Menace Principale. Джек Марс
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Название: Menace Principale

Автор: Джек Марс

Издательство: Lukeman Literary Management Ltd

Жанр: Триллеры

Серия:

isbn: 9781094304977

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СКАЧАТЬ dit Thomas Hayes.

      — Avons-nous une quelconque idée de ce qu’ils veulent ? dit Dixon.

      Cette fois-ci, Stark secoua complètement la tête.

      — Ils ne nous ont pas contactés et ils refusent de répondre à nos tentatives de contact. Nous avons survolé le complexe avec des hélicoptères de combat mais, mis à part quelques feux, l’endroit paraît actuellement déserté. Les terroristes et les prisonniers sont à l’intérieur de la plate-forme elle-même ou du complexe de bâtiments, loin de nos yeux inquisiteurs.

      Il s’interrompit.

      — J’imagine que vous voulez y aller en force et reprendre la plate-forme, dit Dixon.

      Stark secoua à nouveau la tête.

      — Malheureusement, non. Bien que nous soyons certains de pouvoir reprendre ce complexe par la force brute, cela mettrait en danger la vie des otages. De plus, ce complexe est de nature sensible et, si nous effectuons une grande contre-attaque, nous risquerons d’attirer l’attention sur lui.

      Dans la salle, quelques gens commencèrent à murmurer ensemble.

      — Silence, dit Stark sans élever la voix. Silence, je vous prie.

      — OK, dit Dixon. Ça m’intéresse. Qu’est-ce que cet endroit a de sensible ?

      Stark regarda un homme à lunettes assis à une demi-table du Président. Cet homme était probablement proche de la quarantaine, mais il était en surpoids et cela lui donnait l’air d’un enfant angélique. L’homme avait l’air sérieux. Après tout, il était en réunion avec le Président des États-Unis.

      — M. le Président, je suis le D. Fagen du Département de l’Intérieur.

      — OK, D. Fagen, dit Dixon. Expliquez-moi tout.

      — M. le Président, bien que la plate-forme Frobisher soit la propriété d’Innovate Natural Resources, c’est une entreprise commune à Innovate, ExxonMobil, ConocoPhillips et le Bureau de Gestion du Territoire des États-Unis. Nous lui avons prolongé une licence qui l’autorise à pratiquer ce que l’on appelle le forage horizontal.

      Sur l’écran, l’image changea. Elle montra un dessin animé d’une plate-forme pétrolière. Dixon vit une foreuse descendre de la plate-forme, passer sous la surface de l’océan et pénétrer le fond marin. Une fois sous la terre, la foreuse changea de direction. Elle tourna de quatre-vingt-dix degrés et se retrouva alors en train d’avancer horizontalement sous la roche mère. Un peu plus tard, elle rencontra une mare noire sous le sol et du pétrole prélevé dans cette mare commença à couler de côté de la tête de forage dans le tuyau qui suivait derrière.

      — Au lieu de forer verticalement, comme on le faisait la plupart du temps au vingtième siècle, nous maîtrisons maintenant la science du forage horizontal. Cela signifie qu’une plate-forme pétrolière peut être à de nombreux kilomètres d’un gisement de pétrole, peut-être un gisement situé à un endroit sensible du point de vue environnemental …

      Dixon leva une main pour demander que le D. Fagen s’interrompe.

      Le D. Fagen comprit ce que la main signifiait sans avoir à demander. Il arrêta immédiatement de parler.

      — D. Fagen, me dites-vous que la plate-forme Martin Frobisher, située en mer à neuf kilomètres au nord de la Réserve Faunique Nationale de l’Arctique, fore en fait à l’intérieur de cette réserve ?

      Fagen regardait fixement la table de conférence. Son langage corporel était une réponse suffisante.

      — Monsieur, avec les dernières technologies, les plates-formes pétrolières peuvent exploiter d’importants gisements souterrains sans faire courir de risque à la flore ou à la faune sensible, et je sais que vous avez déjà exprimé votre inquiétude …

      Dixon leva les yeux au ciel et lança les mains en l’air.

      — Nom de Dieu !

      Il regarda le général.

      — Monsieur, dit Stark, la décision d’accorder cette licence a été prise il y a deux mandats de cela. Il s’agissait juste de perfectionner la technologie. Certes, cela prête à controverse. Certes, nous pouvons désapprouver, vous comme moi. Cependant, je pense que cette préoccupation est pour d’autres temps. Pour l’instant, nous avons une opération terroriste en cours avec un nombre inconnu de civils américains déjà morts et d’autres vies américaines en danger. Le temps presse. De plus, autant que possible, je pense qu’il faut que nous cachions au grand public aussi bien l’incident en soi que la nature de ce complexe, ou du moins pour l’instant. Plus tard, quand nous aurons sauvé les nôtres et que la tension sera retombée, il y aura beaucoup de temps pour débattre.

      Dixon pensait que Stark avait raison et ça l’énervait. Il détestait ces …

      … compromis.

      — Que proposez-vous ? dit-il.

      Stark hocha la tête. Sur l’écran, l’image changea et montra un schéma de ce qui semblait être un groupe de plongeurs sous-marins dessinés qui nageaient vers une île.

      — Nous suggérons fortement d’envoyer un groupe secret d’agents spéciaux hautement qualifiés, des Marines, pour qu’ils infiltrent ce complexe, découvrent la nature des terroristes et leurs effectifs, tuent leurs leaders et, si possible, reprennent la plate-forme avec aussi peu de pertes en vies civiles que les circonstances le permettront.

      — Combien et quand ? dit Dixon.

      Stark hocha à nouveau la tête.

      — Seize, peut-être vingt. Ce soir, dans les quelques heures qui viennent, avant l’aube.

      — Les hommes sont prêts ? dit Dixon.

      — Oui, monsieur.

      Dixon secoua la tête. Être Président, c’était glisser sur une pente savonneuse. C’était ce qu’il n’avait jamais compris, en dépit de toutes ses années d’expérience. Tous ses discours de campagne fougueux, ses coups de poing sur le podium, ses exigences pour créer un monde plus juste, plus propre … cela avait servi à quoi ? Tout avait été jeté aux orties avant même qu’il ait commencé à exercer son mandat.

      La Réserve Faunique Nationale de l’Arctique était interdite au forage. À partir de la surface. Donc, ils s’installaient en mer et foraient de dessous. Bien sûr qu’ils le faisaient. Ils étaient comme des termites, constamment en train de mordre, de ronger et de transformer la construction la plus solide qui soit en château de cartes.

      Alors, les hommes qui effectuaient le forage avaient été attaqués et pris en otage. En tant que Président, qu’était-il supposé dire ? Qu’ils mangent de la brioche ?

      Impossible. Ils étaient américains et, aussi difficile que ce soit de le comprendre, ils étaient innocents. Je faisais seulement mon travail, madame.

      Dixon regarda Thomas Hayes. De tous les hommes présents dans cette salle, Hayes devait être le plus proche de ses opinions sur la question. Hayes se sentait probablement coincé, trahi, frustré et sidéré, tout comme Clement Dixon.

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