Menace Principale. Джек Марс
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Название: Menace Principale

Автор: Джек Марс

Издательство: Lukeman Literary Management Ltd

Жанр: Триллеры

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isbn: 9781094304977

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СКАЧАТЬ à plus tard, mais je suis choqué d’apprendre que nous forons dans un environnement naturel qui a besoin d’être entretenu et protégé. Je suis choqué, mais pas surpris, et c’est le pire.

      Il s’interrompit.

      — Quand ces hommes auront été sauvés et quand, comme vous dites, la tension s’apaisera, je pense qu’il faudra que nous réexaminions le moratoire sur le forage et expliquions clairement que pas de forage signifie pas de forage, qu’il soit effectué sous la terre ou sous la mer.

      — Ensuite, s’il faut lancer une action de type militaire à cet endroit, je pense qu’il faut que les civils puissent superviser la totalité de l’opération, du début à la fin. Sans vouloir vous offenser, Général, au Pentagone, vous avez tendance à taper sur les moustiques à coups de massue. Je pense que, au Moyen-Orient, les frappes par drone ont détruit trop de cérémonies de mariage.

      Le Général Stark sembla être sur le point de répondre quelque chose, puis s’arrêta.

      — Pouvez-vous faire ça, Général Stark ? dit Dixon. Même si beaucoup de moyens militaires sont impliqués, pouvez-vous me garantir que les citoyens seront mis au courant et pourront participer à toute l’opération ?

      Le général hocha la tête.

      — Oui, monsieur. Je connais l’agence civile qu’il nous faut pour cette mission.

      — Dans ce cas, faites ça, dit Dixon, et sauvez les hommes de la plate-forme si vous le pouvez.

      CHAPITRE TROIS

      22 h 01, Heure de l’Est

      Ivy City

      Le nord-est de Washington, DC

      Un grand homme était assis sur une chaise pliante en métal dans un coin tranquille d’un entrepôt vide. Il secouait la tête et gémissait.

      — Ne faites pas ça, dit-il. Ne faites pas cette chose.

      L’homme avait les yeux bandés mais, malgré le chiffon qui lui cachait une partie du visage, on voyait facilement qu’il avait été battu et qu’il avait des quantités de bleus. Sa bouche était enflée. Son visage était couvert de sueur et de sang et le dos de son tee-shirt blanc était taché par la transpiration. Il y avait une tache sombre à l’entrejambe de son jean, où il s’était uriné dessus quelques moments auparavant.

      De l’extrémité de ses manches de chemise à ses poignets, on voyait un enchevêtrement touffu de tatouages. L’homme avait l’air fort, mais ses poignets étaient menottés derrière son dos et ses bras étaient attachés à la chaise avec de lourdes chaînes.

      Il avait les pieds nus et ses chevilles étaient elles aussi attachées avec des menottes en acier. Ses pieds étaient tellement rapprochés l’un de l’autre que, s’il avait réussi à se lever et essayé de marcher, il aurait dû sautiller au lieu de marcher.

      — Quelle chose ? demanda Kevin Murphy.

      Murphy était grand, mince et en excellente forme physique. Il avait le regard dur et une petite cicatrice au travers du menton. Il portait une chemise bleue élégante, un pantalon élégant foncé et des chaussures italiennes en cuir noir poli. Il avait les manches roulées juste quelques centimètres sur ses avant-bras. Il n’avait rien de fripé, transpirant ou sanguinolent. Il ne semblait pas avoir effectué d’effort épuisant. En fait, il aurait pu être sur le point d’aller dîner dans un restaurant chic. Le seul détail qui n’allait pas entièrement avec son style, c’était les deux gants de conduite en cuir noir qu’il portait aux mains.

      Pendant quelques secondes, Murphy et l’homme assis sur la chaise restèrent immobiles comme des statues, comme des menhirs dans un cimetière médiéval. Leurs ombres partaient en diagonale dans la demi-lumière jaune et sinistre qui éclairait ce petit coin du grand entrepôt.

      Murphy s’éloigna de quelques pas sur le sol en pierre et ses pas résonnèrent dans cet espace caverneux.

      En ce moment-là, il affrontait un mélange inhabituel de sentiments. D’un côté, il se sentait détendu et calme. Il ne faisait que débuter un interrogatoire et il pourrait y consacrer quelques heures s’il le fallait, car personne ne viendrait ici.

      À l’extérieur de cet entrepôt, il y avait un taudis. C’était un désert de béton qui contenait des boutiques lugubres serrées les unes contre les autres, des débits de boissons, des boutiques d’encaissement de chèques et des sociétés de prêt sur salaire. Le jour, des quantités de femmes qui portaient des sacs en plastique attendaient à des arrêts de bus. Quant aux hommes, ils se tenaient ivres aux coins de rue avec des canettes de bière et du vin bon marché dans des sacs de papier marron, toute la journée et jusqu’à la nuit.

      À l’instant même, Murphy entendait les sons du quartier : le passage des voitures, la musique, les cris et les rires. Cependant, il se faisait tard et l’atmosphère commençait à se calmer. Même ce quartier finissait par aller se coucher.

      Donc, oui, pour l’instant, Murphy avait du temps. Cependant, dans le sens plus général du terme, le temps n’était pas de son côté. Il était un agent de la Force Delta et un employé de l’Équipe d’Intervention Spéciale du FBI en période d’essai. Jusque-là, il avait bien travaillé. Au cours de sa toute première mission, un affrontement armé violent à Montréal, il avait prouvé ses qualités.

      Ce que personne ne comprenait, c’était à quel point il avait été brillant. Il avait joué sur les deux tableaux et, avant la fusillade, il avait convaincu l’ex-agent de la CIA Wallace Speck, celui-là même que l’on appelait « Le Seigneur des Ténèbres », de virer deux millions et demi de dollars sur le compte anonyme de Murphy basé sur l’île de Grand Cayman.

      Maintenant, Speck était en prison fédérale et risquait la peine de mort. Donc, dans la vie de Murphy, il restait une question énorme : est-ce que Speck parlait à ses geôliers et, si oui, que leur disait-il ?

      Speck savait-il qui était Kevin Murphy ?

      — Ne me tuez pas, dit l’homme assis sur la chaise.

      Murphy sourit. Près de l’homme, il y avait une autre chaise. Murphy y avait déposé sa veste de sport. Sous la veste, il y avait son étui et son arme. Dans la poche de son pantalon, il y avait le grand silencieux qui allait à l’arme comme une main à un gant.

      Faits l’un pour l’autre. Comment le disait cette vieille publicité télévisée ? Parfaits ensemble.

      — Te tuer ? Pourquoi ferais-je ça ?

      L’homme secoua la tête et commença à pleurer. Le haut de son grand corps trembla sous les sanglots.

      — Parce que c’est votre travail.

      Murphy hocha la tête. Ce n’était pas faux.

      Il regarda fixement l’homme. Salaud de pleurnichard. Il détestait les hommes comme lui. C’était de la vermine, un assassin de sang froid, une brute, un gars qui aurait voulu être dur, un homme avec les mots BANG et PAF tatoués sur les articulations des doigts.

      C’était le type de gars qui tuait des innocents sans défense, en partie parce СКАЧАТЬ