Au Cœur Du Temps. Amy Blankenship
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Название: Au Cœur Du Temps

Автор: Amy Blankenship

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Зарубежное фэнтези

Серия:

isbn: 9788873040392

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СКАЧАТЬ deux gloussements. Pourquoi ferais-tu...

      Sa voix devint inaudible, cessant peu à peu de rire, et finalement, elle se contenta d'un large sourire même si ses yeux avaient toujours une pointe de malice.

      - C'était très gentil de ta part. Je ne savais pas que tu t'en souciais.

      Elle lui fit la grimace en essayant de garder son sérieux.

      Toya la regarda furieusement en ayant l'impression d'être le dindon de la farce.

      - Alors, t'as décidé de rester au final, « prêtresse » ?

      Il cracha le dernier mot comme s'il lui avait laissé un mauvais goût dans la bouche.

      Kyoko perdit son sourire et avança son visage à quelques centimètres du sien, fixant ses yeux dorés.

      - Oui, « gardien ».

      Elle sourcilla puis se retourna et descendit les escaliers en courant et en riant.

      - OUI ! s'exclama Kyoko silencieusement, puis rajouta dans sa tête un point pour elle sur son tableau noir. Kyoko, un... Toya, rien.

      Les yeux de Toya s'élargirent un instant avant de réaliser que le petit bout de femme l'avait bien eu.

      - Mince ! souffla-t-il avant de la poursuivre.

      Kyoko était presque en bas des marches lorsqu'elle sentit ses sens de prêtresse s'emballer. Sentant un autre gardien à l'exception de Toya, elle regarda autour d'elle. La seule personne assez proche pour provoquer une telle sensation était un étudiant se tenant en bas des escaliers, l'observant avec intérêt.

      En regardant de plus près, elle était déconcertée par les reflets violacés parcourant ses cheveux indomptés, et par les plus beaux yeux. Alors qu'elle observait ces yeux, elle aurait pu jurer... pouvoir voir des éclats de toutes les couleurs dans ses iris.

      Toya se tenait maintenant derrière Kyoko. En voyant son arrêt soudain, il remarqua qu'elle était en train de fixer Kamui.

      - Alors maintenant elle peut détecter les immortels, se dit Toya.

      Il l'attrapa par le bras en descendant.

      - Viens, je vais te le présenter.

      Toya avait un faible pour Kamui depuis qu'il l'avait rencontré. Tout ce qu'il savait de lui, c'est qu'il n'avait pas de parents et qu'il avait grandi dans une famille d'accueil jusqu'à ce que Kyou lui ait proposé de rester ici.

      Kyoko se laissa à moitié faire et tirée par Toya vers l'inconnu. Elle pouvait voir qu'il était aussi immortel, mais elle pouvait également ressentir une extrême gentillesse. Elle laissa ses sens explorer son aura, et elle y trouva de la chaleur et... une innocence cachée ne pouvant appartenir qu'à un enfant.

      - Salut Toya, qui est-ce ?

      Les yeux brillants de Kamui l'observaient avec fascination. Il avait l'impression qu'il l'attendait depuis longtemps... même s'il ne savait pas qui elle était. C'était comme si elle lui avait terriblement manqué. Il sentait que soudainement, il pouvait de nouveau respirer, et il inspirait profondément rien que pour le prouver. En faisant cela, il sentit l'odeur de la jeune fille et la trouva vraiment familière.

      Il demanda en regardant Toya :

      - Qu'est-ce que tu as fait... tu t'es capturé une petite amie ?

      Kamui sourit d'un air narquois tandis que ses yeux brillaient de malice.

      - Oh que non, grogna Toya. Elle n'est pas du tout mon genre.

      - Comment pourrais-tu le savoir ? Tu n'as jamais eu de petite amie.

      Kamui rit de sa propre blague.

      Kyoko essayait de s'empêcher de glousser, mais le fait de voir l'hilarité dans les yeux de Kamui ajouté au regard noir de Toya rendait la tâche impossible.

      - Je te présente Kyoko.

      Toya se tourna vers elle, relâchant son bras comme s'il venait de se rappeler qu'il la touchait. - Kyoko, voici Kamui. Il a aussi une bourse, et il aura les mêmes cours que toi.

      - Ouais, je fais partie des resquilleurs ici, dit Kamui en gardant son sérieux, ce qui fit éclater de rire Kyoko, un rire qu'elle arrivait à peine à retenir en premier lieu.

      Elle se tourna vers Kamui et tendit la main. S'il avait une bourse, cela voulait dire qu'ils étaient amis par le passé. Elle garda ce secret et lui dit avec un sourire très amical :

      - Bonjour Kamui, ravie de te rencontrer. Ça fait combien de temps que tu es dans cette école ?

      Kamui aimait déjà cette fille amicale.

      - Depuis deux ans, plus ou moins. Alors, qu'est-ce que fait la tête brûlée ? Elle te fait visiter ?

      Il regarda Toya avec un sourire narquois, puis Kyoko avec un sourire plus doux. Son côté malicieux se révéla et il prit la main de Kyoko dans la sienne. S'inclinant légèrement, il amena doucement sa main à ses lèvres et déposa un doux baiser sur ses articulations.

      Kamui riait presque en voyant le regard vif et furieux que Toya lui lançait. Seul un idiot ne serait pas capable de voir l'attraction évidente que l'autre homme ressentait pour la charmante Kyoko.

      Kyoko rougit légèrement et gloussa en entendant « tête brûlée ». Elle sourit en voyant Toya regarder Kamui d'un air furieux.

      - En fait, on essaye de trouver Shinbe et Suki. Est-ce que tu les as vus quel...

      Avant de pouvoir finir sa phrase, quelqu'un attrapa son bras, l'écartant de Kamui et Toya. En jetant un coup d’œil rapide, Kyoko se retrouva face au visage inquiet de Suki.

      - Ça a été, Kyoko ? Tu vas rester, n'est-ce pas ?

      Suki avait presque l'air de l'implorer.

      Kyoko hocha la tête en se rappelant soudainement de la voix de Kyou lui chuchotant de ne pas partir.

      - Je ne vais nulle part.

      Elle hocha la tête vers Shinbe par-dessus l'épaule de Suki en voyant qu'il avait l'air tout aussi heureux que Suki face à cette réponse.

      Ã€ ces mots, Toya sourcilla. Il se demandait ce que Kyou lui avait dit pour la rendre si déterminée à rester. Elle agissait maintenant d'une manière si différente, elle avait presque l'air d'être heureuse. D'habitude, lorsque quelqu'un parlait seul à seul avec Kyou... il s'en allait en étant troublé pendant des heures. Le type arrivait même à lui donner la chair de poule de temps à autre.

      Kyoko prit le bras de Suki et commença à monter les marches.

      - Tu dois m'aider à trouver une tenue pour ce soir si on va danser.

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