Une Vie D'Hôtesse De L'Air. Marina Iuvara
Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу Une Vie D'Hôtesse De L'Air - Marina Iuvara страница 14

Название: Une Vie D'Hôtesse De L'Air

Автор: Marina Iuvara

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Современная зарубежная литература

Серия:

isbn: 9788835400684

isbn:

СКАЧАТЬ cherchais dans le tiroir des vêtements très pratiques à mettre tous les jours, versatiles : avec la “ Réserve sur le champ ” on part directement de l’aéroport, en uniforme, et il faut faire sa valise encore même avant de connaître la destination.

      “ Des jeans, une ceinture, de la lingerie de réserve, un chemisier bleu, un tee shirt blanc, et même un noir car je porterai un sac et des chaussures noires qui vont avec tout, une écharpe gris perle et un pullover de la même couleur qui sur une jupe donne un look ordonné et sobre… et si je devais rencontrer ce beau collègue naveteur sur Milan ? ”

      Je mis également à l’intérieur le chemisier à fleurs roses et vertes qui était appuyé sur la chaise.

      Je n’avais pas le temps de me lisser les cheveux, je n’aurais pas rencontré ce type là justement aujourd’hui !

      J’étais toujours tentée de tout emporter, je pris également une petite boîte de thon, on ne sait jamais, au cas où j’arrivais trop tard et que tout est fermé, si les collègues m’abandonnent, s’il surgissait un tremblement de terre, celà me procurait plus de sécurité…

      J’arrivai haletante à l’aéroport et je réalisai qu’ils auraient pu m’occuper durant quatre jours de suite.

      Moi, dans ma course, je n’avais pris qu’une paire de pantalons, j’avais oublié jusqu’à mon chargeur pour mon téléphone portable et l’irremplaçable trench bon ton avec l’intérieur en léopard.

      “En Europe la température est déjà assez chaude?” me demandais-je.

      Dans le cas contraire celà aurait été, toutefois, une excellente excuse pour un éventuel shopping.

      J’arrivai au briefing. Notre centre d’accueil marqua ma présence et m’installa dans la salle aménagée où, sur de confortables fauteuils en cuir noir recyclables, j’attendis avec d’autres collègues en uniforme, d’être appelée pour partir dans l’éventualité d'une urgence ou d'un malheur imprévu de la part d’un autre membre de l’équipage en service.

      Après quelques heures le téléphone sonna : “ et je gagnai ” un Rome/Athène.

      A l'aéroport, je décidai d’aller dabord aux départs nationaux pour acheter en pharmacie des sparadraps à mettre sur le talon, à cause de la douleur lancinante provoquée par les chaussures neuves à peine achetées, et je découvris, uniquement à ce moment là, qu’elles n’étaient pas parfaitement adaptes.

      Je fis une autre découverte.

      Ne jamais essayer de passer en uniforme dans un quelconque aéroport !

      Je fus bloquée pendant une vingtaine de minutes, en répondant à toutes les questions que m'adressaient les personnes qui me rencontraient : où se trouvaient les pharmacies, les arrêts des taxis, les autobus pour Ostia, les toilettes, les gate d’embarquements ; les questions se suivirent, bien que j’expliquais être une hôtesse de l’air, de surplus en retard sur le vol.

      je dus donc renoncer aux sparadraps et couru à bord, haletante et boîtant.

      Le groupe de collègues était déjà formé, ils étaient unis car déjà en alternance depuis deux jours, et moi, arrivée au dernier moment, j’étais perçue presque comme une intruse, traitement entre autre habituel pour les réserves.

      J’essayais de m’intégrer et d’entrer gentillement dans l’harmonie que je percevais y avoir entre eux.

      Je me présentai au commandant en cabine de pilotage et ensuite à tous mes compagnons de travail, avec mon meilleur sourire.

      La collègue qui travaillait dans mon secteur, au bout de l’avion, avait un délicieux aspect, physique harmonieux, hanches parfaites, traits délicats, cheveux d’un beau châtain foncé ambré, les yeux verts maquillés avec un crayon marron foncé qui délimitait ses couleurs claires et un nez droit, peu prononcé.

      Avant l’arrivée des passagers nous restâmes à bavarder et, comme toujours, nous devoilâmes quelques confidences sur nos réciproques vies privées.

      La collègue mangea une caramelle à la menthe, m’en offrit une, mis un peu de parfum qu’elle avait dans son sac, de la crême sur les mains et alla dans les toilettes pour rafraîchir son maquillage, déjà parfait.

      Nous jettâmes un coup d’oeil sur les titres des journaux d’un quotidien réservé dans le galley.

      Les passagers arrivèrent, nous les disposâmes en cabine en les accueillant: “ Bienvenue à bord ! ”

      Le vol était plein, en cette période tout le monde était en voyage pour les vacances, après l’embarquement, je mis ma ceinture, prête pour le décollage.

      Juste avant que l’avion n’arrive à un axe qui permettait de rester parfaitement en équilibre, nous fûmes tous debouts pour préparer les chariots, réchauffer les repas de la première classe et offrir le welcome drink.

      Je pris malheureusement, également contact avec quelque chose qui a peu à faire avec le monde du vol.

      Le responsable de cabine m’appela car une alerte incendie clignotait dans les toilettes. J’espèrais ne pas être contrainte d’utiliser l’estincteur pour dominer un hypothétique début d’incendie et dans ma mémoire j’avais déjà fixé la position des équipements nécessaires qui se trouvaient près de moi ; je m’approchai prudemment et après avoir frappé à la porte , je l’ouvris avec décision et trouvai un homme sur les cinquante ans qui avait encore un mégot en main et une persistante haleine de fumée qui émanait de ses vêtements ; il présenta résolument des excuses pour l’erreur commise et couru s’assoeir.

      Une vieille dame demanda de récupérer son bagage posé sur la chapelière, car des gouttes d’huile d’olive extravierge embouteillée dans son pays d’origine tombaient d’en haut, tandis qu’un petit garçon hurlait car sa maman l’obligeait à encore tenir sa ceinture de sécurité attachée.

      Il fallait se presser, l’atterrissage était imminent.

      Le passager à la place 5B dit ne pas avoir faim maintenant, et demanda de manger “ après ” : j’étais sidérée, mais ça n’était que le début d’une interminable série d’ ” extravagances ” qui durant les années ont accompagnés et continuent d’accompagner presque chaque vol.

      Il fallait ranger les chariots et tous les plateaux, faire les annonces, compter et plomber toutes les boissons alcooliques avant l’atterrissage et remplir le formulaire qui, à première vue, m’apparut compliqué.

      “ Où sont donc les plombs ? Comment fait-on pour les inserrer correctement dans la fissure ? Où écrit-on le numéro pour la douane ? Quels documents doivent-ils contrôler ? Faut-il les cartes d’embarquements ? “

      Mon aigre expérience me portait souvent à demander de l’aide à ma collègue.

      Zaira m’expliquait tout, calmement, avec ses manières délicates, en m’investissant presque de la lumière de son charme ; elle connaissait à la prefection les dynamiques du service et les procédures d’urgence. Elle alla jusqu’à me montrer, avec une extrême disponibilité, l’emplacement de tous les équipements.

      C’était une femme non plus trop jeune, СКАЧАТЬ