête de la princesse, et la mena dans la grande salle, où tous les courtisans étaient assemblés autour de la négresse, qui portait une robe de satin rose toute couverte de perles et de diamants.

      Le roi s'avança vers la négresse et dit: "Madame, demain vous pensez être la reine de ce royaume. Donnez-moi votre opinion, et dites-moi quelle punition mérite la personne qui attaquerait la future femme du prince, mon fils?"

      "Une personne qui attaquerait la femme de votre fils mériterait une mort terrible. Elle mériterait d'être jetée dans un grand four, rôtie toute vive, et je commanderais que ses cendres fussent jetées au vent."

      Le roi répondit: "Madame, vous avez prononcé votre propre punition. Vous êtes une femme cruelle! Vous avez voulu tuer cette jolie princesse, la future femme de mon fils, et vous serez jetée dans un four, rôtie toute vive, et je commanderai que vos cendres soient jetées au vent!"

      Alors le roi leva le voile de la princesse, et tous les courtisans et toutes les dames d'honneur s'écrièrent: "Oh, quelle jolie princesse!"

      La pauvre négresse se jeta à genoux devant le roi, et dit: "Mon roi, mon roi, ayez compassion de moi, ayez compassion de moi, ne me faites pas rôtir toute vive dans un four. Pardon, mon roi, pardon!"

      Mais le roi refusa de pardonner à la négresse; alors la belle princesse s'avança, et dit: "Votre majesté a promis de me donner un beau cadeau de noces. Donnez-moi la vie de cette pauvre créature si ignorante!"

      Le roi consentit à la demande de la princesse, qui trouva une bonne place pour la négresse, et tout le monde déclara que la nouvelle reine était aussi bonne que belle.

      Le mariage du prince et de la princesse fut célébré le lendemain avec beaucoup de pompe et de cérémonie, et le prince et la princesse furent heureux tout le reste de leur vie, et regrettés après leur mort de tous leurs sujets.

      LA VILLE SUBMERGÉE. 9

      Il y avait une fois, en Hollande, une grande et belle ville appelée Stavoren. Cette ville était située près de la mer, et les habitants étaient très riches, parce que leurs vaisseaux allaient dans toutes les différentes parties du monde chercher les trésors de toutes les différentes contrées.

      Les habitants de Stavoren étaient très riches, et ils étaient fiers de leur or, fiers de leur argent, fiers de leurs vaisseaux, et fiers de leurs grands palais. Ils étaient fiers et égoïstes aussi, parce qu'ils ne pensaient jamais aux pauvres, qui n'avaient ni or, ni argent, ni vaisseaux, ni palais.

      Il y avait une dame à Stavoren qui était plus riche et plus fière que tous les autres habitants; elle était aussi plus égoïste et plus cruelle envers les pauvres. Un jour, cette dame si riche appela le capitaine de son plus grand vaisseau, et dit:

      "Capitaine, préparez votre vaisseau, et quittez le port. Allez me chercher une grande cargaison de la chose la plus précieuse du monde."

      "Certainement, madame," dit le capitaine, "commandez, et j'obéirai. Mais que voulez-vous, madame? Voulez-vous une grande cargaison d'or, d'argent, de pierres précieuses, ou d'étoffes? Que voulez-vous?"

      "Capitaine," répondit la dame, "j'ai donné mes ordres. Je demande une cargaison de la chose la plus précieuse du monde. Il y a seulement une chose qui est plus précieuse que toutes les autres. Allez chercher cette chose-là et partez immédiatement."

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      The original of this story is the common English СКАЧАТЬ



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This is one of the Dutch Mediæval Legends. The only Stavoren now existing is a little fishing town on the northeast coast of the Zuyder Zee. This gulf was caused by "the terrific inundations of the thirteenth century," when thousands of people perished. It was only after this inundation took place that the city of Amsterdam arose on the southwest shore of the Zuyder Zee. The story, with the exception of the inundation, is purely mythical.