Название: Les Coeurs Dammnés
Автор: Amy Blankenship
Издательство: Tektime S.r.l.s.
Жанр: Современная зарубежная литература
isbn: 9788873046127
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Ouvrant la porte d'entrée, Kyoko sourit et fit un signe de main au taxi. "Merci Monsieur Sennin," murmura-t-elle en attrapant son sac de classe et en se dirigeant vers l'allée.
"Et bien, cela répond à la question." Shinbe grimpa sur le siège passager de la Jeep de Toya alors que Kyou et Kamui se dirigeaient vers la belle mustang noire. "J'espère seulement que le sortilège de protection que j'ai placé sur elle la nuit dernière sera suffisant pour la dissimuler et empêcher des démons errants d'attaquer le lycée."
Toya serra la mâchoire sachant que chaque gardien s'était rendu séparément dans sa chambre la nuit précédente, mais d'imaginer à quel point Shinbe avait du être proche d'elle pour pouvoir jeter le sort de protection lui tapait sur les nerfs.
Kotaro mis ses lunettes de soleil et fit passer sa jambe par dessus l'arrière de sa moto. "Le dernier arrivé devra faire les devoir de tout les autres."
*****
Souhaitant voir sa sÅur de ses propres yeux, Tama alla s'asseoir sur le mur de briques haut d'un mètre situé devant le lycée. Il regarda Hyakuhei, qui était adossé contre les briques à ses côtés même si Tama savait que personne à part lui ne pouvait le voir puisqu'il était une ombre. Jusque là il était resté silencieux alors que tous deux regardaient entrer les lycéens dans l'école.
Avec sa coupe de jeune skateboardeur et ses nouveaux habits, Tama se fondait dans la masse des lycéens alors qu'il surveillait et attendait. Ses yeux verts émeraude étaient dissimulés derrières l'obscurité de ses pensées pendant un instant alors qu'il sentait le pouvoir des gardiens passer à proximité et entrer dans le lycée. Il ne les regarda pas de peur de laisser paraitre sa haine.
La nuit précédente, il avait envoyé un de ses démons pour surveiller sa maison et le prévenir si sa sÅur partait. Peu avant l'aube, un des gardiens l'avait tué. En tant que maître du démon... il avait ressenti sa mort violente. Il savait que contrôler des démons n'était pas la même chose qu'avoir des animaux domestiques alors il n'était pas plus ennuyé que cela lorsqu'un d'entre eux mourrait. Parfois il ressentait lui-même l'envie de les tuer lorsque l'un d'entre eux s'affranchissait de son emprise et blessait un humain...ou pire. Ressentant un pic d'énergie autour de lui, il tourna la tête pour voir passer une fille qui s'éloignait d'un taxi qui venait de s'arrêter devant le lycée. Tama entrouvrit les lèvres et il sut sans l'ombre de doute qu'il s'agissait de Kyoko. Elle avait une longue chevelure auburn avec des ondulation qui bondissait quand elle marchait. Une partie de la chevelure était relevée et attachée vers le sommet de son crâne alors que le reste descendait quasiment jusqu'à sa taille. Elle regarda dans sa direction avec ses yeux d'un vif vert émeraude puis détourna rapidement le regard comme si elle avait été nerveuse.
Hyakuhei garda son aura cachée lorsqu'elle s'approcha d'eux. De seulement la voir à nouveau, si tôt, le frappa d'un soudain sentiment de besoin. Il pouvait entendre battre le cÅur de Tama en accéléré alors que le garçon lui murmurait à l'esprit... "Il est ici, pas vrai ?"
"Oui." La voix d'Hyakuhei était un mélange d'émotions alors que les souvenirs refaisaient surface pour venir le hanter. "Il est temps pour nous de laisser un cadeau aux gardiens."
Tama eu un sourire méchant alors qu'il haussait le bras pour enlever la veuve noire de son épaule, la déposant sur la brique à ses côtés. Il regarda alors qu'Hyakuhei passait la main sur la venimeuse arachnide comme si il lui faisait une caresse. L'ombre projetée par l'araignée dans le soleil matinal ouvrit ses yeux rouge sang.
*****
Kyoko était une pelote de nerfs lorsqu'elle pénétra dans le bâtiment. C'était comme si quelqu'un la surveillait et la sensation lui laissait la chair de poule. Ce lieu n'avait rien à voir avec la pension. Certains des gosses qu'elle venait de croiser faisaient toutes sortes de choses comme fumer des cigarettes ou se peloter juste là devant le lycée. Comme si ce n'était pas assez... Ce qu'ils portaient lui donnait un sentiment d'infériorité.
Perdant presque son sang-froid, Kyoko se retourna et mis la main contre la porte, avec une soudaine envie de fuir. Regardant la masse des lycéens, son regard s'arrêta à nouveau sur ce garçon assis seul. Elle l'avait remarqué lorsqu'elle était descendue du taxi et il la regardait encore. Il était plus grand qu'elle mais avait environs le même âge, il y avait quelque chose de fatal dans ce corps que le gamin au style alternatif avait du mal à dissimuler.
Il lui faisait penser à quelque chose dont tu connais la dangerosité mais que tu désires quand même. Voyant le soleil miroiter dans son regard lorsqu'il leva la tête, elle aurait pu jurer que la couleur de ses iris avait changé du noir au vert vif. Se disant que ça devait juste être son imagination, Kyoko se retourna et poussa un soupir car il était temps d'affronter la réalité.
Tentant d'éviter de croiser le regard de quiconque, elle se dirigea vers la porte vitrée à côté de laquelle on pouvait lire BUREAU. Elle pencha la tête en voyant toutes ces filles qui se pressaient autour des portes et qui jetaient un Åil à l'intérieur en chuchotant. Elle saisit au vol toutes sortes de remarques allant de, "Regarde-moi ce cul", à "Je l'ai vu la première."
Une fois qu'elle fut dans la pièce, la porte refermée derrière elle, Kyoko regarda autour d'elle, remarquant que c'était carrément plus bruyant ici que cela ne l'avait été dans le couloir. Elle se dirigea vers le long bureau mais s'arrêta net en voyant plusieurs élèves devant elle.
La secrétaire fit claquer sa langue en signe d'agacement. "Je n'ai même pas eu le temps de vérifier le fax alors vous aller devoir prendre un siège jusqu'à ce que j'arrange vos emplois du temps."
"Nos emplois du temps sont déjà validés et devraient se trouver avec le reste de la paperasse." La voix de Kyou était glaciale. Si la vieille femme le connaissait mieux, elle aurait été en train de remuer ciel et terre pour faire ce qu'il demandait. Un regard mauvais vers la machine à faxer, celle ci se mit à cliqueter et à imprimer.
Le regard de Kyoko croisa celui du gars dont la voix lui avait donné des frissons, mais aussitôt qu'elle posa les yeux sur lui, elle entrouvrit les lèvres. Ce n'était pas étonnant que des paquets de filles soient collés à la vitre tentant de jeter un Åil dans la pièce. Il avait les plus longs cheveux qu'elle ai jamais vus et ils étaient d'une couleur argent presque blanche. Pas du tout comme ceux d'un vieillard mais plutôt avec une couleur vibrante et douce. Ses vêtements étaient ceux d'un gosse de riche et il semblait habitué à obtenir ce qu'il voulait. Le sourire qu'il adressa à la secrétaire était méchant et froid, mais son visage était la perfection même.
Il avait l'air d'un homme qui sortait d'une séance photo pour une de ses campagnes de pub pour sous-vêtements Calvin Klein. Ses joues se colorèrent lorsque son expression se radoucit instantanément СКАЧАТЬ