J'ai déjà dit dans la Vie de Pétrarque, que ce manuscrit, précieux sous tous les rapports, est à la Bibliothèque impériale, n°. 3199.
17
Il y resta près de trois ans. En 1363, il partit pour Venise, d'où il passa à Constantinople. À peine y fut-il arrivé, qu'il regretta l'Italie; il y voulut revenir; mais, accueilli par une tempête, dans la mer Adriatique, il fut tué par la foudre. Une riche provision de manuscrits grecs, qu'il apportait à Pétrarque, périt avec lui.
18
Il paraît que Léonce n'acheva pas la traduction de l'Odyssée. Lorsque, six ans après, Boccace envoya à Pétrarque une copie qu'il avait faite pour lui, de ces deux traductions, on voit par la réponse de Pétrarque, que celle de l'Odyssée n'était pas finie. (Senil., l. V, ép. i.) Cependant cette traduction existait en entier, ainsi que celle de l'Iliade, dans l'abbaye Florentine, du temps de l'abbé Mehus. (voyez Vit. Ambr. Camald., p. 273); et l'Odyssée seulement, mais aussi toute entière, dans la bibliothèque des Médicis (cod. 45, Plut. 4, 34.) M. Baldelli en cite un passage de vingt-trois vers, dans une note sur le premier des éclaircissements (Illustrazioni) qu'il a mis à la fin de sa Vie de Boccace, p. 264.
19
Giannozzo Manetti.
20
M. Baldelli, Vita del Bocc., p. 139, note.
21
Id. ibid.
22
Petrarch., Senil., l. I, ép. 4, tout à la fin.
23
Il se nommait Giovacchino Ciani.
24
Petrarc. Senil, l. I, ép. 4. C'est à la fin de cette longue lettre, qu'il répète à Boccace l'offre dont il est parlé plus haut, de venir demeurer avec lui. Toute cette histoire est racontée comme miraculeuse, dans la grande collection des Bollandistes, à la date du 29 mai, t. VII, page 228.
25
Il lui fallut pour cela des dispenses du pape, parce qu'il était fils naturel. Manni nous apprend (Istoria del Decamerone di Giov. Boccac., Florence, 1742, in-4., p. 14), que Joseph Marie Suarès, camérier secret du pape Urbain VIII, et évêque de Vaison, faisant des recherches dans les archives d'Avignon, vers le milieu du seizième siècle, y trouva ces lettres de dispense, qui ne laissent aucun doute sur l'illégitimité de la naissance de Boccace. M. Baldelli a voulu se procurer une copie de ces lettres; il a écrit, à ce sujet, à M. Guérin, secrétaire de l'athénée de Vaucluse, qui en a fait inutilement la recherche. Si ce titre existait encore au moment de la révolution, M. Guérin croit qu'il aura été détruit ou vendu, et perdu comme tant d'autre. Voyez Vita del Boccac., p. 164, note.
26
C'étaient les parasites, les flatteurs, et avec eux les muletiers, les petits garçons, les cuisiniers et les marmitons. Prose di Dante e di Baccaccio, citées par M. Baldelli, p. 167 et 168. Quelle idée cela nous donne de la magnificence des grands seigneurs de ce temps-là!
27
1363.
28
M. Baldelli, loc. cit.
29
M. Baldelli, p. 173. Quelques siècles après, la famille des Médicis fit apposer sur la tour qui fait partie de cette maison, ses propres armes, et y fit sculpter cette inscription:
Has olim exiguas coluit Boccatius œdes
Nomine qui terras occupat, astra, polum.
Cette maison a passé depuis dans la famille Ridolfi. Manni en donne le dessin, ub sup., p. ii.
30
De Genealogiâ Deorum; de Montibus, Sylvis, Stagnis, etc.; de casibus virorum et fœminarum illustrium; de Claris mulieribus.
31
Il s'agissait de l'exécution d'un legs relatif à une fondation ecclésiastique, Confidens quam plurimum, disait cet évêque, de circumspectione et fidei puritate providi viri D. Joannis Boccaci de Certoldo, civis et clerici florentini. Manni, p. 35; M. Baldelli, p. 191, note.
32
1370.
33
Il s'appelait Niccolò di Montefalcone.
34
On trouve dans la Préface des Nouvelles de Franco Sacchetti, un sonnet de cet auteur, adressé à Boccace, sur sa prétendue entrée dans l'ordre des Chartreux. Manni, p. 99, croit ce sonnet écrit en 1362; l'auteur de la Préface, vers 1373. M. Baldelli le croit, avec plus de raison, fait en 1370, au sujet de ce voyage à la Chartreuse de Calabre. Vita di Giov. Bocc., p. 195, note.
35
1373.
36
Cominciò a molestarlo schifosa scabbia, che rendeva gli la vita tediosa e afflitta. Aggravò il male debolezza d'intestini, ostruzzione de milza, ed accensione di bile, che lo afflissero co' sintomi i più sinistri, etc. M. Baldelli, Vita di Giov. Bocc., p. 199 et 200.
37
In avitum Certaldi agrum.
38
Lettre de Boccace à François de Brossano, publiée par l'abbé Mehus, Vita Ambros. Camald., pag. 203-205.
39
Voyez Mehus, Vita Ambr. Camald., p. 288.
40
Hâc sub mole jacent cineres ac ossa Johannis.
Mens sedet ante Deum meritis ornata laborum
Mortalis vitœ, Genitor Bocchaccius illi,
Patria etc.
41
De Genealogiâ Deorum, lib. XV.
42
En 1373.
43
Philippo Villani, Colluccio Salutato, Giann. Mannetti, etc.
44
L'une des premières éditions porte ce titre: Genealogiæ Deorum gentilium Johannis Boccatii de Certaldo ad Ugonem inclytum Hierusalem et Cypri regem; et à la fin du volume Venetiis impressum anno salutis, 1472, in-fol.
45
Deorum Genealogias in corpus unum redegit, felicius: quam illo erat sæculo sperandum. Ludov. Vives, de Tradend, Disciplin.
46
De Montibus, Sylvis, Fontibus, Lacubus, Fluminibus, Stagnis, seu paludibus, de diversis nominibus maris, imprimé à Venise, en 1473, in-fol.
47
De casibus Virorum et Fæminarum illustrium, lib. IX.
48
De claris Mulieribus.
49
Imprimées à Florence, par Philippo di Giunta, 1504, in-8.
50
Ces explications des Églogues de Boccace ont été données par lui-même; elles sont tirées d'une de ses lettres latines, conservées en manuscrit dans la bibliothèque Laurentienne, et dont Manni a publié tous les passages relatifs à ces mêmes explications, Istor. del Decamer., p. 55 et suiv. Elle a été imprimée toute entière dans une Dissertation historique de Domenico Antonio Gondolfo, de l'ordre des Augustins, sur deux cents écrivains célèbres du même ordre. Rome, 1704, in-4., à l'article de frère Martin de Signa, à qui elle fut adressée par l'auteur.
51
Lorsque Louis de Hongrie eut envahi le royaume de Naples, pour venger le meurtre de son frère André.
52
Dans la lettre citée ci-dessus.
53
Nicolas Acciajuoli.
54
Lipis grœcè, latinè dicitur anxietas. Ub. supr.
55
Il serait trop long de rapporter l'explication des cinq dernières Églogues. On peut les voir, ub. supr.,
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