Название: Ange Rebelle
Автор: Dawn Brower
Издательство: Tektime S.r.l.s.
Жанр: Исторические любовные романы
isbn: 9788835401292
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– Ce n'est pas un langage pour une dame, dit-il sifflant. Son coup de poing avait été féroce, et il regretta de lui avoir appris frapper. Alors, il avait pensé qu'elle l'utiliserait sur quelqu'un d'autre que lui.
– Qui vous avez appris ce mot ?
Elle roula des yeux.
– Je vous ai entendu le dire à Drew à quelques reprises. Si vous ne l'aimez pas, vous ne devriez pas le laisser sortir de votre bouche.
– Bon sang, pourquoi devait-elle avoir raison ?
– vous ne devriez pas espionner les conversations qui n'ont rien à voir avec vous.
Elle leva un sourcil.
– Si vous ne vouiez pas que j'entende certaines choses, alors vous n’auriez peut-être pas dû les beugler de façon ordinaire.
– Émilia tendit la main et fit un geste vers sa lettre.
– Maintenant, arrêtez de jouer et redonnez-la-moi. Je pensais que vous aviez arrêté de jouer comme un enfant quand vous aviez acheté votre propre maison en ville.
Il avait acheté la maison parce qu'il ne supportait pas les garçonnières disponibles. Lucien avait voulu son propre espace et se demandait pourquoi il n'aurait pas quelque chose de plus élaboré. S'il se mariait, il aurait besoin d'un lieu à lui où emmener sa femme et il refusait de retourner chez ses parents. Il était Marquis de Severn et cela s'accompagnait de certaines responsabilités.
– Je vous la rends si vous me dites ce dont Angeline et vous discutiez hier soir au dîner.
Elle pencha la tête sur le côté et lui lança un regard pensif :
– Je ne vous raconterais pas non plus les secrets d'Angeline.
– Elle secoua la tête avec défi.
– Si vous voulez savoir ce qu'elle fait, allez lui demander vous-même.
Sa petite sœur savait certainement quelque chose… Elle était trop évasive pour qu'il puisse croire le contraire. Il rit doucement.
– C'est plus facile de vous demander. Angeline me dirait d'aller au diable et tenterait de me mettre un coup de genoux dans les couilles.
– Elle a une tendance rebelle incomparable.
– vous savez que vous voulez me le dire. épargnez-nous à tous les deux l'embarras et commencez à parler.
– Non,– répondit-elle avec agressivité et posa les mains sur ses hanches, soulignant son mécontentement. – vous ne pouvez pas venir ici et me commander. Garde la lettre. J'ai mieux à faire avec mon temps. —
Elle passa près de lui et commença à s'éloigner. Lucien fronça les sourcils. Cela ne s'était pas passé comme il l'avait prévu du tout. Elle ne voulait vraiment pas récupérer la lettre? Pourquoi avait-elle tant lutté pour la lui reprendre si cela ne voulait rien dire? Non, ce n'était pas logique. – vous ne me tromperas pas.—
– Je m'en fiche,– cria-t-elle par-dessus son épaule. – vous êtes le pire frère.—
Eh bien, si elle s'en moquait vraiment, alors il lirait la lettre. Il l'ouvrit et parcourut rapidement le contenu. Il jura quand il réalisa ce qu'elle contenait. Émilia savait exactement ce qu'elle faisait. Angeline était dans les ennuis jusqu'au cou et c'était sa façon de s'assurer qu'elle recevait de l'aide sans trahir sa confiance. Lucien avait volé la lettre et Émilia ne pouvait pas l'empêcher de la lire. C'était une méthode efficace pour pouvoir ensuite prétexter l'ignorance et il avait un nouveau respect pour sa petite sœur.
Cela ne l'aidait toujours pas à résoudre son problème le plus immédiat. Il ne savait pas exactement où et quand ce ridicule défilé auquel Angeline avait décidé de participer allait avoir lieu. Comment était-il supposé sauver la sale gosse d'elle-même s'il ne pouvait pas la trouver? Il n'aurait probablement pas le temps de demander de l'aide à Andrew ou Alexander non plus. Une partie de lui-même se demandait s'ils seraient même d'accord pour intervenir et sauver leur sœur irresponsable s'ils le savaient. Il devait croire qu'ils le feraient. Ils pensaient qu'Angeline devrait tracer son propre chemin, mais rejoindre la cause des suffragettes pourrait la faire tuer.
Il appartenait à Lucien de la sauver et il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour qu'elle rentre chez elle saine et sauve. Angeline le détesterait probablement pour ça, mais il pourrait vivre avec cette conséquence. Tant qu'elle allait bien, rien d'autre ne comptait.
CHAPITRE QUATRE
Angeline essuya la sueur de son front. Le bruit des femmes qui défilaient résonnait autour d'elle. Parfois, elle se demandait pourquoi elle avait choisi de faire certaines des choses ridicules qu'elle avait faites. Être entouré de nombreuses femmes qui criaient fort et être en contact étroit avec ne ressemblait en rien à un amusement. La foule lui donnait encore trois fois plus chaud, et tout ce qu'elle voulait, c'était rentrer à la maison et enlever chaque maille de ses vêtements. Pourquoi devait-il faire si diablement chaud?
Un son strident résonna dans ses oreilles après le sifflement d'un sifflet quelque part à proximité. Le son l'entourait de tous les côtés et ça faisait mal d'écouter. D'une manière ou d'une autre, il réussit à dépasser les cris des femmes qui marchaient à ses côtés. Une femme à côté d'elle trébucha et renversa Angeline. Elle atterrit sur le côté et la douleur traversa tout son corps. Le chaos s'ensuivit et toutes les dames se mirent à courir. Angeline ne savait pas pourquoi au début, jusqu'à ce qu'elle voie un homme au loin: la police était arrivée. Plusieurs femmes la piétinèrent dans leur course folle pour échapper à la police chargée de disperser leur manifestation. Angeline se recroquevilla et passa la tête sous ses bras. Les larmes coulèrent sur son visage et elle pria le ciel de lui permettre y survivre.
– Angeline, cria un homme.
Elle voulait lever la tête et savoir qui l'appelait, mais elle craignait que quelqu'un ne la blesse davantage. La foule se dispersait, et toutes les femmes se dirigeaient dans des directions différentes. Tout était loin de bien se passer. , Mais qu'est ce qui lui était passé par la tête? Quelqu'un l'attrapa et la remis sur ses pieds. Angeline poussa un soupir de soulagement et se retourna pour remercier la personne qui l'avait aidée. Chaque partie de son corps lui faisait mal, et elle ne doutait pas une seconde du fait qu'ensuite elle serait couverte de contusions de la tête aux orteils.
– Mlle, vous venez avec moi, lui déclara un officier de Police. Le bleu-foncé de son uniforme lui semblait brouillé. était-il celui qui l'avait hélée ? Comment eu il connu son nom, et s'il, comment avait-il osé l'appeler par son prénom ? Elle était la fille d'un vicomte et il ne pouvait la traiter avec tant de familiarité. – Vous avez violé la loi, et j'ai peur que vous n'ayez à passer un certain temps dans une cellule.
Angeline avait su qu'il y avait un risque à participer à la marche, mais elle avait bêtement cru qu'elle échapperait à un tel destin. C'était une chose de plus qui avait mal tourné depuis qu'elle avait accepté de participer. Elle voulait l'égalité de droits pour toutes les femmes ; cependant, elle commençait à se demander si le coût pour les acquérir force n'était pas trop élevé à payer. Ses mère et père seraient si furieux contre elle. Ce ne serait pas la première fois, mais la voir jetée en prison serait certainement le pompon sur leur liste des plus grandes déceptions. Les droits des femmes demeuraient pourtant une cause pour laquelle elle aimerait СКАЧАТЬ