LUPIN - Les aventures du gentleman-cambrioleur. Морис Леблан
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Название: LUPIN - Les aventures du gentleman-cambrioleur

Автор: Морис Леблан

Издательство: Bookwire

Жанр: Языкознание

Серия:

isbn: 4064066309176

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       Arsène Lupin contre Herlock Sholmès

       Table des matières

       Premier épisode LA DAME BLONDE

       1 Le numéro 514 – série 23

       2 Le diamant bleu

       3 Herlock Sholmès ouvre les hostilités

       4 Quelques lueurs dans les ténèbres

       5 Un enlèvement

       6 La seconde arrestation d’Arsène Lupin

       Deuxième épisode LA LAMPE JUIVE

       1

       2

      Premier épisode

       LA DAME BLONDE

      Table des matières

      1

       Le numéro 514 – série 23

      Table des matières

      Le 8 décembre de l’an dernier, M. Gerbois, professeur de mathématiques au lycée de Versailles, dénicha, dans le fouillis d’un marchand de bric-à-brac, un petit secrétaire en acajou qui lui plut par la multiplicité de ses tiroirs.

      « Voilà bien ce qu’il me faut pour l’anniversaire de Suzanne, pensa-t-il. »

      Et comme il s’ingéniait, dans la mesure de ses modestes ressources, à faire plaisir à sa fille, il débattit le prix et versa la somme de soixante-cinq francs.

      Au moment où il donnait son adresse, un jeune homme, de tournure élégante, et qui furetait déjà de droite et de gauche, aperçut le meuble et demanda :

      – Combien ?

      – Il est vendu, répliqua le marchand.

      – Ah !… À Monsieur, peut-être ?

      M. Gerbois salua et, d’autant plus heureux d’avoir ce meuble qu’un de ses semblables le convoitait, il se retira.

      Mais il n’avait pas fait dix pas dans la rue qu’il fut rejoint par le jeune homme, qui, le chapeau à la main et d’un ton de parfaite courtoisie, lui dit :

      – Je vous demande infiniment pardon, Monsieur… Je vais vous poser une question indiscrète… Cherchiez-vous ce secrétaire plus spécialement qu’autre chose ?

      – Non. Je cherchais une balance d’occasion pour certaines expériences de physique.

      – Par conséquent, vous n’y tenez pas beaucoup ?

      – J’y tiens, voilà tout.

      – Parce qu’il est ancien, peut-être ?

      – Parce qu’il est commode.

      – En ce cas vous consentiriez à l’échanger contre un secrétaire aussi commode, mais en meilleur état ?

      – Celui-ci est en bon état, et l’échange me paraît inutile.

      – Cependant…

      M. Gerbois est un homme facilement irritable et de caractère ombrageux. Il répondit sèchement :

      – Je vous en prie, Monsieur, n’insistez pas.

      L’inconnu se planta devant lui.

      – J’ignore le prix que vous l’avez payé, Monsieur… Je vous en offre le double.

      – Non.

      – Le triple ?

      – Oh restons-en là, s’écria le professeur, impatienté, ce qui m’appartient n’est pas à vendre.

      Le jeune homme le regarda fixement, d’un air que M. Gerbois ne devait pas oublier, puis, sans mot dire, tourna sur ses talons et s’éloigna.

      Une heure après on apportait le meuble dans la maisonnette que le professeur occupait sur la route de Viroflay. Il appela sa fille.

      – Voici pour toi, Suzanne, si toutefois il te convient.

      Suzanne était une jolie créature, expansive et heureuse. Elle se jeta au cou de son père et l’embrassa avec autant de joie que s’il lui avait offert un cadeau royal.

      Le soir même, l’ayant placé dans sa chambre avec l’aide d’Hortense, la bonne, elle nettoya les tiroirs et rangea soigneusement ses papiers, ses boîtes à lettres, sa correspondance, ses collections de cartes postales, et quelques souvenirs furtifs qu’elle conservait en l’honneur de son cousin Philippe.

      Le lendemain, à sept heures et demie, M. Gerbois se rendit au lycée. À dix heures, Suzanne, suivant une habitude quotidienne, l’attendait à la sortie, et c’était un grand plaisir pour lui que d’aviser, sur le trottoir opposé à la grille, sa silhouette gracieuse et son sourire d’enfant.

      Ils s’en revinrent ensemble.

      – Et ton secrétaire ?

      – Une pure merveille ! Hortense et moi, nous avons fait les cuivres. On dirait de l’or.

      – Ainsi tu es contente ?

      – Si je suis contente ! C’est-à-dire que je ne sais pas comment j’ai pu m’en passer jusqu’ici.

      Ils traversèrent le jardin qui précède la maison. M. Gerbois proposa :

      – Nous pourrions aller le voir avant le déjeuner ?

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