Название: Ange Rebelle
Автор: Dawn Brower
Издательство: Tektime S.r.l.s.
Жанр: Исторические любовные романы
isbn: 9788835401292
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– C'est quelque chose que vous auriez dû considérer avant de décider de participer à cette marche des femmes. Il l'a tira vers lui et la traîna loin de la rue. – C'est pourquoi les femmes ont besoin de quelqu'un pour s'occuper d'elles. Livrées à leurs propres décisions, elles prennent les mauvaises. Vous avez besoin d'un homme fort dans votre vie pour vous aider à vous guider sur la bonne voie.
L'esprit d'Angeline est devenu momentanément vide à ses paroles. Il était rude et grossier. Comment osai-t-il penser qu'il avait une plus grande capacité mentale parce qu'il était né mâle. Elle aurait parié toute sa dot qu'elle avait beaucoup plus d'intelligence que la brute la forçant à marcher à ses côtés. – Vous êtes la raison pour laquelle toutes ces femmes ont défilé aujourd'hui. Les hommes comme vous leur donne envie de se battre pour le droit de prendre leurs propres décisions. Cela ne vous plaît peut-être pas, mais nous aurons un jour des droits égaux. Cela pourrait prendre plus de temps que nous le souhaiterions parce que nous devons lutter contre la misogynie semblable à la vôtre de façon régulière, mais ce sera une réalité.
ça avait été une journée horrible. Elle ne pensait pas que la situation puisse vraisemblablement empirer, mais elle refusait de tenir sa langue. L'agent de police rendrait probablement sa vie encore plus infernale pour avoir osé dire ce qu'elle pensait. Elle ne pouvait pas laisser cela influencer ses décisions. Elle avait déjà eu trop de doutes qui se glissaient dans son esprit.
– Madame, vous délirez.—
Il n'en dit pas plus. La pourriture n'arrêtait pas de la traîner dans la rue vers la prison la plus proche. Il l'oublierait sûrement une fois qu'il l'aurait enfermée. La seule personne qui était au courant de ce qu'avait prévu Angeline était Émilia. Combien de temps faudrait-il à son amie pour réaliser qu'elle avait disparu ? – Ce n'est pas moi qui suis paranoïaque à l'idée que les femmes aient leur mot à dire sur ce que leur avenir leur réserve. Est-ce que cela menace votre masculinité que les femmes puisse avoir n'importe quel type de pouvoir?
Il secoua la tête et resserra son emprise sur son poignet. Angeline grimaça. Peut-être qu'elle devrait garder la bouche fermée, mais il était intrinsèquement impossible qu'elle arrête de parler. Bavasser était une seconde nature pour elle dans des situations de stress élevé.
– Pardon ?– Vous n'avez rien à dire pour votre défense ?
– Je n'ai pas besoin de vous justifier mes convictions.– Ses yeux se plissèrent et dans sa voix résonna toute la dérision qui était visible de manière criante dans son regard. – D'ailleurs, dans quelques instants, vous ne serez plus mon problème.—
Angeline avait en vérité peur que tout le monde s'en lave également les mains. Même les dames qui avaient participé à la marche ne penseraient pas à elle. Du moins, elles ne considéreraient pas ce qui lui est arrivé tout d'abord. Cela leur prendrait probablement un peu de temps avant de regagner la maison de Pankhurst. Elle devait compter sur Émilia pour s’inquiéter d'elle et, espérons-le, la retrouver. – Vous êtes, monsieur, une personne horrible.—
Je fais mon travail. Un jour, vous pourriez m'en remercier.
S'il y avait une chose qu'elle savait avec certitude, c'était qu'elle ne montrerait jamais à ce poste de police même une once de gratitude. Il se délectait un peu trop de sa position d'autorité à son goût. Ils atteignirent la prison et il ouvrit une porte, puis la poussa à l'intérieur. Il plaça sa main dans son dos et la fit avancer. – Enfermez moi celle-ci.—
Angeline déglutit malgré la boule dans sa gorge et réussit à se retenir de pleurer. Les larmes qu'elle avait versées quand la foule l'avait presque piétinée avaient séché au regard de son effrayante situation présente. Tout ce qu'elle pouvait faire maintenant, c'était espérer que quelqu'un – n'importe qui – vienne à son secours.
Lucien avait cherché Angeline dans la foule. Il l'avait finalement aperçue lorsque quelqu'un l'avait jetée au sol. Crier son nom n'avait pas donné les résultats escomptés et peu de temps après, un policier l'avait emmenée loin du chaos qui s'en était suivit. Il l'avait perdue de vue dans la foule. Heureusement, il avait une idée d'où il pourrait la trouver. L'extraire d'une cellule de prison pourrait toutefois s'avérer difficile. Il n'était pas un membre de la famille et n'avait aucun droit sur elle. Les policiers hésiteraient à remettre Angeline sous sa garde. Il devrait trouver un moyen de la sortir du pétrin dans lequel elle s'était fourrée en rejoignant le groupe des suffragettes. Il ne pouvait pas être plus reconnaissant que sa sœur ait eu le bon sens de ne pas suivre Angeline sur un chemin aussi dangereux.
Il lui fallut un certain temps pour se libérer de la foule. Au moins la plupart d'entre eux se dirigeaient dans la direction opposée à la police locale. À certains égards, cela rendait les choses plus difficiles parce qu’il devait fendre la foule à contre-courant mais une fois qu’il eu trouvé une ouverture, ce fut beaucoup plus simple. Il se mit à courir quand son chemin se trouva assez dégagé pour le permettre.
Le temps qu'il arrive à la prison, il avait une sensation de brûlure aux poumons et il devait lutter pour inspirer. Il s'arrêta devant l'entrée et prit plusieurs grandes inspirations avant d'envisager d'entrer. Ça n'aurait pas l'air bien s'il continuait à haleter, tout en exigeant qu'ils lui remettent Angeline. Il lui faudrait utiliser sa meilleure version de la voix prétentieuse d'un futur duc pour les amener à l'écouter. Une fois sa respiration maîtrisée, il poussa la porte et alla trouver quelqu'un pour l'aider à localiser Angeline.
Lui qui croyait que le chaos avait envahi les rues, mais l'intérieur du quartier général de la police n'était pas mieux. Personne ne s'arrêta pour le saluer ou demander seulement pourquoi il était entré. Ils vaquaient tous à leurs occupations et ignoraient sa présence. Lucien ne put s'empêcher de penser que cela n'était pas de bon augure pour leur capacité à protéger les citoyens de Londres. – Pardon,– dit-il au prochain officier qu'il croisa. – J'ai besoin d'aide.—
– Prenez un siège, dit-il avec dédain. – Nous vous contacterons quand nous aurons le temps.—
La fureur explosa à travers lui et il a fallu faire appel à tout ce qu'il y avait de plus raisonnable en lui pour ne pas le frapper. Il serra le poing et il tapota contre sa jambe pour s'empêcher de faire quelque chose d'incroyablement stupide. – Je n'attendrais pas, dit-il de sa voix la plus autoritaire. – Si vous appréciez votre emploi ici, vous allez immédiatement répondre à ma préoccupation.—
L'officier se figea et se tourna lentement pour lui faire face. – Vous êtes un de ces aristos de fantasques, n'est-ce pas? Vous n'avez pas l’habitude qu'on vous dise non. —
– C'est une façon de considérer mon statut dans la société.– Ce gars était un vrai branleur, et il semblait un peu familier. – Je suis Lord Severn. Mon père est le duc de Huntly et, le cas échéant, je le ferai intervenir et révoquer tous les officiers de ce poste de Police pour les remplacer par des hommes plus diligents qui comprennent parfaitement leur devoir. —
– Servir en passant aux caprices d'un seigneur tel que vous ?– Il leva un sourcil. – Qu'est-ce que vous vous voulez pour que je puisse être débarrassé de vous ?—
Lucien était à moitié décidé à faire en sorte que cet enfoiré perde son travail après qu'il aie récupéré Angeline. S'il n'était pas aussi inquiet pour elle, il l'aurait fait maintenant, mais elle était sa priorité. Il inclina la tête et étudia l'homme. Cela le frappa. Il sut alors pourquoi il avait semblé СКАЧАТЬ