Название: L’Assassin Zéro
Автор: Джек Марс
Издательство: Lukeman Literary Management Ltd
Жанр: Современные детективы
Серия: Un Thriller d’Espionnage de L'Agent Zéro
isbn: 9781094306391
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“Très dommage, en effet.” Rutledge se frotta le menton. Il y avait quelque chose en lui qui semblait… eh bien, qui semblait tout sauf présidentiel pour Zéro. Il avait l’air perdu. Il avait l’air dépassé. “Avez-vous vu la vidéo de l’attaque, Agent ?”
“Oui, Monsieur, à l’instant. ‘Terrible’ est le premier mot qui me vient à l’esprit.”
“Terrible, oui.” Le président acquiesça, le regard vague et lointain. “Vous avez des enfants, Agent Zéro ?”
La question semblait bizarre, en particulier posée à un agent sous couverture dont l’identité était censée être confidentielle, mais Zéro lui répondit. “Oui, j’ai deux filles.”
“Moi aussi, quatorze et seize ans.” Rutledge posa ses coudes sur la table et finit par regarder Zéro dans les yeux, du mieux qu’il pouvait à travers la caméra. “J’ai besoin que vous retrouviez ces gens, que vous retrouviez cette arme et que vous mettiez un terme à tout ça. S’il vous plaît, ça ne peut pas se reproduire encore.”
Même dans des circonstances normales, ce qui était loin d’être le cas, Zéro n’aurait pas été capable de refuser un ordre du Président des États-Unis. Aussi, il n’avait pas besoin que Rutledge l’implore de prendre part aux opérations. Dès que Maria avait annoncé une attaque sur le sol américain, il avait déjà compris qu’il ne pourrait pas refuser. C’était codé dans son ADN. S’il y avait quoi que ce soit qu’il puisse faire, il le ferait.
“Je vais le faire.” Il tourna les yeux vers Strickland et corrigea sa phrase. “Nous allons le faire, Monsieur.”
“Bien. Et dites à Johansson de vous donner toutes les ressources dont vous avez besoin.”
Zéro fronça les sourcils en entendant ça. Une telle insistance dans cette phrase était étrange, surtout qu’elle était plus adressée à Maria qu’à lui.
“Bonne chance,” dit Rutledge, et il coupa brutalement la vidéo.
Zéro repassa la tablette à Maria, qui vérifia immédiatement s’il y avait eu de nouvelles informations sur ce qui s’était passé au Kansas.
Strickland soupira lourdement. “Il y a juste un problème. La Havane est une voie sans issue à présent. Et s’ils peuvent voyager aussi rapidement que ça, il n’y aura probablement rien non plus à trouver au Kansas. Nous en savons encore moins que tout à l’heure pour avancer.”
“Ce n’est pas totalement vrai.” Maria leva les yeux de la tablette. “Un témoin à Springfield, un vieux monsieur, a rapporté avoir croisé une femme dans la rue quelques minutes avant l’attaque : une femme blanche avec des cheveux roux flamboyants, tout comme à Cuba. Et cet homme affirme qu’il l’a entendu parler russe dans une radio.”
“Des russes ?” répéta Zéro. Il n’aurait pas dû être surpris, pas après tout ce qui s’était passé cette dernière année et demie. Mais les précédents complots avaient impliqué des cabales secrètes, de grosses sommes d’argent et des gens puissants. On n’aurait pas dit du tout le même mode opératoire, et il n’arrivait pas à concevoir le motif d’un tel type d’attaque, à part une sorte de vengeance.
“Quand bien même,” fit remarquer Strickland, “‘une russe rousse ne va pas forcément se retrouver facilement.”
“Tu as raison.” Maria sortit son téléphone mobile. “Mais je connais un truc qui peut nous aider.” Elle appuya sur un bouton et dit dans le téléphone, “Je descends. J’ai besoin de l’OMNI.”
“C’est quoi l’OMNI ?” demanda Strickland avant que Zéro ne pose la même question.
“C’est… compliqué,” répondit Maria d’un air mystérieux. “Mais je vais vous montrer.” Elle se leva de son siège, prit la tablette, et se dirigea vers la porte.
Zéro savait que “descendre” voulait certainement dire se rendre au labo de Bixby, le centre souterrain de recherche et de développement de la CIA. Ils étaient déjà au sous-sol, et l’ingénieur excentrique était la seule personne en-dessous d’eux… du moins à la connaissance de Zéro.
Il savait aussi maintenant qu’il n’allait pas rentrer chez lui dîner avec ses filles. Une fois sortis dans le couloir vide, il dit, “Attendez. Je peux passer un coup de fil ?”
Maria hésita, puis acquiesça. “Ok, mais fais vite. On se retrouve aux ascenseurs.” Ils s’éloignèrent tous les deux dans le couloir, tandis que Zéro sortait son téléphone mobile, ainsi que la petite carte de visite que Strickland lui avait donnée.
Il allait appeler quand il changea d’avis et ouvrit plutôt son application d’appels vidéo, tenant le téléphone face à lui pour que l’angle de la caméra capture son visage.
La ligne ne sonna qu’une fois avant que Maya ne décroche. Son visage avait l’air soucieux et il pouvait voir qu’elle se trouvait debout dans la cuisine. “Papa ?”
“Maya. Il se passe quelque chose.”
“Je sais,” dit-elle d’un ton grave. “J’ai regardé les infos depuis ton départ.”
“C’est déjà aux infos ?”
“Il y a une vidéo,” lui dit-elle. “De quelqu’un qui était là-bas.”
Zéro fit la grimace. Si la vidéo avait déjà fuité, il n’y avait aucun moyen de l’étouffer. À présent, elle était certainement sur les réseaux sociaux, ce qui signifiait que d’ici quelques minutes, elle serait virale, si ce n’était pas déjà le cas, partagée et repartagée sur des millions d’écrans.
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