Название: Histoire des salons de Paris. Tome 3
Автор: Abrantès Laure Junot duchesse d'
Издательство: Public Domain
Жанр: Зарубежная классика
isbn: http://www.gutenberg.org/ebooks/42663
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Le fameux Père Duchesne.
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Anne-Philippine-Louise Duplessis-Laridon, née à Paris en 1771; elle apporta 150,000 francs en dot à Camille, somme très-forte pour ce temps-là.
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Cette personne est Prudhomme le père. Me trouvant au couvent de l'Abbaye-aux-Bois, je reçus un jour une lettre de lui, par laquelle il me demandait de me venir voir. Il vint, et m'inspira un vif intérêt, ayant vécu avec tous les hommes importants de la Révolution. C'est lui qui a publié le journal intitulé Révolutions de Paris. Il était particulièrement ami de Camille Desmoulins.
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Le comité de Salut public et celui de Sûreté générale.
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Pierre Phélippeaux, député de la Sarthe à la Convention. C'était un homme de talent que Robespierre n'aimait pas parce qu'il s'opposait aux mesures violentes, quoique bon républicain. Aussi fut-il dénoncé par Hébert aux Jacobins, où il fut cité pour répondre à l'accusation. Loin de se défendre, il accusa Ronsin et Rossignol, et défendit Westermann. La société des Cordeliers le renvoya, et ainsi abandonné à la haine de Robespierre, il mourut plus tard comme l'un des chefs du modérantisme, comme Camille Desmoulins.
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Il était commissaire du roi près le tribunal d'accusation, après la constitution de 1791. Ses idées libérales étaient très-fortes, et ses relations le mirent au milieu de tout ce qui était le plus ardent dans la Révolution. Il fut président de la Convention. Là, il montra combien les idées démagogiques avaient d'empire sur lui… Il lut les droits de l'homme en pleine séance de la Convention, et relut une autre fois la Constitution. Il fit décréter une fête à Évreux, pour le retour de la liberté dans cette commune, et pour cette fête, on mariait six jeunes républicaines, disait le décret, avec six jeunes républicains. C'est encore lui qui, étant réélu président, fit les motions les plus étonnantes. Il dit un jour à la section des Lombards: – Mes frères, bientôt le tocsin sonnera pour la mort de tous les tyrans.
Il avait voté la mort du roi.
Lorsqu'il fut interrogé, après avoir été arrêté sur l'accusation de Saint-Just, qui le déclara complice de Danton, il s'écria:
– Ici, dans cette même salle, j'ai résisté aux parlements dont j'étais détesté, et cela parce que je soutenais les intérêts du peuple!
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Allusion au grand sac de cuir où le bourreau jetait toutes les têtes!..
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Voir dans les
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Madame de Sainte-Amaranthe était une femme comme il faut, mais d'une réputation fort équivoque… ses relations intimes avec les hommes de sang d'alors le prouvent. Elle n'est pas excusée en disant qu'elle était contrainte. Il ne dépend pas de nous d'être heureux ou malheureux, mais toujours il est en notre puissance de n'être pas humilié et encore moins avili… Je parlerai d'elle plus longuement tout à l'heure.
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C'est ainsi que sont mortes mesdemoiselles de Saint-Léger à Arras, toutes deux jeunes, nobles, belles, âgées, l'une de seize ans, l'autre de dix-sept, pour avoir joué du piano le jour de la prise de Valenciennes.
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Toutes trois charmantes, surtout celle de Camille Desmoulins.
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Il la rencontra dans un gros bourg de Flandre, où elle faisait
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Le mot est plus fort dit par Tallien, beaucoup d'années après, que par Robespierre en 93.
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Lorsqu'il allait prendre possession de son consulat à Cadix. Ce fut à Madrid que je le trouvai.
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Le fameux
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Anne-Philippine-Louise Duplessis-Laridon, née à Paris en 1771; elle apporta 150,000 francs en dot à Camille, somme très-forte pour ce temps-là.
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Cette personne est Prudhomme le père. Me trouvant au couvent de l'Abbaye-aux-Bois, je reçus un jour une lettre de lui, par laquelle il me demandait de me venir voir. Il vint, et m'inspira un vif intérêt, ayant vécu avec tous les hommes importants de la Révolution. C'est lui qui a publié le journal intitulé
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Le comité de Salut public et celui de Sûreté générale.
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Pierre Phélippeaux, député de la Sarthe à la Convention. C'était un homme de talent que Robespierre n'aimait pas parce qu'il s'opposait aux mesures violentes, quoique bon républicain. Aussi fut-il dénoncé par Hébert aux Jacobins, où il fut cité pour répondre à l'accusation. Loin de se défendre, il accusa Ronsin et Rossignol, et défendit Westermann. La société des Cordeliers le renvoya, et ainsi abandonné à la haine de Robespierre, il mourut plus tard comme l'un des chefs du modérantisme, comme Camille Desmoulins.
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Il était commissaire du roi près le tribunal d'accusation, après la constitution de 1791. Ses idées libérales étaient très-fortes, et ses relations le mirent au milieu de tout ce qui était le plus ardent dans la Révolution. Il fut président de la Convention. Là, il montra combien les idées démagogiques avaient d'empire sur lui… Il lut les droits de l'homme en pleine séance de la Convention, et relut une autre fois la Constitution. Il fit décréter une fête à Évreux, pour le retour de la liberté dans cette commune, et pour cette fête, on mariait six
Il avait voté la mort du roi.
Lorsqu'il fut interrogé, après avoir été arrêté sur l'accusation de Saint-Just, qui le déclara complice de Danton, il s'écria:
– Ici, dans cette même salle, j'ai résisté aux parlements dont j'étais détesté, et cela parce que je soutenais les intérêts du peuple!
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Allusion au grand sac de cuir où le bourreau jetait toutes les têtes!..
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Cécile Renault mourut le 29 prairial an II, à l'âge de vingt ans. Ses deux frères furent les seuls de sa famille qui lui survécurent; ils étaient à l'armée, où ils furent arrêtés, mais leurs supérieurs leur fournirent le moyen d'échapper. J'ai connu l'un d'eux qui était parvenu au grade de chef d'escadron.
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Madame de Sainte-Amaranthe était en son nom Saint-Simon d'Arpajon. Elle est née à Besançon; sa famille n'était pas riche, mais noble.
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Son père était receveur-général des finances, et fort riche.
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M. de Sainte-Foix; il avait été fort aimé de madame de Sainte-Amaranthe, et depuis son ami intime.
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