La Fille Aux Arcs-En-Ciel Interdits. Rosette
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Название: La Fille Aux Arcs-En-Ciel Interdits

Автор: Rosette

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Современная зарубежная литература

Серия:

isbn: 9788873045106

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СКАЧАТЬ de repos.

      “Mélisande Bruno, tu es peut-être en train de penser que je ne veux pas te concéder jours de repos?” demanda-t-il moqueur, comme s’il avait lit dans mes pensées.

      J’étais déjà en train de bafouiller que non, je ne me doutais pas de penser une chose pareille, fou après tout, quand il ajouta “...parce que tu aurais parfaitement raison”.

      “Peut-être que je n’ai pas bien compris, monsieur. C’est un autre de vos blagues?”. J’avais la voix faible, en l’effort de la contrôler.

      “Et s’il ne l’était pas?” répliqua-t-il, les yeux insondables comme l’océan.

      Je lui regardai la bouche ouverte. “Mais Madame Mc Millian...”

      “Kyle même n’a pas jours de repos” me rappela-t-il, avec un sourire sournois. J’eus l’aigue sensation qu’il était en train de s’amuser beaucoup.

      “Il n’a pas un horaire de travail fixe tel que le mien” dis-je irritée. J’avais envie d’explorer le village et les alentours de la maison, et j’étais contrariée de devoir combattre pour ce mon droit.

      Il ne broncha pas. “ Dans tout cas il est toujours à ma disposition”.

      “Alors quand devrais-je sortir?” demandai-je, en haussant le ton. “Le nuit peut-être? Je suis libre du coucher de soleil à l’aube... Au lieu de dormir, pourrai-je aller vadrouiller? A différence de Kyle je vis ici, je ne reviens pas chez moi le soir”.

      “Je t’interdis de sortir la nuit. Il est dangereux”.

      Ses mots bas s’empressèrent dans ma conscience, en provoquant un faible frémissement de colère. “Nous sommes dans un cul-de-sac” dis-je, la voix glaciale comme la sienne. “Je veux visiter les alentours, toutefois vous ne me concédez un jour libre pour pouvoir le faire. Toutefois, d’autre part il me suggère menaçant de ne pas sortir la nuit, en le définissant dangereux. Qu’est-ce qu’il me reste à faire?”

      “Vous êtes encore plus belle quand vous êtes en colère, Mélisande Bruno” observa mal à propos. “La colère te teint les joues d’un rose délicieux”.

      Je me prélassai pendant un instant délicieux dans la joie de ce compliment, donc la colère prit le dessus. “Alors? J’aurai un jour libre?”

      Il fit un sourire oblique, et ma colère disparut, remplacée par une excitation diverse et impensable.

      “Ok, va pour le dimanche” accordât enfin.

      “Le dimanche?” Il avait cédé si rapidement à me donner le tournis. Il était si rapide dans ses décisions à me faire douter d’être capable de le suivre. “Mais il est aussi le jour libre de Madame Mc Millian... Vous êtes sûr de...?”

      “Millicent est libre seulement le matin. Vous pouvez avoir l’après-midi”.

      J’hochai la tête, peu convaincue. Pour le moment je devais me contenter. “D'accord”.

      Il indiqua le plateau. “Pouvez le porter en cuisine, s’il vous plait?”

      J’étais déjà arrivée à la porte, quand une pensée me survint, tel que l’impact d’une météorite. “Pourquoi juste le dimanche?”

      Je me tournai à le regarder. Il avait l’expression d’un serpent à sonnette, et je comprenais tout en un rien de temps.

      “Parce qu’aujourd’hui est dimanche, et je devrai attendre sept jours ”. Une victoire de Pyrrhus. J’étais si en colère que j’ai eu la tentation de lui lancer le plateau.

      “L’horloge tournera” il m’apaisa amusée. “Ah, ne claquez pas la porte, en sortant”.

      J’aurais la tentation de le faire, mais j’étais entravée par le plateau. J’aurais dû poser par terre le plateau, et je renonçai. Probablement il se serait amusé encore plus.

      Celle nuit, pour la première fois dans ma vie, je rêvai.

      Chapitre cinquième

      

      

      

      

      

      

      

      

      Je semblais un esprit presque spectral dans ma chemise de nuit volant au vent invisible. Sébastian Mc Laine me tendait la main, gentil. “Veux-tu danser avec moi, Mélisande Bruno?”

      Il était à l’arrêt, immobile au pied du lit. Aucun fauteuil roulant. Sa figure était tremblante, déteinte, de la même consistance des rêves. Je remplis la distance que nous séparait, rapide comme une étoile comète. Il fit un sourire ravissant, comme celui qui ne doute pas de ton bonheur, puisqu’il reflète le sien.

      “Monsieur Mc Laine... Vous pouvez marcher...” Ma voix était naïve, elle évoquait celle d’une petite fille.

      Il me rendit mon sourire, les yeux tristes et sombres. “Au moins dans les rêves, oui. Tu ne veux pas m’appeler Sébastian, Mélisande? Au moins dans le rêve?”

      J’étais gênée, récalcitrante à abandonner les formalités, même dans ce frangent fantastique et irréel.

      “D'accord... Sébastian”.

      Il entoura ma taille avec ses bras, une étreinte ferme et ludique. “Sais-tu danser, Mélisande?”

      “Non”.

      “Donc laisse-moi te conduire. Tu penses de le pouvoir faire?” Maintenant il me regardait prudent.

      “je ne crois pas d’y réussir” admis-je sincère.

      Il hoca sa tête, pas du tout dérangé par ma sincérité. “Néanmoins en rêve?”

      “Je ne rêve jamais” répondis-je stupéfaite. Et pourtant j’étais en train de le faire. C’était un fait irréfutable, non? Il ne pouvait pas être réel. Moi en nuisette entre ses bras, la douceur de son regard, l’absence du fauteuil roulant.

      “J’espère que tu ne te réveilleras pas déçue” dit-il pensif.

      “Pourquoi je devrais?” objectai-je.

      “Je serai l’objet du premier rêve de ta vie. Es-tu déçue?” Il me regarda sérieux, douteux.

      Il s’écarta maintenant, et je lui plantai les doigts dans les bras, féroces comme des griffes. “Non, reste avec moi. S’il te plaît”.

      “Tu me veux vraiment dans ton rêve?”

      “Je ne voudrais personne d’autre” dis-je effrontée. J’étais en train de rêver, me répétai-je. Je pouvais dire tout ce qui me passait par la tête, sans aucun СКАЧАТЬ