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p. 557.) Mais le poëme existe à la Bibliothèque impériale, dans ce qu'on appelle fonds de Cangé. Il y en a même plusieurs manuscrits de l'ancien fonds, mais qui ne portent pas dans les premiers vers le nom d'Hébers, et qui paraissent contenir des poëmes tirés de la même source, mais d'un style différent du sien. Le roman latin des SeptSages a été imprimé, Anvers, 1490, in-4., sous le titre de Historia de Calumniâ novercali. L'éditeur avoue que ce titre est de lui, et qu'il a réformé le texte en beaucoup d'endroits. Le texte original du moine de Haute-Selve ne paraît donc exister en entier que dans deux manuscrits qui étaient en Allemagne, et dont parle Melchior Goldast (Sylloge Annotationum in Petronium, Helenopoli, 1615, in-8., page 689). Deux ans après la publication de l'Historiade Calumniâ novercali, il en parut une version française sous ce titre: Livre des Sept Sages de Rome, Genève, 1492, in-fol. Ces deux éditions sont également rares. Le traducteur, en annonçant que cette translation est nouvellement faite, prévient la méprise où l'on pourrait tomber, en la confondant avec l'ancien Dolopathos, ouvrage du douzième siècle au plus tard. D'autres traductions latines et italiennes ont été faites depuis. Voyez sur le tout, la Notice de M. Dacier, ub. sup., p. 560 et suiv.
79
Du Dolopathos français, le trait de la Femme qui veut se jeter dans un puits, Journée VII, Nouv. IV; celui du Palefrenier (qui, dans le Dolopathos est un Chevalier) et de la Fille du Roi Agilulf, Journée III, Nouvelle II; et la Revanche du Siénois avec la Femme de son Voisin, Journ. VIII, Nouv. III: de Rutebeuf, la Nouv. de Dom Jean, Journ. IX, Nouv. X, devenue dans La Fontaine, la Jument du Compère Pierre; de Vistace ou Huistace, celle du Mari jaloux qui confesse sa femme, Journ. VII, Nouv. V, et celle de deux jeunes Florentins dans une auberge, Journ. IX, Nouv. VI, d'où La Fontaine a tiré son conte du Berceau. Fauchet croit aussi que la fin tragique des Amours du châtelain de Coucy, a pu fournir le sujet de la Nouvelle de Guillaume de Roussillon, Journ. IV, Nouv. IX; mais elle est évidemment tirée du provençal. Voyez ci-après, pag. 106, note i.
80
Mém. de l'Acad. des Inscrip., tom. XX, pag. 375, in-4.
81
Dans la Préface de son Recueil des Fabliaux et Contes des Poëtes français, des 12e, 13e., 14e. et 15e. siècles, Paris, 1766, 3 vol. in-12.
82
Paris, 1779, 3 vol. in-8.
83
Tom. II, pag. 288.
84
Novelle antiche.
85
Ub. sup., p. 289.
86
Journ. VII, Nouv. IV.
87
1787, in-8., p. 28.
88
C'était ainsi qu'il avait écrit le Filocopo et la Théséide. Quant au Décaméron, la preuve des ordres qu'il avait reçus, est dans une lettre citée par M. Baldelli. Boccace l'écrivit dans sa vieillesse, à son ami Mainardo de' Cavalcanti, maréchal du royaume de Naples. Mainardo avait épousé une très-jeune femme, à qui il avait promis, ainsi qu'aux dames de sa maison, de leur faire lire le Décaméron de Boccace. Il fit part de cette promesse à son ami: «Gardez-vous-en bien, lui répond Boccace; vous savez combien il s'y trouve de choses peu décentes et contraires à l'honnêteté… Si vos dames y arrêtaient leur esprit, ce serait votre faute et non la leur. Gardez-vous-en, je vous le répète, je vous le conseille, et je vous en prie… Si ce n'est par respect pour leur honneur, que ce soit par égard pour le mien… Elles me prendraient, en lisant mes Nouvelles, pour un vil entremetteur, un vieillard incestueux, un homme impur, etc… Il n'y a, dans tous ces endroits, personne qui se lève, et qui dise pour m'excuser: Il a écrit en jeune homme, et forcé par des ordres qui avaient toute autorité sur lui.» (Vita del Boccaccio, p. 161 et 162.)
89
Libro di Novelle e di bel parlar gentile, etc., imprimé en 1525, et réimprimé en 1572. J'en ai parlé dans les notes ajoutées à la fin du tom. II, p. 574.
90
Dans la première Journée, la Nouvelle III est tirée de la LXXIIe. du Novellino; la IXe., de la même Journée, l'est de la XIIIe., etc.
91
Le Grand d'Aussy a pourtant dit, dans son écrit sur les Troubadours: «Quoiqu'il passe, non-seulement pour l'inventeur de ces Contes, mais encore pour le premier qui a renouvelé dans l'Occident, ce genre agréable.» Mais il s'est trompé en cela, comme en beaucoup d'autres choses.
92
Voyez ci-dessus, p. 63.
93
Istoria del Decameron di Giovanni Boccaccio, etc. Firenze, 1742, in-4.
94
En effet, nous avons vu dans sa Vie, qu'il le publia en 1352 ou 1353.
95
Liv. II.
96
J'ai vu avec plaisir que M. Baldelli est de cet avis; il lui paraît hors de doute que Boccace avait lu la description de Thucydide, ou qu'il tira de Lucrèce, des détails que celui-ci avait copiés du premier. Vita del Boccaccio, p. 75, note 1.
97
La plupart de ces traits sont aussi dans la description de Thucydide.
98
Prose, l. II, Florence, 1549, in-4., p. 89.
99
On reconnaît dans le premier endroit où s'arrêta la troupe joyeuse, un lieu nommé Poggio Gherardi; dans le magnifique palais qu'elle choisit ensuite pour échapper aux importuns, la belle Villa Palmieri (Prologue de la IIIe. Journée); et dans cette Vallée des Dames (delle Donne), où Élisa conduit ses compagnes, pour prendre les plaisirs du bain pendant la plus grande ardeur du jour (Journ. VI, Nouv. X), une vallée ronde et étroite au-dessous de Fiésole, traversée par une petite rivière qui descend des hauteurs voisines, et qui semble s'y reposer. (M. Baldelli, Illustrazione III, à la fin de la Vie de Boccace, p. 285.)
100
Pag. 80.
101
Pag. 90.
102
On sait que les écrits du Bembo, sur la langue, n'ont point d'autre titre que Prose.
103
On voit bien, sans que je le dise, quelle langue cet auteur, zélé pour la gloire de la sienne, désigne ainsi; et, tout zélé que je suis aussi pour la gloire de la mienne, je lui prouve, en le citant sans le combattre, que je ne suis pas disposé à lui en vouloir.
104
Journ. IV, Nouv. I.
105
Boccace a aussi traité cet affreux sujet, même Journée, Nouvelle IX. Il s'y est tenu attaché à la tradition provençale, telle qu'elle se trouvait dans les vieux manuscrits provençaux, et telle que Manni l'a imprimée, Istor. del Decamer., p. 308; mais il y a bien plus d'intérêt, de passion et d'éloquence dans la Nouvelle de Tancrède.
106
Manni, ub. supr., p. 247.
107
Ibid., p. 257.
108
Manni, ub. supr., p. 264.
109
Au lieu de Théodore, c'est Nastagio degli Onesti; et au lieu d'Honorie, la fille de messire Paul Traversaro. Journée V, Nouv. VIII.
110
Journ. V, Nouv. I.
111
Voyez Préface des Fables ancient and modern., etc., Dryden's works, vol., II.
112
Préface des Fables ancient and modern., etc., ub. supr.