Arnoldiana, ou Sophie Arnould et ses contemporaines;. Arnould Sophie
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Название: Arnoldiana, ou Sophie Arnould et ses contemporaines;

Автор: Arnould Sophie

Издательство: Public Domain

Жанр: Зарубежная классика

Серия:

isbn: http://www.gutenberg.org/ebooks/38974

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      1

      C'est dans cette maison que périt l'amiral de Coligny pendant le massacre de la Saint-Barthélemi, et non dans l'hôtel Montbazon, rue Bétizi, comme le racontent plusieurs annalistes. L'hôtel de Lisieux présente encore dans ses distributions tout ce qui convenait alors à l'habitation d'un grand officier de la couronne; mais si l'hôtel Montbazon n'a pas la gloire d'avoir appartenu à l'amiral de Coligny, il a, dit-on, celle d'avoir servi de logement à la belle duchesse de Montbazon, si tendrement aimée du célèbre abbé de Rancé. On prétend qu'au retour d'un voyage cet abbé, alors très-mondain, allant voir sa maîtresse, dont il ignorait la mort, monta par un escalier dérobé, et qu'étant entré dans l'appartement il trouva sa tête dans un plat: on l'avait séparée du corps parce que le cercueil de plomb était trop petit. Cet affreux spectacle opéra subitement sa conversion, et l'abbé de Rancé, dégoûté du néant des choses terrestres, alla s'enfermer dans son abbaye de la Trappe, dont il devint le réformateur avec une austérité sans exemple.

      2

      La cadette, nommée Rosalie, entra dans la musique de la chambre du roi en 1770, et elle y est restée jusqu'en 1792.

      3

      Mlle Fel lui avait enseigné l'art du chant, et Mlle Clairon avait formé son jeu.

      4

      Par reconnaissance le prince payait chaque année à sa maîtresse les frais d'un équipage.

      5

      Ces vers ont été faits il y a longtemps par un des amis d'A. M.; mais cette plaisanterie et beaucoup d'autres n'ôtent rien à son mérite littéraire. Quel est l'homme de lettres à l'abri des épigrammes? Publier un ouvrage marquant, disait Diderot, c'est mettre la tête dans un guêpier.

      6

      Un amateur, ravi de ses accens mélodieux, lui adressa cet impromptu:

      Que ta voix divine me touche!

      Et que je serais fortuné

      Si je pouvais rendre à ta bouche

      Le plaisir qu'elle m'a donné!

1

C'est dans cette maison que périt l'amiral de Coligny pendant le massacre de la Saint-Barthélemi, et non dans l'hôtel Montbazon, rue Bétizi, comme le racontent plusieurs annalistes. L'hôtel de Lisieux présente encore dans ses distributions tout ce qui convenait alors à l'habitation d'un grand officier de la couronne; mais si l'hôtel Montbazon n'a pas la gloire d'avoir appartenu à l'amiral de Coligny, il a, dit-on, celle d'avoir servi de logement à la belle duchesse de Montbazon, si tendrement aimée du célèbre abbé de Rancé. On prétend qu'au retour d'un voyage cet abbé, alors très-mondain, allant voir sa maîtresse, dont il ignorait la mort, monta par un escalier dérobé, et qu'étant entré dans l'appartement il trouva sa tête dans un plat: on l'avait séparée du corps parce que le cercueil de plomb était trop petit. Cet affreux spectacle opéra subitement sa conversion, et l'abbé de Rancé, dégoûté du néant des choses terrestres, alla s'enfermer dans son abbaye de la Trappe, dont il devint le réformateur avec une austérité sans exemple.

2

La cadette, nommée Rosalie, entra dans la musique de la chambre du roi en 1770, et elle y est restée jusqu'en 1792.

3

Mlle Fel lui avait enseigné l'art du chant, et Mlle Clairon avait formé son jeu.

4

Par reconnaissance le prince payait chaque année à sa maîtresse les frais d'un équipage.

5

Ces vers ont été faits il y a longtemps par un des amis d'A. M.; mais cette plaisanterie et beaucoup d'autres n'ôtent rien à son mérite littéraire. Quel est l'homme de lettres à l'abri des épigrammes? Publier un ouvrage marquant, disait Diderot, c'est mettre la tête dans un guêpier.

6

Un amateur, ravi de ses accens mélodieux, lui adressa cet impromptu:

Que ta voix divine me touche!Et que je serais fortunéSi je pouvais rendre à ta boucheLe plaisir qu'elle m'a donné!

7

Garrick, célèbre acteur anglais, se trouvant à Paris en 1763, mit ce quatrain au bas d'un tableau qui représentait Mlle Clairon couronnée par Melpomène:

J'ai prédit que Clairon illustrerait la scène,Et mon espoir n'a point été déçu:Elle a couronné Melpomène;Melpomène lui rend ce qu'elle en a reçu.

8

Barthe composa en 1767 une pièce de vers intitulée: Statuts pour l'Académie royale de Musique. Voici l'un des vingt-deux articles qui les composent:

Tous remplis du vaste desseinDe perfectionner en France l'harmonie,Voulions au pontife romainDemander une colonieDe ces chantres flûtés qu'admire l'Ausonie;Mais tout notre conseil a jugé qu'un castra,Car c'est ainsi qu'on les appelle,Etait honnête à la chapelle,Mais indécent à l'Opéra.
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