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Издательство: Алетейя
Жанр: История
Серия: Труды исторического факультета МГУ
isbn: 978-5-00165-162-8
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Déjà sous le gouvernement d’origine et d’influence étrangères qui vient de cesser, grâce à l’héroïque résistance à l’agression contre-révolutionnaire, il était reconnu que, dans la session actuelle, les demandes du rétablissement d’administrations électives, communales et départementales, la forme des gardes nationales de France sur les bases de la loi de 91, l’extension relative à la loi électorale, la liberté de l’enseignement, la responsabilité des agents du pouvoir, et le mode nécessaire pour réaliser cette responsabilité, devaient être des objets de discussions législatives antérieures à tout vote de subsides; à combien de plus forte raison ces garanties de toutes celles que la liberté et l’égalité peuvent réclamer, doivent-elles précéder la concession des pouvoirs définitifs que la France jugerait à propos de conférer ? En attendant elle sait que le lieutenant général du royaume, appelé par la chambre, fut un des jeunes patriotes de 89, un des premiers généraux qui firent triompher le drapeau tricolore. Liberté, égalité et ordre public, fut toujours ma devise: je lui serai fidèle.
Lafayette »
Lafayette – Жильбер де Мотье, маркиз де Лафайет (1757–1854), французский политический деятель, участник войны за независимость США, депутат от дворянства в Генеральных штатах, командующий Национальной гвардией. После падения монархии находился в эмиграции, затем в австрийском и прусском плену. При Наполеоне вернулся к частной жизни. После Реставрации стал членом палаты депутатов. Во время революции 1830 г. поддержал Луи-Филиппа, вновь назначен командующим Национальной гвардией. После упразднения этого поста в конце 1830 г. в отставке, затем вновь член палаты депутатов.
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La Monarchie de Juillet: attentats
Dès son accession au trône, Louis-Philippe 1er doit faire face à de nombreux attentats contre sa personne. Républicains, bonapartistes, légitimistes multiplient les complots auxquels s’ajoutent des émeutes, parfois violemment réprimées comme rue Transnonain à Paris en 1834, massacre immortalisé par l’artiste Honoré Daumier. A Lyon, des ouvriers de l’industrie textile (les canuts) se révoltent. Victor Hugo, dans les Misérables, revient sur ces manifestations qui donnent lieu à l’édification de barricades.
Le 28 juillet 1835, jour anniversaire de la révolution dite des « Trois glorieuses », le Roi passe en revue les troupes sur les boulevards de Paris. A la hauteur du 50, boulevard du Temple, Fieschi actionne une « machine infernale » qui tue 18 personnes du cortège et en blesse 40. Le Roi et ses fils sont sains et saufs. Fieschi et ses complices sont immédiatement arrêtés. Après instruction, le procès est confié à la Chambre des Pairs. La personnalité de l’accusé Fieschi, qui semble avoir agi sans conviction politique, a fait de ce procès un classique des études criminologiques. Fieschi et deux de ses complices sont condamnés à mort et guillotinés.
« Interrogatoire de Fieschi par le magistrat instructeur, Fieschi est encore identifié sous le nom de Gérard.
3e interrogatoire subi par Fieschi, sous le nom de Joseph-François Gérard, le 29 juillet 1835, huit heures du matin, devant le même magistrat.
A huit heures du matin:
Le prévenu est mieux, il parle librement.
D.: Voulez-vous me dire aujourd’hui vos nom et prénoms?
R.: Je vous les ai dits hier.
D.: Comment vous appelez-vous?
R.: Joseph-François Gérard, âgé de 39 ans, né à Lodève, mécanicien, demeurant à Paris, boulevart (sic) du Temple, n°50.
D.: Travailliez-vous pour un maître ?
R.: Non, Monsieur; depuis quelques jours je m’étais mis chez moi.
D.: Comment s’appelle votre maître?
R.: Ici (?)
Cette réponse est une question adressée par Fieschi au magistrat interrogateur et la demande suivante contient la réponse à cette question.
D.: Oui.
R.: Je n’ai pas travaillé ici.
D.: Ne dites-vous pas que vous êtes ici depuis le mois d’avril?
R.: Oui.
Nous adressons quelques représentations au prévenu; il dit, entre autres choses:
« Je suis un malheureux ! Je suis un misérable
« Je ne puis rien espérer !
« Je puis rendre service
Nous verrons.
« J’ai du regret de l’avoir fait … »
Le prévenu a sur le côté gauche de la poitrine une croix à cinq branches en pointe, surmontée d’un aigle, au-dessus duquel est une couronne. Le prévenu dit que c’est une décoration du prince Murat.
M. le Garde des sceaux est présent; il joint ses exhortations et ses efforts aux nôtres pour engager le prévenu à dire toute la vérité.
Le prévenu dit encore entre autres choses, d’après diverses interpellations qui lui sont adressées:
« J’arrêterai peut-être quelque chose … Je ne nommerai personne;
« Je ne vendrai personne. Mon crime a été plus fort que ma raison. »
Il lui est demandé s’il n’a pas été excité par les journaux; après avoir répondu: « Pas trop… , il ajoute: Oui.
D.: Nous ne vous demandons pas de noms.
Pas de réponse.
D.: Est-ce vous qui êtes l’inventeur de la machine ?
R.: Oui, Monsieur.
D.: Où avez-vous eu les canons de fusil?
La réponse du prévenu indique qu’il les a achetés en plusieurs endroits.
D.: Où avez-vous acheté la poudre?
R.: СКАЧАТЬ