Vivre… sans alcool!. Anonyme
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Название: Vivre… sans alcool!

Автор: Anonyme

Издательство: Ingram

Жанр: Здоровье

Серия:

isbn: 9781940889139

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СКАЧАТЬ ne nous a jamais violentés physiquement pour nous faire boire, nous essayons maintenant de faire en sorte que personne non plus ne nous pousse mentalement vers notre premier verre.

      Il est très facile de se servir des attitudes des autres comme alibi pour boire. Nous étions devenus experts en ce domaine. Mais en matière de sobriété, nous avons appris une nouvelle technique, qui consiste à ne jamais entretenir de ressentiment envers quelqu’un au point de lui permettre ainsi de contrôler notre vie, jusqu’à nous faire boire. Nous nous rendons compte que nous n’avons aucun désir de laisser qui que ce soit conduire ou détruire notre vie.

      Un sage de l’Antiquité disait qu’on ne devrait jamais critiquer son prochain sans avoir d’abord parcouru un kilomètre dans ses chaussures. Ce judicieux conseil peut nous inspirer plus de compassion pour les êtres humains de notre entourage. Mettre ce conseil en pratique nous donne plus de satisfaction qu’un lendemain de cuite.

      « Laisser vivre », d’accord. Par contre, certains parmi nous voient autant d’importance dans la première partie du slogan : « Vivre ! »

      Lorsque nous avons adopté des méthodes nous permettant de profiter pleinement de notre propre vie, nous sommes alors heureux de laisser les autres vivre à leur façon. Si notre propre vie est intéressante et productive, nous n’éprouvons ni le besoin ni le désir de prendre les autres en défaut ou de nous préoccuper de leurs manières d’agir.

      En ce moment précis, pensez-vous à quelqu’un qui vous indispose vraiment ?

      Si oui, tentez cette expérience. Reportez à plus tard de penser à cette personne et à ce qui vous indispose chez elle. Plus tard, si vous en avez envie, vous pourrez toujours bouillir de rage à son sujet. Mais pour l’instant, pourquoi ne pas l’oublier pendant que vous lisez le paragraphe suivant ?

      Vivez ! Occupez-vous de votre propre façon de vivre. À notre avis, l’abstinence ouvre les portes de la vie et du bonheur. Elle vaut la peine de sacrifier bien des rancunes ou des disputes... Bon, vous n’avez pas réussi à chasser complètement cette autre personne de votre esprit. Voyons si la prochaine suggestion pourra aider !

      6 Se tenir occupé

      Il est très difficile de rester assis sans bouger en essayant de ne pas faire telle chose, ou même de ne pas y penser. Il est beaucoup plus facile d’agir et de faire autre chose – que le geste que nous essayons d’éviter.

      Il en est ainsi avec l’alcool. Juste essayer d’éviter de boire (ou d’y penser) ne semble pas suffisant en soi. Plus nous pensons au verre que nous tentons de ne pas prendre, plus il accapare notre esprit, évidemment. Cela n’est guère bon. Il vaut mieux s’occuper à quelque chose, n’importe quoi, qui fasse appel à notre esprit et canalise notre énergie vers la santé.

      Des milliers parmi nous se sont demandé ce qu’ils feraient de tous leurs moments libres après qu’ils auraient cessé de boire. Effectivement, quand nous avons cessé, toutes ces heures que nous passions jadis à organiser notre vie autour de l’alcool, à nous en procurer, à boire et à nous remettre des effets immédiats de nos cuites, se transformaient en longues périodes creuses qu’il nous fallait combler d’une manière ou d’une autre.

      La plupart d’entre nous avaient un travail. En dépit de cela, il restait encore de nombreuses minutes et de nombreuses heures inoccupées. Il nous a fallu adopter de nouvelles habitudes pour remplir ces moments vides et employer l’énergie nerveuse autrefois monopolisée par notre préoccupation ou notre obsession de boire.

      Tous ceux qui tentent de rompre une habitude savent qu’il est plus facile de lui substituer une activité nouvelle et différente que d’interrompre tout simplement l’ancienne occupation sans la remplacer.

      Les alcooliques rétablis se plaisent à affirmer que « le seul fait d’arrêter de boire n’est pas suffisant ». Ne pas boire seulement est une attitude négative, stérile. Notre expérience nous l’a parfaitement démontré. Pour vivre sans alcool, nous avons compris qu’il fallait remplacer l’habitude de boire par un programme d’action positif. Il nous a fallu apprendre à vivre sans prendre d’alcool.

      Au début, la peur a pu pousser certains d’entre nous à se demander s’ils n’auraient pas un problème d’alcool. À court terme, cette peur peut suffire à nous tenir éloignés de l’alcool. Mais la peur n’a rien d’un état de bonheur ou de détente que l’on souhaiterait maintenir longtemps. Nous tâchons donc de cultiver un sain respect pour la puissance de l’alcool au lieu de le craindre, tout comme les gens éprouvent un respect certain pour le cyanure, l’iode ou n’importe quel autre poison. Au lieu d’être constamment hantés par la peur de ces produits, la plupart des gens respectent leurs effets sur le corps humain et sont assez intelligents pour s’abstenir d’y toucher. Chez les AA, nous considérons maintenant l’alcool de la même façon, et avec la même déférence. Bien sûr, cette conviction repose sur l’expérience vécue plutôt que sur l’image du spectre du poison.

      Si nous ne pouvons pas dépendre de la peur pour combler ces heures creuses sans boire, alors que faire ?

      Nous avons découvert un grand nombre d’activités utiles et profitables, certaines plus que d’autres. En voici deux sortes selon leur ordre d’efficacité, tel que nous l’avons constaté.

      A. Activités intérieures et extérieures aux AA. Lorsque des membres des AA d’expérience disent qu’ils ont trouvé profitable « d’être actifs » pour leur rétablissement de l’alcoolisme, ils font allusion aux activités chez les AA ou à l’extérieur.

      Si vous le désirez, il vous est aussi facile de faire la même chose avant même de décider si vous voulez ou non devenir membre des AA. Vous n’avez besoin de permission ni d’invitation de personne.

      À vrai dire, avant de prendre une décision concernant votre problème d’alcool, il serait recommandable de vous intéresser aux AA pendant quelque temps. Soyez sans inquiétude, le seul fait de vous asseoir comme observateur dans une réunion des AA ne fait pas de vous un alcoolique ni un membre des AA, pas plus que le poulailler fait la poule. Avant de décider de vous « joindre » aux AA, vous pouvez d’abord faire un « essai » ou une « répétition générale ».

      La plupart des activités auxquelles nous participons à nos débuts dans les AA peuvent paraître assez insignifiantes, mais leurs résultats se sont avérés efficaces. Elles servent « d’acclimatation » en permettant de s’adapter plus facilement aux gens que l’on ne connaît pas.

      À la fin de la plupart des réunions des AA, vous remarquerez ordinairement certains participants qui s’affairent à ranger les chaises, à vider les cendriers et à disposer des tasses vides de café ou de thé.

      Joignez-vous à eux ! Vous serez peut-être surpris de l’effet que produiront sur vous ces corvées d’apparence banale. Vous pouvez aider à laver les tasses et la cafetière, à ranger les publications ou à balayer le plancher.

      Donner ainsi un coup de main dans ces petits travaux manuels ne signifie pas que vous devenez le concierge ou le gardien du groupe. Pas du tout. Pour l’avoir fait pendant des années et pour l’avoir vu faire par plusieurs membres, nous savons que toute personne qui a trouvé une sobriété heureuse chez les AA a un jour pris part aux corvées du café, des rafraîchissements et du nettoyage. Les résultats découlant de l’accomplissement de ces tâches sont concrets, bénéfiques et généralement surprenants.

      En fait, plusieurs d’entre nous n’ont commencé à se sentir à l’aise СКАЧАТЬ