Название: Avant Qu’il Ne Faillisse
Автор: Блейк Пирс
Издательство: Lukeman Literary Management Ltd
Жанр: Зарубежные детективы
isbn: 9781094311395
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Le trajet avait été long. Elle était stressée. Tendue. Seigneur, elle allait lui sauter dessus… le renverser en arrière et lui grimper dessus…
Elle trouva la porte ouverte. Elle la poussa doucement et vit que les lumières étaient éteintes. Pourtant, une lueur provenait du fond de la pièce principale, peut-être une bougie, ou autre.
- Qu’est-ce que tu fais ? demanda-t-elle d’une voix sensuelle.
Elle ferma la porte derrière elle et la verrouilla.
- Je t’attends, fut la réponse.
- Bien. Mais… je ne me laisserai pas faire si tu ne me dis pas exactement ce que tu veux.
Elle l’entendit ricaner légèrement quelque part dans les ténèbres. Tandis que ses yeux s’ajustaient à l’obscurité, elle distinguait sa silhouette se dessiner dans le salon, allongée sur le canapé. Elle sourit et commença à avancer vers lui.
L’appartement exhalait une odeur de poussière, comme s’il était inhabité – parce que c’était le cas. Elle savait qu’il possédait un autre appartement, mais savait aussi qu’il ne voulait pas l’y inviter. Il aimait conserver le secret sur sa vie privée. D’après ce qu’elle comprenait de lui, il passait très peu de temps chez lui. Elle l’avait toujours retrouvé à l’extérieur, ici, quelques fois sur la banquette arrière de sa voiture, ou dans un hôtel. Même si elle comprenait son besoin de protéger sa vie privée, elle aurait aussi aimé le ravager dans un lit énorme, peut-être avec des lumières d’ambiance et de la musique. Pour changer.
Mais se cacher était également sexy. Cela faisait partie du plaisir. C’était la raison pour laquelle elle s’efforçait de résister à l’envie de lui bondir dessus, ici et maintenant.
Leurs rendez-vous galants avaient toujours été marqués par la montée de l’excitation. Des taquineries, des préliminaires un peu brutaux, parfois même des remarques désobligeantes, pour jouer.
- Viens, Marie, lui ordonna-t-il.
Elle s’exécuta, s’approcha du canapé et le trouva tout habillé. Ça ne la dérangeait pas, ça prolongerait seulement un peu les préliminaires.
- C’est mignon, lança-t-elle se s’agenouillant par terre devant lui.
Elle l’embrassa doucement, lui donnant des petits coups de langues sur ses lèvres, comme il l’aim ait.
- Qu’est-ce qui est mignon ? demanda-t-il.
- Toi, qui penses avoir le contrôle.
- Oh, je l’ai, répliqua-t-il en se redressant.
- Je vais te laisser penser ça encore pendant un moment, répondit-elle en mordillant la peau douce de son cou. (Il se débattit légèrement et elle sentit ses mains sur elle – l’une dans son dos, l’autre dans ses cheveux). Mais nous savons tous les deux que…
Sans le moindre avertissement, il l’attrapa par les cheveux et balança sa tête en avant. Elle se sentit poussée avec force, son front frappa contre les genoux de son amant.
- Qu’est-ce…
Mais avant qu’elle puisse formuler sa question, il était sur elle, s’appuyant de tout son poids dans son dos. Elle se sentit étourdie par le coup et pendant un instant, Marie ne sut légitimement plus où elle se trouvait.
Alors qu’elle tentait de se libérer pour se défendre, il la saisit à nouveau par ses longs cheveux blonds. Cette fois, il écrasa sa tête contre le plancher. Marie tenta de résister pendant un instant, mais elle commença immédiatement à sentir le monde tourner autour d’elle. Une violente douleur irradiait dans tout son crâne.
De loin, très loin, elle le vit saisir son pantalon par la ceinture pour le descendre. Puis tout devint noir et elle revint à la conscience seulement un instant plus tard en sentant sa bouche sur elle, parcourant tout son corps.
Ça n’avait aucun sens. Elle était prête à le laisser faire tout ce qu’il voulait d’elle et, en retour, lui faisait à peu près n’importe quoi. Alors pourquoi… ?
Cette pensée fut interrompue par l’obscurité qui allait et venait. Mais cette fois, quand elle l’engloutit, elle dura plus longtemps.
***
Cela lui avait demandé plus de travail qu’il ne l’aurait pensé mais il eut finalement l’opportunité de se détendre aux alentours de deux heures du matin. La partie la plus difficile avait été de l’assommer pour qu’elle perde connaissance. Il ne pensait simplement pas en être capable. Étrangler quelqu'un était une chose. Il s’agissait seulement de se convaincre soi-même de le faire puis de serrer le cou de sa victime une fois qu’elle se trouvait entre ses mains. Mais écraser la tête de Marie contre le sol lui avait demandé plus de cran qu’il ne s’y attendait.
Lorsqu’elle avait perdu connaissance, le reste du travail avait été difficile mais agréable. Et à mesure qu’il passait d’une tâche à l’autre, il se sentait plus à l’aise avec la décision qu’il avait prise.
Il avait tué Jo Haley et Christine Lynch sur le coup. Il avait couché avec Jo, immensément apprécié le sexe puis l’avait étranglée quand les hostilités avaient repris. Et peut-être à cause du sexe, il avait bien failli changer d’avis – il s’était presque dégonflé. Avec Christine, il avait retenu la leçon et donc opté pour s’abstenir. Puis son corps avait été découvert et il avait vu passer la nouvelle à la télé – juste un contretemps, vraiment, mais aussi une révélation pour lui. Ça l’avait obligé à tout repenser… il ne pouvait pas juste les tuer.
Mais il devait les en finir avec elles. Après Christine, celles qui devaient être réduites au silence. Il y en aurait d’autres, dont Marie. Et s’il ne pouvait les tuer sur le coup et les laisser là où elles se trouvaient, cela signifiait qu’il devait faire évoluer le processus. Il devait être plus discret, prendre davantage de précautions.
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