Cible Principale: L’Entraînement de Luke Stone, tome 1. Джек Марс
Чтение книги онлайн.

Читать онлайн книгу Cible Principale: L’Entraînement de Luke Stone, tome 1 - Джек Марс страница 4

Название: Cible Principale: L’Entraînement de Luke Stone, tome 1

Автор: Джек Марс

Издательство: Lukeman Literary Management Ltd

Жанр: Триллеры

Серия:

isbn: 9781094311234

isbn:

СКАЧАТЬ clair de lune de façon à ce que les hélicoptères puissent pénétrer dans le théâtre des opérations en volant près du sol et sans se faire repérer. Les hélicoptères allaient profiter du terrain vallonné et des techniques de vol en rase-motte pour atteindre le camp sans apparaître sur les radars ou alerter des ennemis, surtout l’armée et les services secrets pakistanais qui, soupçonnait-on, collaboraient avec les talibans en cachant la cible.

      Avec des amis comme les Pakistanais …

      Les bâtiments bas de la Base Aérienne et la plus grosse tour de contrôle aérien formaient une masse concentrée contre le décor à couper le souffle que formaient les montagnes enneigées. Alors que Luke regardait par la porte de l’hélicoptère, deux avions de combat décollèrent à quatre cents mètres en faisant hurler leurs moteurs de façon presque assourdissante. Un moment plus tard, les avions de combat passèrent le mur du son quelque part à l’horizon. Les décollages étaient bruyants, mais les bangs soniques étaient assourdis par le vent à haute altitude.

      Le moteur de l’hélicoptère s’éveilla avec un gémissement. Les pales de rotor commencèrent à tourner, d’abord lentement, puis à une vitesse croissante. Luke jeta un coup d’œil à leur ligne de combattants. Dix hommes en combinaison de pilote et en casque, dont il ne faisait pas partie, étaient tous en train de vérifier et revérifier compulsivement leur matériel. Le douzième, le Lieutenant-Colonel Heath, était penché dans le poste de pilotage, à l’avant de l’hélicoptère, et il parlait aux pilotes.

      — Je te le dis, Stone, dit Martinez.

      — Je t’ai entendu quand tu l’as dit, Martinez.

      — La chance, ce n’est pas éternel, mec. Un beau jour, elle s’épuise.

      — Si je ne m’inquiète pas, c’est parce que, pour moi, il ne s’agit pas de chance, dit Wayne, mais de compétences.

      Martinez se moqua de lui.

      — Un gros crétin comme toi ? Tu as de la chance à chaque fois qu’une balle ne te frappe pas. Tu es le plus gros et le plus lent de nous tous.

      Luke réprima un rire et recommença à s’occuper de son matériel. Ses armes comprenaient un fusil d’assaut HK416 et un MP5 pour le combat rapproché. Les armes étaient chargées et il avait des chargeurs supplémentaires dans les poches. Il avait une arme de poing SIG P226, quatre grenades, un outil pour couper et percer et des lunettes de vision nocturne. L’appareil de vision de cette unité-là était le GPNVG-18, beaucoup plus perfectionné et doté d’un bien meilleur champ de vision que les lunettes de vision nocturne standard que l’on donnait aux soldats ordinaires.

      Il était fin prêt.

      Luke sentit l’hélicoptère décoller. Il jeta un coup d’œil vers le haut. Ils partaient. À leur gauche, il vit le second hélicoptère, qui quittait lui aussi son héliport.

      — Les gars, vous êtes les hommes les plus chanceux qui soient en vie, de mon point de vue, dit-il.

      — Ah bon ? dit Martinez. Pourquoi ?

      Luke haussa les épaules et sourit.

      — Vous voyagez avec moi.

      * * *

      L’hélicoptère volait bas et vite.

      Les collines rocailleuses défilaient sous eux, à peut-être soixante mètres, presque assez près pour qu’on puisse les toucher. Luke regardait le noir d’encre par le hublot. Il supposait qu’ils se déplaçaient à plus de cent-soixante kilomètres à l’heure.

      La nuit était noire et ils volaient sans feux. Dehors, Luke ne voyait même pas le second hélicoptère.

      Il cligna des yeux et vit en fait Rebecca. Elle était belle. Ce n’était pas tant les détails physiques de son visage et de son corps, qui étaient effectivement ravissants, mais son essence. Au cours des années qu’ils avaient passées ensemble, il avait fini par voir au-delà de la dimension physique. Cependant, le temps passait très vite. La dernière fois qu’il l’avait vue (quand était-ce, il y a deux mois ?), sa grossesse avait juste commencé à se faire visible.

      Il faut que je revienne là-bas.

      Luke jeta un coup d’œil vers le bas. Son MP5 était sur ses genoux. Une fraction de seconde, l’arme lui sembla presque vivante, comme si elle pouvait soudain décider de commencer à tirer par elle-même. Que faisait-il avec cette chose ? Il allait avoir un enfant.

      — Messieurs ! cria une voix.

      Luke faillit sursauter. Il leva les yeux et vit que Heath se tenait devant le groupe.

      — Nous approchons de la cible. Nous devrions l’atteindre dans environ dix minutes. Je viens de recevoir un rapport de la base. Les vents violents ont soulevé beaucoup de poussière. Nous allons bientôt nous poser entre ici et la cible.

      — Génial, dit Martinez, qui regarda Luke d’un air entendu.

      — Qu’est-ce que vous entendez par là, Martinez ? dit Heath.

      — J’adore le mauvais temps, monsieur ! s’écria Martinez.

      — Ah bon ? dit Heath. Pourquoi ?

      — Ça fait monter la tension à douze et ça rend la vie plus excitante.

      Heath hocha la tête.

      — Bien vu. Vous voulez de l’excitation ? On dirait que nous allons atterrir dans des conditions zéro-zéro.

      Luke n’aimait pas cette idée. Zéro-zéro signifiait aucun plafond nuageux et aucune visibilité. Les pilotes allaient devoir laisser le système de navigation de l’hélicoptère reconnaître le terrain à leur place. C’était OK. Le pire, c’était la poussière. Ici, en Afghanistan, elle était si fine qu’elle coulait presque comme de l’eau. Elle pouvait entrer par les fentes les plus petites. Elle pouvait entrer dans les caisses de matériel et dans les armes. Les nuages de poussière pouvaient provoquer des chutes de tension électrique et dissimuler complètement tous les obstacles hostiles qui les attendaient peut-être dans la zone d’atterrissage.

      Les tempêtes de poussière étaient le cauchemar de tous les soldats aéroportés d’Afghanistan.

      Comme pour confirmer les craintes de Luke, l’hélicoptère trembla sous l’assaut d’une rafale latérale et, soudain, ils se retrouvèrent dans la tempête de poussière. Le son à l’extérieur de l’hélicoptère changea. Il y avait un moment de cela, on n’avait entendu que le fort vrombissement des rotors et le rugissement du vent. Maintenant, le son de la poussière qui, crachée par le vent, heurtait l’extérieur de l’hélicoptère faisait de la concurrence aux deux autres sons et évoquait presque de la pluie.

      — Signalez la poussière ! cria Heath.

      Les hommes se placèrent aux hublots et regardèrent à l’extérieur, où ils virent un nuage en ébullition.

      — Poussière à la roulette de queue ! cria quelqu’un.

      — Poussière à la porte de chargement ! dit Martinez.

      — СКАЧАТЬ