Название: Histoire des salons de Paris. Tome 6
Автор: Abrantès Laure Junot duchesse d'
Издательство: Public Domain
Жанр: Зарубежная классика
isbn: http://www.gutenberg.org/ebooks/44676
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Sa femme, après s'être fait lire la lettre, car je crois qu'elle ne savait pas lire, dit à son mari:
«Reste ici; qu'iras-tu faire là-bas? Il faut qu'ils soient bien malades pour avoir besoin d'un imbécile comme toi!.. Reste ici et ne va pas donner ta tête ou ta liberté; laisse les
Il écouta les conseils de sa femme, et fit bien.
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C'était dans une rue à demi fermée qui n'existe plus aujourd'hui, et qu'on nommait
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On sait que ce fut en allant demander la protection de M. de Talleyrand après toutes les tristes affaires de M. de L*****.
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Il avait épousé mademoiselle Clary, sœur de madame Joseph Bonaparte.
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Madame de Lostanges, si charmante par son esprit fin et gai et sa jolie figure, était la femme la plus recherchée sur toutes ces choses dont je parle ici.
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Le marquis d'Hautefort, un homme extrêmement spirituel, et spirituel avec de la gaîté et du mouvement. Il allait souvent chez ma mère; il était très-vieux alors.
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25 messidor de l'an V.
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Lannes était républicain
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Les ennemis (an V) n'avaient à opposer que le prince Charles et Wurmser, vieillard honorable, ainsi que Beaulieu. Voici une lettre de Beaulieu, écrite à cette époque à Vienne, et qui fut interceptée par nous:
«Je vous avais demandé un général, et vous m'envoyez Argenteau. Je sais qu'il est grand seigneur, et qu'indépendamment des arrêts que je lui ai donnés, on va le faire feld-maréchal de l'empire. Je vous préviens que je n'ai plus que vingt mille hommes, et que les Français en ont soixante mille; que je fuirai demain, après-demain, tous les jours, s'ils me poursuivent. Mon âge me donne le droit de tout dire; en un mot, dépêchez-vous de faire la paix à quelque condition que ce soit.
On voit que l'Autriche devait être
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Le ministère qui fut renvoyé était ainsi composé:
À la Police, Cochon l'Apparent.
À la Guerre, Petiet.
À l'Intérieur, Bénézet.
À la Marine, Truguet.
Aux Affaires étrangères, Charles Lacroix.
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Allusion à une motion presque publique faite par Laîné, pour mettre immédiatement (dans les vingt-quatre heures) Barras en arrestation, parce que les troupes de Hoche
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Mon mari, à cette époque premier aide de camp du général Bonaparte, m'a souvent parlé du 18 fructidor, et son opinion, c'est que M. de Talleyrand l'avait dirigé et ménagé d'avance. Mais il n'avait à cet égard que des conjectures; à la vérité, elles devaient avoir du poids.
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Cette commission était composée de Vaublanc, Jourdan (des Bouches-du-Rhône), Pastoret, Siméon, Emmery, Thibaudeau et Boissy-d'Anglas.
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Ce message du Directoire avait été motivé par un fait très-important, la marche d'un corps de douze mille hommes, commandé par le général Hoche. Voilà encore une ténébreuse et sinistre aventure qui jamais ne sera éclaircie, la mort subite et violente de Hoche, qui suivit son voyage précipité à Paris et son retour à son armée de Sambre-et-Meuse. Un député (Delarue) fit, le 19 thermidor, un rapport sur la marche de ces troupes, et dit, dans le Conseil même, qu'au lieu de deux mille hommes avoués par le général Hoche pour aller s'embarquer à Brest, il y avait toute une armée. Un autre député (Willot) fit aussi une virulente sortie contre le général Hoche. Ce général est une des belles figures de notre Révolution; c'est un homme
Le général Hoche écrivit au Directoire, de Wetzlar, où il était alors:
«Vous avez dû être invité, par un message des Cinq-Cents, à traduire devant les tribunaux les signataires des ordres donnés aux troupes pour leur marche sur l'intérieur. Cette fois, M. Willot a été sans s'en douter mon interprète auprès de vous et de la Représentation nationale; permettez-moi donc de vous prier de m'indiquer le tribunal auquel je dois m'adresser, pour obtenir enfin la justice qui m'est due. Il est temps que le peuple français connaisse l'atrocité des accusations dirigées contre moi par des hommes qui, étant mes ennemis particuliers, devraient au moins faire parler leurs amis, ou plutôt leurs patrons, dans une cause qui leur est personnelle; il est temps que les habitants de Paris, surtout, connaissent ce qu'on entend par
Cette lettre fit effet; Hoche s'échappa un moment de son quartier-général et vint à Paris pour avoir des explications sur la conduite du Directoire, et surtout pour avoir justice d'un député nommé Willot, qui, en pleine assemblée, l'avait désigné sous le nom de
Hoche СКАЧАТЬ
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Cette phrase a rapport aux hommes du Directoire,