Avant qu’il n’ait Besoin. Блейк Пирс
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СКАЧАТЬ style="font-size:15px;">      C’est probablement rien, pensa-t-elle. Chacun a sa manière de garder ses comptes, c’est tout. Mais tout de même, ça vaut la peine d’y jeter un œil.

      Tout en pensant aux abréviations qu’elle avait vues dans le chéquier des Sterling, Mackenzie continua à parler. Au moment où elle ouvrit la bouche, elle entendit le téléphone d’Harrison vibrer dans sa poche. Il le sortit rapidement et ignora l’appel. « Désolé, » dit-il.

      Ignorant le dérangement, Mackenzie demanda : « Est-ce que vous savez si Julie ou Josh étaient impliqués dans une organisation quelle qu’elle soit, du style club ou fitness ? Un endroit où ils paieraient régulièrement des cotisations ? »

      Sara réfléchit à la question durant un instant, puis elle secoua la tête. « Pas que je sache. Comme je vous le disais… ils ne dépensaient vraiment pas beaucoup d’argent. La seule cotisation que je sais que Julie devait payer en dehors des factures, c’était son compte Spotify et c’était seulement dix dollars. »

      « Et est-ce que vous avez été contactée par qui que ce soit, par exemple un avocat, concernant leurs finances ? » demanda Mackenzie. « Je suis vraiment désolée de vous poser la question mais il se pourrait que ce soit urgent. »

      « Non, pas encore, » dit-elle. « Ils étaient si jeunes. Je ne sais même pas s’ils avaient fait un testament. Merde… J’imagine qu’il faut que je m’attende à tout ça, non ? »

      Mackenzie se mit debout, incapable de répondre à la question. « Encore merci pour le temps que vous nous avez consacré, Sara. Si vous vous rappelez de quoi que ce soit en rapport avec les questions que je viens de vous poser, n’hésitez pas à m’appeler. »

      Sur ce, elle tendit une carte de visite à Sara qui la prit et la mit en poche, tout en les accompagnant vers la porte. Elle ne cherchait pas à être impolie mais il était évident qu’elle avait envie qu’ils s’en aillent le plus rapidement possible.

      Une fois que la porte se fut refermée derrière eux, Mackenzie se retrouva sur le porche d’entrée de Sara en compagnie d’Harrison. Elle avait envisagé de lui faire une remarque concernant le fait d’avoir si rapidement informé Sara qu’il y avait eu d’autres meurtres qui pouvaient être liés à celui de sa sœur. Mais c’était une erreur commise de bonne foi, une erreur qu’elle avait commise une fois ou l’autre à ses débuts. Alors elle décida de l’ignorer.

      « Je peux te demander quelque chose ? » demanda Harrison.

      « Bien sûr, » dit Mackenzie.

      « Pourquoi t’es-tu autant focalisée sur leurs finances ? Est-ce que ça à voir avec quelque chose que tu as remarqué chez les Sterling ? »

      « Oui. C’est juste une intuition pour l’instant mais certaines des transactions étaient… »

      Le téléphone d’Harrison se mit à nouveau à vibrer. Il le sortit de sa poche avec un air gêné. Il regarda l’écran, faillit ignorer l’appel mais garda le téléphone en main alors qu’ils se dirigeaient en direction de leur voiture.

      « Désolé, il faut que je réponde à cet appel, » dit-il. « C’est ma sœur. Elle a déjà appelé quand on était chez Sara. Et c’est bizarre. »

      Mackenzie ne lui accorda pas plus d’attention que ça alors qu’ils entraient dans la voiture. Elle écoutait même à peine ce qu’Harrison disait au téléphone lorsqu’il se mit à parler. Mais, au moment où elle recula pour rejoindre la route, elle remarqua dans le ton de sa voix que quelque chose ne tournait pas rond.

      Quand il eut raccroché, une expression de choc envahit son visage. Sa lèvre inférieure se retroussa, dans une sorte de grimace ou de froncement.

      « Harrison ? »

      « Ma mère est morte ce matin, » dit-il.

      « Oh mon dieu, » dit Mackenzie.

      « Une crise cardiaque… juste comme ça. Elle… »

      Mackenzie voyait bien qu’il luttait pour ne pas fondre en sanglots. Il tourna la tête de côté, en direction de la vitre passager et laissa ses larmes couler.

      « Je suis vraiment désolée, Harrison, » dit-elle. « On va te ramener à la maison. Je vais tout de suite organiser ton vol. Tu as besoin de quoi que ce soit d’autre ? »

      Il se contenta de secouer la tête, en évitant de la regarder tout en sanglotant un peu plus ouvertement.

      Mackenzie appela d’abord Quantico. Elle ne parvint pas à avoir McGrath au téléphone, alors elle laissa un message avec sa réceptionniste, l’informant de ce qui était arrivé et du fait qu’Harrison prendrait un vol retour pour Washington le plus rapidement possible. Puis elle appela la compagnie aérienne et réserva le premier vol disponible, avec un départ dans trois heures et demie.

      Au moment où le vol fut réservé et qu’elle eut raccroché, son téléphone se mit à sonner. Elle jeta un regard compatissant à Harrison et décrocha. Ça paraissait horrible de revenir à une mentalité de travail après ce qui venait d’arriver à Harrison mais elle avait un boulot à faire – et ils n’avaient toujours pas de piste sérieuse.

      « Agent White, » dit-elle.

      « Agent White, c’est l’officier Dagney. J’ai pensé que vous aimeriez savoir que nous avons une piste potentielle. »

      « Potentielle ? » demanda-t-elle.

      « Et bien, il correspond définitivement au profil. C’est un type qui a été arrêté pour plusieurs violations de domicile, deux d’entre elles avec violence et agression sexuelle. »

      « Dans les mêmes quartiers que les Kurtz et les Sterling ? »

      « C’est là où ça devient prometteur, » dit Dagney. « Une des violations avec agression sexuelle a eu lieu dans le même ensemble de maisons où les Kurtz vivaient. »

      « Est-ce que vous avez l’adresse du type ? »

      « Oui. Il travaille dans un garage de petite taille. Et nous avons reçu confirmation qu’il s’y trouve à l’instant même. Son nom, c’est Mike Nell. »

      « Envoyez-moi l’adresse et je vais aller lui parler. Des nouvelles concernant les rapports financiers qu’Harrison a demandés ? » demanda Mackenzie.

      « Pas encore. Mais nous avons des types qui y travaillent. Ça ne devrait pas prendre longtemps. »

      Mackenzie raccrocha et fit de son mieux pour laisser à Harrison son moment de deuil. Il ne pleurait plus mais il devait visiblement faire un effort pour parvenir à faire bonne figure.

      « Merci, » dit Harrison, en écrasant une larme sur sa joue.

      « Pour quoi ? » demanda Mackenzie.

      Il haussa les épaules. « Pour avoir appelé McGrath et l’aéroport. Désolé pour cette mauvaise nouvelle en plein milieu d’une enquête. »

      « Il ne faut pas, » dit-elle. « Harrison, je suis vraiment désolée. »

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