Tess, Le Réveil. Andres Mann
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Название: Tess, Le Réveil

Автор: Andres Mann

Издательство: Tektime S.r.l.s.

Жанр: Приключения: прочее

Серия:

isbn: 9788873049043

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СКАЧАТЬ de terrain le fassent. Au moindre doute, ils étaient autorisés à tirer les réticents d'une balle dans la tête. Abdul et ses hommes s'étaient déjà livrés à un petit nombre de ces exécutions pour marquer les esprits. Quand Amir l'apprit, il avait attrapé Abdul par la gorge et lui avait promis de le détruire s'il osait faire une telle chose sans son autorisation, et au diable les ordres de Saddam.

      Abdul fit une suggestion. « Général, je sens que nous avons besoin de motiver les troupes pour combattre les Américains. Ils ont entendu des rumeurs sur ce qui se passe s'ils résistent à l'ennemi, le moral des troupes est bas. J'ai entendu parler de défections. Nous ne pouvons pas tolérer ça.

      â€” Qu'est-ce que vous proposez ? » Amir le sentit venir.

      Abdul se leva et commença à marcher dans la pièce, forçant les policiers à le suivre de leurs yeux. « Les Romains savaient comment faire pour garder les soldats et les guerriers féroces et motivés. Parfois, lorsque les légions faillaient, les généraux avait recours à la pratique militaire de décimation. Celles qui étaient peu performantes au combat étaient punies en désignant une escouade de dix soldats tirés au sort et en les battant à mort avec des bâtons. »

      L'un des officiers pâlit et manqua de tomber de sa chaise. « Vous êtes fou ! Est-ce ce que vous proposez pour nos troupes — maintenant ? »

      Abdul haussa les épaules. « Pas besoin d'être barbares. Une balle dans la tête ferait l'affaire. »

      La pièce plongea dans un profond silence. Enfin, Amir se leva et déclara : « Cela se comprend. Nous devons lutter pour ralentir la progression de l'ennemi. Nous ferons comme Abdul suggère. Rassemblez les hommes pour dans une heure. Rompez ! » Tels des zombies, les officiers quittèrent la pièce l'un derrière l'autre.

      Seul Abdul resta. Une fois seul avec Amir, il dit : « Général, pour un meilleur effet, vous devriez exécuter un ou deux de vos officiers les moins enthousiastes. Je pourrais vous en recommander quelques uns si vous voulez. »

      Amir fixa le fanatique d'un regard meurtrier. « « Pas tout de suite ! » Il sortit en trombe.

      De retour dans son bureau, il convoqua le Colonel Najaf. Lorsque l'officier arriva, il ferma la porte.

      Moins d'une heure plus tard, les troupes furent rassemblées et se mirent en rang. Amir et ses hauts-gradés se tenaient devant eux. Abdul était juste à côté d'Amir. Sa troupe d'assassins un peu à l'écart.

      Le commandant fedayin souriait d'anticipation à l'approche de l'exécution de ces lâches. Tout comme ses hommes, qui avaient l'air visiblement plus détendus par rapport au reste des troupes. Il attendait qu'Amir donne le top pour que l'odieux massacre commençât enfin.

      Amir dégaina son revolver. Il regarda ses troupes et, sans aucun préambule, tira une balle dans la tête d'Abdul. Le fedayin s'effondra comme heurté de plein fouet par un véhicule, sa tête à demi arrachée. Ce fut le signal. Les soldats du premier rang des troupes d'Amir pulvérisèrent l'escadron de fedayin de leurs armes automatiques. Ils tombèrent tous instantanément. Il y eut un moment de silence. Le reste des soldats se tenait immobile, en état de choc, tentant de saisir la scène. Ceux qui avaient exécuté les assassins firent tomber leurs armes, dégainèrent leurs poignards et tombèrent sur les cadavres comme des loups. Avec des cris de fureur, ils se mirent à poignarder et à mutiler les cadavres.

      Le commandant en second d'Amir esquissa un mouvement pour intervenir mais le général l'attrapa par le bras. « Laissez-les. Laissez-les prendre leur revanche sur leurs camarades assassinés par ces porcs. » Leur désir de vengeance assouvi, ils s'arrêtèrent, leurs visages, leurs mains et leurs uniformes couverts de sang.

      Puis Amir s'adressa à ses troupes.

      Â« Soldats d'Irak ! L'ennemi approche à grands pas. Notre courage est sans faille mais nos armes sont moins performantes que les leurs. Si nous les combattons, nous allons presque certainement à notre mort. » Il fit une pause pour plus d'effet.

      Il se remémora une phrase prononcée par Tess et décida de l'utiliser.

      Â« Il n'y a pas d'honneur à se lutter pour une bataille perdue. Vous pouvez luttez si vous le souhaitez, mais je vous autorise à tomber les armes, rendre vos uniformes et rentrer chez vous dans vos familles. Si vous rencontrez des Américains, ne leur résistez pas. Restez en vie pour protéger vos familles et pour vivre dans le nouvel Irak qui se dessine ! Je vous demande une dernière chose : positionnez les chars et les véhicules en formation de combat. Et éloignez-vous des équipements, c'est ce que l'ennemi ciblera, cela ne fait aucun doute. Dès que vous en aurez fini, vos officiers vous laisseront disposer. Bonne chance et qu'Allah vous garde ! » Amir salua ses troupes, leur tourna le dos et rentra vers le palais.

      Tout en marchant, il fit signe à Kemal de le suivre.

      Â« Je me mettrai en route d'ici une heure. J'ai pris des dispositions pour quitter le pays jusqu'à ce que les choses se calment. Je veux que vous et une douzaine d'hommes restiez pour protéger ma résidence. Quand les Américains arriveront, n'opposez pas de résistance. Dites-leur que vous êtes des serviteurs et que vous attendez le retour de votre maître. Vous n'avez rien vu et vous ne savez rien. Expliquez-leur que vos armes servent juste à tenir les pillards à l'écart. Vous comprenez ?

      â€” Oui, Général ! » Les genoux de Kemal tremblaient.

      â€” N'ayez pas peur. Les Américains vous poseront une multitude de questions. Mais quand ils se rendront compte que vous ne représentez aucune menace, ils vous laisseront tranquilles. Restez ici, prenez soin du domaine, et je vous récompenserai généreusement.

      â€” Général, où irez-vous ? Kemal demanda.

      â€” Je vais essayer de me rendre à ma résidence à Istanbul. Je reviendrai dans quelques mois quand la guerre aura pris fin. Les choses finiront par revenir à la normale. Il en a toujours été ainsi. Maintenant, allez et préparez vos hommes. »

      Amir se rendit à l'intérieur, emballa quelques affaires, détruisit des documents et sortit une valise pleine de dollars américains. Il enfila des vêtements civils, se rendit au garage et se glissa au volant d'une Mercedes tout terrain. En chemin, il fit monter deux gardes du corps puis s'en alla pour la Turquie. Les Américains ne viendraient pas dans cette partie du pays avant plusieurs jours et il avait soigneusement préparé sa fuite. Avec assez de pots-de-vin, vous pouvez achetez presque tout. 'Je reviendrai ! Un jour, à la grâce d'Allah, je m'occuperai de ce commandant américain.'

      Jake se réveilla et tâtonna le lit, dans l'espoir que sa main se pose sur la poitrine de Tess. Pas de chance. Il parvint à ouvrir les yeux et entendit l'eau de la douche s'écouler. 'Je ne peux pas croire qu'elle est déjà debout,' pensa-t-il. Son corps n'était que douleurs et courbatures ; il était endolori et couvert d'ecchymoses et se sentait toujours fatigué au-delà de l'épuisement. Il voulait juste se rendormir, tenant Tess dans ses bras.

      Tess entra dans la chambre, se séchant d'une serviette, négligemment et délicieusement nue.

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